vendredi 31 mai 2013

SE FAIRE UNE PLACE - MAKE ONESELF A PLACE



Depuis la plus tendre enfance, nous sommes
notés, jugés, calibrés pour savoir quelle
étiquette nous coller dans le dos comme
un fruit sur l'étal du boutiquier.
Même les enfants en maternelle, pour
lesquels on ne peut pas utiliser le classement
numérique ou  alphabétique, sont "estimés"
par des couleurs plus ou moins vives ou
des symboles différemment sympathiques
pour qu'ils comprennent ce que l'on
attend d'eux.
Ensuite, cela nous accompagne tout au long
de notre vie, tel un boulet que l'on traîne au
pied.
Cette expression explique que la place ne va
pas de soi et qu'il n'y en aura pas pour tout le monde. Elle met en avant un ordre
basé sur le mérite (véritables compétences ou relations), il va falloir montrer
ses aptitudes, mettre de l'huile de coude ou faire fonctionner son réseau de
connaissances.
Cette place donne une impression de combat et décrit l'obligation d'un effort
personnel par le verbe d'action qui l'escorte. Elle laisse imaginer qu'il faut
savoir jouer des coudes pour sortir la tête de la cohue, accepter les conditions
d'une vie à l'image des chaises musicales.
Il est souvent très intéressant de se pencher sur l'utilisation des mots, des
expressions du moment car elles véhiculent beaucoup d'informations sur les
nouvelles missions qui nous incombent et les troubles qu'elles  occasionnent
dans notre vie.
Je prends l'exemple des jeux télévisés où certains candidats sont appelés le
"maillon faible" , ce n'est pas aussi tranché que gagnant ou perdant car on
parle maintenant de personnes "non fiables", en qui nous ne pouvons pas avoir
confiance, alors qu'il ne s'agit que d'un jeu, est-il utile d'avoir recours à ces
termes de jugement et de mépris ?
D'autres sont évincés en fonction de leur faculté à se "vendre". Nous sommes
dans une économie marchande et il  me semble qu'elle rattache à l'être humain
les termes qu'elle emploie pour parler de ses produits manufacturés.
De plus, dans la plupart des émissions se sont les participants qui décident
d'exclure un tel ou tel autre  : la société semble déléguer ses  pouvoirs aux
hommes, leur laissant toute latitude pour choisir les critères qui participent
à leur propre élimination.
Ceci n'est pas anodin car toutes ces choses qui se font autour de nous, que
nous entendons,  nous voyons, nous vivons, nous imprègnent : c'est de la
communication très active. Ce qui est dommage, c'est qu'elle ne va pas dans
le sens de nos besoins mais dans celui d'un système économique qui nous
détruit.


CE QUE JE PENSE
Pour ma part, je considère que
l'homme a une place de droit
lorsqu'il naît comme petite
cellule de la même espèce
humaine. Nous sommes tous
des organismes semblables qui
développons des capacités
identiques  mais nous n'en
avons pas conscience.
Il n'est qu'à voir les possibilités
incroyables développées par un
être humain devant un grand
danger ou une situation d'urgence. Ces facultés se manifestent ,d'ailleurs, plus souvent en faveur
d'autres individus que pour le simple bénéfice de la personne elle-même.
J'imagine que notre inconscient nous empêche de souscrire à cet existant inné
car il n'est pas reconnu par la société des hommes et ces experts.
Ces freins qui étaient notre réalité quotidienne et qui, tout d'un coup,
disparaissent pour sauver une vie, par exemple, comment ne pas concevoir
que nous pourrions les oublier définitivement si  on nous permettait d'y accéder.
Mais, ce serait également admettre que nous sommes tous égaux et que nous
avons tous les mêmes droits. Or, on nous enseigne à avoir foi dans des
systèmes  économiques, financiers en faillite et non pas en notre propre
potentiel humain.
De même, je ne crois pas aux miracles mais je suppose qu'il s'agit d'une
difficulté : d'un mal, d'une maladie ("mal-à-dire" qui s'inscrit sur nous selon
Jacques Salomé) qui se dénoue dans notre corps. La foi dans le miracle
devient plus forte que le mal dont nous souffrons comme dans le sauvetage
de quelqu'un nous faisons l'impasse sur toutes nos impossibilités
habituelles pour nous créer le moment de tous nos possibles.
Si nous avions cette conviction en nous-même de manière continue,
nous développerions une puissance phénoménale.


Pour moi nous sommes tous une cellule "une et indivisible" de
l'espèce , nous sommes composés de 2 parties inséparables :

 - la partie "une" qui est celle de notre capacité à nous adapter, notre créativité

 - la partie "indivisible" qui nous rattache à l'ensemble des autres membres de
   l'espèce

lorsque l'un de 2 composants est absent la cellule est déséquilibrée,
défaillante, malade


Dans ce cas là, c'est la partie
"une" qui prédomine, le
 rapport à "l'indivisible", à la
communauté des hommes
est inexistant.
Cette situation est celle d'un
homme de pouvoir qui pour
prendre des décisions contre
son propre intérêt et celui de
ses congénères doit se
couper de son espèce.



Ici, il s'agit du contraire, c'est
la partie "une" qui est
 manquante, il ne reste que
"l'indivisible", c'est-à-dire
l'invisible : la cellule est fondue
dans la masse.






Pour compenser ce manque, la cellule va tomber en addiction ou en maladie (certaines fois jusqu'à
 sa destruction) pour communiquer ce malaise vers les autres.


                                   BONNE NUIT A VENDREDI PROCHAIN



MY TRANSLATION  IN ENGLISH :  MAKE ONESELF A PLACE




 

Since childhood, we assessed, judged and 

graded to determine which label sticking us
in the back as a fruit on the stalls of the 
shopkeeper. 
Even children in kindergarten to  
which can not use the classification 
numeric or alphabetic, are "estimated" 
by colors more or less vivid or symbols
differently friendly to make them 

understand what is expected of them.
When it accompanies us throughout 
our life as a burden that we drag behind us 
This expression says that this place is 
not automatic and there will not be for everyone. It puts forward an order based  
on merit (real skills or relationships), it will have to show abilities, put elbow 
grease or operate our network of knowledge. 
This space gives an impression of battle and describes the obligation of a
personal effort by the action verb that escort. It suggests the need a struggle 
to get out from the crowd, to accept the conditions of a life as musical chairs. 
It is often very interesting to investigate the use of words,expressions of time
because they convey a lot of information on new missions assigned to us and 
the problems they cause in our lives. 
Take the example of televised games where some candidates are called the 
"weak link" is not as clear as winning or losing, because now we are talking 
about people "untrusted", in which we can not have confidence, when it is
only a game, is it useful to use these of judgment and contempt?
Others are squeezed out depending on their ability to "sell". we are
in a market economy and it seems to attribute to human beings the terms  

it uses to speak of its manufactured products.
Moreover, in most programs, it is the responsibility participants to decide
to exclude any other : society seems delegate his powers to men, leaving

them free to choose the criteria involved at their own elimination.
This is not insignifiant because all the things that are around us,we hear, 
we see, we live, we impregnate: it is the  active communication. What is
unfortunate is that it does not go in the sense of our needs but those of 
an economic system which destroyed us.









 WHAT I THINK
 

For my part, I believe that man has a rightful placewhen born as a small cell of the same species human. We are all similar organizations develop similar capacities but we have no conscience. 

It is just to see the incredible possibilities developed by human being to a great danger or emergency.These faculties manifest, moreover, often for others individuals than just for the benefit of the person itself. I guess our unconscious prevents us to subscribