vendredi 26 avril 2013

NE PAS AVOIR ASSEZ DE PLACE - DOES NOT HAVE ENOUGH PLACE


Cette expression est ambiguë car elle a deux visages complètement différents
sur le fond comme dans la forme. Je vois l'individu se débattre dans des
 directions diamétralement opposées.



L'EXTENSION

La personne concentre son activité à
repousser les murs pour se créer un
espace plus important traumatisant au
passage ceux qui vivent à ses côtés et
qui par voie de conséquence, constatent
que la leur s'amenuise d'autant.
Nous communiquons par tous les moyens
et par tous les pores de notre peau, si notre
place ne nous convient pas, je considère
qu'il s'agit d'un manque dans notre vie
de cellule une et indivisible(*).
Certains vont essayer manu militari d'envahir
le lieu dimensionnel le plus proche pour le
faire sien. A l'abordage avec maintes
échauffourées et de haute lutte.
D'autres vont grossir, enfler, telle la grenouille de la fable de  La Fontaine qui
voulait devenir plus grosse que le boeuf, et montrer ainsi à qui veut bien le
comprendre qu'étant donné leur état, leur place ne peut pas  les contenir.
Cependant, cette situation pose un problème, non seulement pour celui qui
est squatté mais aussi pour celui qui se répand car il en vient à penser qu'il
lui faut 2 places.
Or, si l'on accepte cette hypothèse,  on remet en question l'organisation de la
cellule humaine qui de :

           "1 et indivisible" ====devient===> "2 et divisible"

Elle perd les propriétés communes au groupe humain,  elle se fragilise par son
comportement addictif et mathématiquement par sa nouvelle "équation"de
rattachement à l'espèce  : 2 parties "1" et pas d''indivisible




LA DISPARITION

C'est le mouvement opposé. Ce sont les murs
qui repoussent et recroquevillent  la petite
cellule sur elle-même. Ce pourrait être la
voisine de l'être en extension, par exemple,
elle considère  qu'elle n'a pas assez
d'importance, que sa vie est médiocre et ne
mérite pas d'être vécue.
Dans son cas, c'est sa partie "1" qui est niée,
elle n'est plus qu'indivisible (perdue dans la
masse, c'est-à-dire invisible).
Elle se fait maigrir à outrance jusqu'à devenir
squelettique, transparente, en dissolution.
C'est  également une compulsion, je dirais
que cette attitude ressemble à celle d'une
personne atteinte d'anorexie.
J'ai vu une émission sur cette maladie et notamment le cas d'une jeune fille qui
était en traitement dans un centre de rééducation, dernière chance pour elle
avant les perfusions, de pouvoir se réhabituer à s'alimenter, à garder ce
qu'elle mangeait. A table, elle avalait la nourriture devant le personnel médical
qui était systématiquement présent lors du repas. Par contre, une fois revenue
dans sa chambre, elle faisait les cents pas, des mouvements de gymnatisque
pour perdre la totalité des calories qu'il lui avait fallu ingurgiter devant témoins.
Le reportage s'est terminé sur son départ pour l'hôpital qui dans son cas était
l'antichambre de la mort car son organisme était trop affaibli par des années
de carence alimentaire, il est un moment où le corps ne peut plus être réparé
surtout sans le consentement de son occupant.

Quelle qu'elle soit, l'addiction est une relation communiquante de l'individu à
l'individu (de l'organisme au cerveau) dans un premier temps, si cela ne
suffit pas, ce besoin de se dire va s'extérioriser de l'individu vers les
autres membres de la communauté.
Si ce mal-être ne trouve pas de solution, la petite cellule peut aller
jusqu'à sa destruction comme c'est le cas ici.



C'est l'heure de se quitter, à la semaine prochaine et bien sûr, toujours plus
d'informations dans mon livre car ce texte n'est qu'une approche.








Ces quelques premières fleurs d'un
printemps qui ne semble pas connaître
la demie mesure entre hiver et été !



 (*) cellule "1 et indivisible", je considère que chaque individu de l'espèce
est constitué de 2 parties :

            -      La partie"1" qui une composante de notre créativité

            -      La partie "indivisible" qui se caractèrise par tous les liens
                   qui nous rattachent aux autres cellules de la communaté humaine

si l'un des 2 éléments fait défaut, la cellule est malade, déséquilibrée.


MY TRANSLATION  : DOES NOT HAVE ENOUGH PLACE


This expression is ambiguous because it has two very different faces on the bottom as in form. I see the individual struggle in diametrically opposite directions.








EXTENSION 
The person focuses its activity to push the walls for create a
more important space traumatizing to the passage those who live with him and that consequently, find that their shrinks accordingly. We communicate by all means and by all the pores of our skin, 
if our place does not suit us, I think it is a lack in our life of cell "one and indivisible" (*). 
Some will try to invade by force the dimensional location nearest
for appropriate it. At the boarding with many scuffles and struggle.

Others are going to grow, swell up, like the frog in the fable of Jean De La Fontaine which wanted to be bigger than beef, and thus show whoever wants to understand that, given their condition, their place can not contain them..
However, this situation poses a problem not only for those who is squatted but also for the one that is spreading because he comes to believe that he needs 2 seats.
But if we accept this hypothesis, the organization of the human cell is called into question ::

"One and indivisible" ==== gets ===> "2 and divisible"

She loses the common properties to the human group, she becomes fragile by addictive behavior and mathematically by her new "equation" of family ties to the species : 2 parts "1" and no indivisible''



                                                                

                                                                                          
THE DISAPPEARANCE

This is the opposite movement. These are the walls that push and curl up the small cell on itself. It could be the
neighbor of the being in extension ,for example, she considers that it is not enough
importance, that her life is poor and does not deserve to be lived.
In his case, it was her part "1" which is denied, she is only "indivisible" (lost in the mass, in other words, invisible).
She makes lose excessive weight herself to become skeletal, transparent, dissolved. It is a compulsion, I would say that this attitude resembles that of a person suffering from anorexia.

 I saw a program about this disease and the case of a young girl who was under treatment in a rehabilitation center, last chance for her before the drips, to be able get used to feeding,
to keep what she was eating. At the table, she swallowed the food in front of the medical staffwho was always present at the meal. However, once back in her room, she paced back and forth, movements of gymnatics, to lose all the calories she had to swallow from the witnesses. 

The story ended with her departure for the hospital which in his case was the antechamber of death because her body was too weakened by years of deficiency food, it is a time where the body can not be repaired especially without the consent of the occupier.

 Whatever its name, the addiction is a communicating relationship of the individual to the individual (the body to the brain) in a first time, if that is not enough, it needs to say is going to be externalized of the individual towards the others community members. 
If this ill-being is not solved, the small cell can go until its destruction as is the case here.
 

It's time to leave, at the next week and of course, always moreinformations in my book because this text is only one approach.




 



  
These first few flowers of a Spring does not 
seem to know  the half measure between winter
and summer!










 (*) Cell "one and indivisible", I believe that every individual of the species 
consists of 2 parts :

             - The part "one" that a part of our creative

             - The part "indivisible" which features all links
                that connect us to other cells of the human community

if one of the two elements is missing, the cell is sick, unbalanced.


blog Annuaire lien en dur




vendredi 19 avril 2013

UNE PLACE DE CHOIX OU LE CHOIX DE LA PLACE ? A PLACE OF CHOICE OR THE CHOICE OF PLACE ?


           UNE PLACE DE CHOIX

Dans cette expression, le choix n'existe pas.
Le terme est utilisé pour définir la texture, la
composition de la place. Elle paraît d'évidence
cossue, confortable et si l'on construisait une
grande pyramide de la place, elle serait vers le
haut, loin des regards de la foule.
Elle s'adresse à un certain nombre d'initiés
car elle demande des sacrifices ; on ne monte
pas à cette hauteur sans avoir abandonné une
grande partie de soi-même au passage : elle
est exigeante voire intransigeante. Il n'y a qu'à
écouter le nombre d'affaires impliquant des
personnages de la vie publique ou politique,
de tous partis et de tous  temps. Il existe tant
d'avantages à occuper ces places, des
privilèges qui restent pérennes tout au long
de la vie (par exemple) tant de possibilités offertes à une fraude quelconque :
c'est un endroit que j'appellerais "'l'eldorado" pour une personne en addiction.
Il est fréquent de dire que l'argent attire l'argent mais il s'agit simplement
d'aptitudes de cellule "1 et indivisible"* (malmenée par toute cette ascension
à haut risque, celui de perdre de vue leur partie indivisible) qui vont être mises
en oeuvre par des personnes compulsives pour calmer leur déficience de cellule
et s'alimenter toujours plus de ce qui ne peut pas les nourrir : l'argent.
Mais c'est aussi le seul moyen de survivre de cette cellule malade, en
souffrance, car jusqu'à présent personne ne lui a appris qu'elle pouvait se
restaurer en rééquilibrant ses besoins propres, en descendant de son piédestal
et en retrouvant ses congénères.
Une cellule saine est créatrice pour elle-même et donc pour les autres. Tout le
monde connaît plus ou moins l' addiction car pour l'instant peu d'individus
vivent réellement leurs désirs. Cependant, lorsque des cellules malades
possèdent l'argent et/ou le pouvoir, elles deviennent dévastatrices pour elles
et la communauté.
Cette place est généralement mise en exergue par la société et son intitulé, si
prometteur, n'est en fait qu'un miroir aux alouettes, de la poudre de perlimpinpin.


LE CHOIX DE LA PLACE

La position du mot choix dans
cette phrase indique qu'elle
offre au moins 2 possibilités,
le loisir de  pouvoir opter
pour plusieurs solutions en
soupesant les éventualités de
chacune.
Ici, la place n'a aucune
consistance particulière, elle
reste un critère personnel de
l'individu en fonction des
résultats escomptés.
C'est la liberté d'être, de découvrir, un espace d'envie. Nous avons connu cette
situation dans les années 70 lorsque l'on  trouvait un emploi très facilement et
l'on pouvait en changer aussi aisément. Il n'y avait pas encore de crise, ni de
licenciements.
Quand les gens parlent de cette période, ils ont les yeux qui brillent et du
regret dans la voix. Il est bien évident que pour rester créatifs dans notre vie
professionnelle, il conviendrait que nous puissions diversifier nos métiers tout
au long de notre existence ; cela serait bénéfique à la fois pour l'individu
qui resterait curieux d'apprendre et pour la profession elle-même qui
trouverait matière à être perçue différemment par un regard neuf, susceptible
d'apporter des améliorations.
Tout notre environnement , notre vie deviendrait interactive . Si je peux choisir
une activité par goût, avec appétit, je suis innovant et efficient, je n'ai plus peur
de l'avenir.



Dans son livre "l'éloge
de l'oisiveté" Bertrand
Russel dit je cite :
"les méthodes de
productions modernes
nous ont donné la
possibilité de permettre
à tous de vivre dans
l'aisance et la sécurité.
Nous avons choisi à la
place, le surmenage
pour les uns et la misère pour les autres : en cela , nous nous
sommes montrés très bêtes, mais il n'y a pas de raison de persévérer dans
notre bêtise indéfiniment."
S'il y avait partage des richesses, certaines cellules retrouveraient la santé et
la communauté des hommes de nouveaux horizons plus propices à son
évolution


 Le fait que certains mots aient plusieurs sens comme le vocable "place",
nous  permet de l'utiliser pour parler d'un emploi. Mais, je rappelle
que pour moi, la place est l'espace inaliénable  de chaque individu
de l'espèce et ce sont les situations vécues qui sont  échangeables.


* cellule 1 et indivisible : selon moi toutes les cellules humaines sont
composées de 2 parties

           1) une partie "1" qui correspond au besoin de créativité
                de l'individu

           2) une partie "indivisible" qui la relie à tout le reste de
                l'espèce humaine

lorsqu'un des 2 constituants vient à manquer, la cellule devient
incomplète, malade.


BON WEEK END ET A LA SEMAINE PROCHAINE !




MY TRANSLATION :






A PLACE OF CHOICE

In this expression, the choice does not exist. The term is used to define the texture of the place, its composition. It seems obviously grant, comfortable and if we built a large pyramid of the place, it would be towards the above, out of sight of the crowd. 

It is addressed to a certain number of initiates because it requires sacrifice, it does not rise to that height without giving up a large part of oneself in passing: it is demanding or uncompromising. There are only listen to the number of cases involving characters from the public or policy, all parties and all time. There are so many advantages to occupy these places, the privileges that are sustainable throughout life ( for example) so many opportunities for any fraud : it is a place that I call '"Eldorado" for a person in addiction.
It is common to say that money attracts money, but it is simply skills cell "one and indivisible" * (abused by all this ascension at high risk , this one of losing sight of their indivisible part) will be made implemented by compulsive people to calm their cell deficiency and feeding still more that can not feed them: money. But it is also the only way to survive of this sick and suffering cell, because so far no one has taught her that she could restore balancing again its own needs, down from its pedestal and finding its congeners.
A healthy cell is creative for herself and therefore for others. All everyone knows more or less the addiction because at the moment few individuals really live their desires. However, when diseased cells have money and / or power, they become devastating for them and the community. This place is usually highlighted by society and its title, if promising, is in fact a misery behind the fantasy, an illusion.


                                                                                                   



THE CHOICE OF PLACE

The position of the word choice in this sentence indicates that it offers at least two opportunities, the opportunity to be able to choose several solutions by weighing the possibilities of each.
Here, the place has no particular consistency, it remains a personal criterion of the individual according to the expected results.


It is the freedom to be, to find a space of desire. We had this situation in the 70's when we found a job easily and could change them as easily. There was no crisis, no redundancies.
When people talk about this period, they have eyes that shine and regret in their voice. It is obvious that to remain creative in our professional lives, we should be able to diversify our business while throughout our existence, it would be beneficial for both the individual who remain curious to learn and
for the job itself which would find a way to be perceived differently by a new look, which can make improvements.

All of our environment, our lives become interactive. If I can choose activity by taste, with appetite, I'm innovative and efficient, I'm not afraid any more in the future.


 



In his book "the praise of idleness" Bertrand Russell said, i quote: "modern methods of production have given us the opportunity to allow all people to live in comfort and safety.

We chose instead, overwork for some and poverty for others: in this, we have been very stupid, but there is no reason to persevere in our stupidity indefinitely. " 

If there was sharing of wealth, some cells find themselves health and the human community new horizons to its more favorable evolution
The fact that some words have multiple meanings as the word "place", we can use it to talk about a job. But I remember for me, the place is inalienable individual space of the species and it is the situations experienced that are exchangeable.

* Cell 1 and indivisible: in my opinion all human cells are consisted of 2 parts :

            1) a part "1" corresponding to require creativity Individual

            2) a part "indivisible" that connects to the rest of humans

when one of the two components is missing, the cell becomes incomplete, ill.




 

                                GOOD WEEKEND AND AT NEXT WEEK!








vendredi 12 avril 2013

JOUER SA PLACE - PLAY HIS PLACE





La première possibilité à laquelle me fait songer cette
expression, c'est le jeu , un quitte ou double ininterrompu. Il existe depuis tous les temps  mais je constate également que lorsqu'une société est
défaillante à apporter aux personnes les moyens de s'en sortir par eux-mêmes (emplois, salaires suffisants pour vivre et non survivre.....), plus le jeu est présent. Il apparaît évident qu'en appeler à la chance devient la seule issue à envisager individuellement.
Nous sommes en crise et à l'instar de tous les pays pauvres, le jeu est en recrudescence : au grattage, au tirage, certains tirages tous les quarts d'heure (kéno) obligeant l'adepte, qui ne veut pas rater le passage de "dame chance", à une présence quasi permanente. Il est intéressant de noter l'essor fulgurant des paris, du poker et de toutes sortes d'autres jeux en ligne. Ceux-ci ouvrent de nouvelles perspectives puisque l'on peut parier ou miser 24h/24h et en jouant plus longtemps "normalement" la chance ne peut pas passer à côté de vous sans vous voir car vous êtes sous des spotlights qui clignotent à l'image d'une vedette de cinéma !
Dans ce cas, la personne a une place mais n'en profite pas : elle se propulse
sans cesse dans le futur, le regard porté sur sa fée marraine "la chance", elle ne
construit plus rien au présent. L'individu vit dans le rêve d'une autre place, par
le biais de son addiction, le jeu, alors qu'il ne connaît pas les alternatives de la
sienne puisqu'il ne l'occupe plus jamais.
Les addictions (argent, pouvoir, étude, jeu, nourriture, alcool, drogue, sexe,
cigarette ....)  ne servent qu'à communiquer les manques de notre partie "1"
de cellule 1 et indivisible de l'espèce (voir "laisser la place"). Nous avons, pour
certains, des places dont les situations sont figées (vie amoureuse, habitats,
métiers.....) mais l'être humain ne supporte pas la contrainte, l'inertie car notre
organisme a été pensé pour exercer en continu sa curiosité et la recherche
d'une évolution constante.





"Jouer sa place" peut
aussi se concevoir dans
le milieu du travail quand
un quidam occupe un poste
à responsabilités et doit faire
des choix. Au nom de sa
société mais  c'est lui qui
acte. Il lui arrive donc
d'avoir à prendre parti
contre un autre salarié
afin de pouvoir sauvegarder sa place. Là également, il s'opère un quitte ou
double. Cependant, nous ne parlons pas d'une machine insensible et
détachée de tout bien, il s'agit d'un être humain qui décide pour un autre
être humain.
En clair, une cellule 1 et indivisible de l'espèce qui se sépare de sa partie
indivisible, elle se coupe de la communauté. Elle devient incomplète et son
addiction deviendra certainement le pouvoir ou l'argent voire les 2 (ils vont
souvent ensemble). Elle est fragmentée, déséquilibrée car coupée de ses
liens avec les autres et en danger par le fait de savoir qu'à n'importe quel
moment, la même chose  peut lui arriver. Pour se rassurer, elle reprendra
un peu plus de son habitude compulsive, chaque jour, cela deviendra un puits
sans fonds. On peut remarquer cette situation dans les entreprises avec les
parachutes financiers de plus en plus incroyables que les hauts dirigeants
s'offrent pour racheter le manque d'éthique envers les autres membres
de la communauté des hommes.





 Pour finir, je pense que la
place est indéfectible,
personnelle, non échangeable
et que l'on ne peut  la meubler
que de ses propres besoins.
Il n'est pas possible de jouer
sa place sinon au risque de se perdre



                                                                               

                                      FIN DE LA REPRESENTATION
                                                           DU
                                      GRAND THEATRE DE LA VIE


Cette liste n'est pas exhaustive. Dans mon livre, j'en développe d'autres et
j'imagine que chacun  connaît des situations différentes qui pourraient
s'appliquer à cette expression.
Si vous désirez laisser un commentaire, il vous faudra beaucoup de courage
car ma mise en page a été un peu difficile et le bas du message se trouve,
à peu près 3 km en dessous. Mais ils me feront encore plus plaisir !


                                                                   


MY TRANSLATION



                                                                                 

The first possibility which makes me think this expression, that is the game, a double or quits uninterrupted.
It has existed since all the time, but I also found that when a society is failing to provide people the means to get out by themselves (jobs, decent wages to live and not survive .....), the game is transformed into necessity not to kill the dream. It seems obvious that call luck becomes the only way to consider for yourself.

We are in crisis and like all poor countries, the game is on the rise: the scratching, draw , some draws every quarter hour (Keno) forcing the follower, who does not want to miss the passage of "lady luck", an almost permanent presence. It is interesting to note the rapid expansion of the bets, poker and all sorts of other online games. They open new perspectives since you can bet or wager 24h/24h and playing longer "normally" lucky can not miss you without seeing you because you are under the spotlights flashing to image of a movie star!
In this case, the person has a place but do not take advantage: it propels constantly in the future, her look focused on her fairy godmother "lucky" , she built more anything now. The individual lives in the dream of another place, by through his addiction, gambling, then he does not know the alternatives hers as he never occupies it . 
Addiction (money, power, study, play, food, alcohol, drugs, sex, cigarette ....) only serve to communicate the lacks of our part "1" cell one and indivisible of species (see "leave the place"). We have, for some, places whose situations are fixed (love life, habitats, trades .....) but the human being does not support coercion, inertia because our body was thought to exert continuous curiosity and research a constant evolution.






"Playing his place" can also be understood in the workplace when a person holding a position of responsibility and must make choices. In the name of his company but it is he who acts. So it happens to be to take advantage against another employee, in order to safeguard his place. Here too, it operates a double or quits. However, we are not talking an insensitive and detached machine from all things, he is a human being who decides for another human being.
Clearly, a cell one and indivisible of the species separated from its party indivisible, it cut the community. It becomes incomplete and its addiction certainly become the power or money or
2 (they will often together). It is fragmented and unbalanced because of its cut relationships with others cells of species and threatened by the knowledge that any time, the same thing can happen to it. For reassurance, it will resume just over its compulsive habit every day, it will become a well without funds. One can notice this in companies with financial parachutes more incredible that senior executives to offer themselves to redeem the lack of ethics towards other members of the human community.
                                                    


                                                                                                          




 Finally, I think the place is unwavering, personal, non-exchangeable and we can furnish it as its own needs. 
It is not possible to play his place only at the risk of losing oneself








                                                 END OF REPRESENTATION

                                                               OF

                                                GREAT THEATER OF LIFE


 

This list is not exhaustive. In my book, I developed more and I guess everyone knows the different situations that could apply to this expression. 

If you want to leave a comment, you need a lot of courage because my layout was a bit difficult and the bottom of the message is, about 3 km below. But they make me even more pleasure!













































































































































































































































































vendredi 5 avril 2013

LAISSER LA PLACE - LEAVE THE PLACE

     Mon père s'est suicidé à 84 ans, épuisé, déjà incontinent et à la veille d'une
 opération qui lui promettait des poches fécales avec des risques de devenir
grabataire. Il a décidé d'ouvrir une autre porte sur son chemin de vie sachant
que l'euthanasie n'est pas envisageable en France, il a choisi de partir au
moment où il pouvait encore l'exécuter par lui-même. Il a essayé de
s'électrocuter et n'y parvenant pas, il  s'est pendu au fond du jardin. Il nous
a laissé une lettre d'amour pour nous permettre de supporter son absence.

La place qu'il occupait est toujours à lui mais non remise à jour comme un
blog abandonné. Dans la question de place, je considère que nous sommes
tous une cellule "une et indivisible" de l'espèce :

                1 = notre partie exclusive qui correspond à nos aptitudes
                      créatives
                     
   Indivisible = par tout ce qui nous rattache à l'ensemble de l'espèce

Lorsque l'une des 2 composantes vient à manquer, un déséquilibre se
crée.
Il en serait ainsi
d'une personne
qui tenterait de
prendre la place
d'un parent défunt
car il ne pourrait
pas mettre en oeuvre
sa partie "1", il ne
serait qu'indivisible
(noyé dans la masse
=invisible)



Concrètement,cela revient à enfiler un costume qui n'est pas à sa taille, élimé aux
manches. Il en va ainsi, dans
certaines familles, quand par
tradition ou obligation, on
marche dans les pas de ceux
qui nous précèdent. Il est
souvent déjà si  ardu d'avancer
que le faire entravé par un
vêtement trop grand paraît
extrêmement complexe et
plombe toutes les ardeurs.

Pour en revenir à mon père, dans les derniers temps, il était préoccupé par ses
selles. Il devait certainement penser à l'opération et mûrir sa décision de nous
quitter. Je crois qu'il était "emmerdé" par tous ces choix à réaliser, abandonner
ceux que l'on aime ne s'accomplit pas de gaieté de coeur.
Avez-vous remarqué que lorsque l'on a des soucis, notre corps nous parle :
nous avons souvent des ballonnements, des flatulences, des coliques parfois
néphrétiques, de la constipation....En fait, tout ce qui communique sur nos
"besoins" (il y a d'ailleurs actuellement beaucoup de cancers du colon).
Ah, ces fameux mots à multiples sens comme "besoin" qui  nous permettent
de jouer à l'autruche avec nos émotions, nos sentiments profonds.
Ça vous paraît peut-être bizarre que j'aborde ce sujet aussi crûment car dans
notre société, il est moins indécent ou vulgaire de dénuder son corps en public
que de parler de ses besoins vitaux (c'est pourtant la partie la plus vivante,
communicante, inexpliquée et ancienne de notre être, celle qui nous relie le
plus sûrement aux autres) comme si notre existence n'était qu'un beau crépi.

Cependant, nous sommes programmés pour évoluer et c'est pourquoi,
depuis la nuit des temps que l'homme utilise les mots, malgré les milliards de
combinaisons déjà employées,  il réinvente chaque jour de nouvelles mosaïques.
Se dire est une nécessité absolue, vitale. Si les mots ne peuvent servir
d'exutoire ou que nous ne prenons pas soin d'écouter ce qui dialogue en
nous, c'est le corps qui s'exprime sous forme de maux . C'est notre
communication intérieure, indicible pour l'instant, qui cherche à se faire
entendre

Je m'en suis aperçue en m'inscrivant à des cours de la méthode "Feldenkrais" (1)
En fait, la vie, le stress,
les émotions non exprimées
avaient contraint mon corps
à s'adapter à l'inacceptable,
me déformant petit à petit
(mauvais positionnement
de la colonne vertébrale ,
mal au dos, courbatures....).
C'est infime certaines fois
mais j'ai eu conscience en
faisant les exercices que
certaines parties de mon


organisme ne travaillaient plus et d'autres trop. Alors que tout est bien étudié
et utile en nous, il y a peu de choses à jeter.
J'arrivais en séance avec un cheval mort sur le dos et repartais légère comme
une plume dans un corps serein, retrouvé. Une nuit, j'ai rêvé que j'étais assise
au bord d'un trou béant pratiqué au niveau de mon sternum, et je regardais
à l'intérieur, sans aucune appréhension, avec curiosité, j'étais très bien.
Je regrette, pour mon  père, de ne pas avoir été plus avancée dans mes
recherches, ma compréhension de tous ces mécanismes internes, non pas
pour modifier sa décision car je n'aurais pas voulu le voir malheureux mais
simplement afin de communiquer différemment.

En résumé : sans place l'homme n'existe pas et celle qu'il laisse ne peut-être
reprise par un autre. Les situations sont échangeables (relations amoureuses,
logements, professions....) mais pas les places.

Il est temps de m'arrêter ici pour ce soir, je vous souhaite un bon week end
et à vendredi prochain



1) Il a étudié les relations entre le cerveau et le corps. 
Pour anecdote, mon père lors d'un séjour à l'hopital avait appris à
se relever sans effort, lorsqu'il était assis, en utilisant la force motrice
de son corps et il en était très heureux, cela ne lui coutait plus de
se mettre debout : c'était un mouvement Feldenkrais.




MY TRANSLATION : LEAVE THE PLACE


My father committed suicide at 84 years, exhausted already incontinent and on the eve of anoperation that promised him fecal pockets with risk of becoming bedridden forever. He decided to open another door on his way of life knowing that euthanasia is not conceivable in France, he chose to leave when he could still make it by himself. He tried to get electrocuted and not succeeding, he hanged himself in the garden. he left a love letter to enable us to endure his absence.

The place that he occupied is still at him but without updating as blog abandoned. In the matter of place, I think we are all cell "one and indivisible" of the species:

                  " 1 "= our exclusive part that corresponds to our creative skills


      "Indivisible" = by anything that connects us to all the members of the species

When one of the two components is missing, an imbalance is created.



  


It would be a person who tries to take the place of a deceased parent, but she would not be able to realize his part"1", she is indivisible (embedded in the mass = invisible)

                                                                                    



Concretely, this means put on a costume that is not our size, threadbare on the sleeves. This is the case, in some families, when by tradition or obligation, we walk in the footsteps of those preceding us.  
It is often difficult if already to move forward that doing it hampered by a clothing too large seems extremely complex and  ruin all enthusiasm.
To return to my father in the latter times, he was preoccupied with his stools. Certainly he had to thinking about the operation and mature his decision to leave us. I think he was "pissed off (*)" by all these choices to make, abandon those we love is not accomplished with a light heart.
Have you noticed that when we have problems, our body speaks us : we often bloating, flatulence, colic sometimes nephritic, constipation .... In fact, every thing  communicates our "needs"(*) (there are also now many cancers of the colon).
Ah, the famous words with multiple meanings like "need" that allow us to play the ostrich with our emotions, our deep feelings. It may be strange that I talk about it so bluntly because in our society, it is less indecent or vulgar to strip his body in public than talking about his basic needs (then they are the most vivid, Interconnecting, unexplained and old of our being, that which connects us
the most surely at the others) as if our existence was a beautiful roughcast.
However, we are programmed to evolve and this is why since the mists of time that human has used the words, despite the billions of combinations already used , it reinvents every day new mosaics. Telling yourself is an absolute necessity, vital. If words can not be used as safety valve or we do not care to listen to what is spoken in us, it is the body which expresses itself in the form of pain. This is our internal communication, unspeakable for now, seeking to make.


I noticed this when registering for the private lessons of the method "Feldenkrais" (1)


In fact, life, stress, unexpressed emotions had forced my body to adapt to the unacceptable distortion slowly (bad positioning spine, back pain, muscle pain ....).It is small at times, but I knew to do the exercises that certain parts of my
body no longer worked and others too much. While everything is well studied 
and useful for us, there is very little to throw. 
I came in the private lesson with a dead horse on the back and went away light as a feather in a found and serene body . 
One night I dreamed that I was sitting the edge of a gaping hole in my sternum, and I looked inside, without any apprehension, with curiosity, I was fine. 

I'm sorry, my father, who is no more advanced in my researches, my understanding of these internal mechanisms, not for changing his decision because I do not want to see unhappy but simply communicate differently.

In short: the man without a place does not exist and
the one that he leaves, can not be taken up by another. The situations are exchangeable (relationships, housing, jobs ....) but not places. 



    It is time to stop here for tonight, I wish you a good weekend and coming next Friday


 

1) He studied the relationship between the brain and body. 

An anecdote for my father, during a stay in the hospital , he had learned to  get up without effort when he sat, using the motive force of his body and he was very happy to stand was no longer a problem
for him : it was a Feldenkrais movement.



                                           
(*) in French and in English the same word concerning the needs of the soul and the natural needs .
I think the ills linked to intestines, to tummy are a body 's communication that seeks to say a deficiency in the needs of the soul. This is our first relationships as a child to keep or give our pee or poop.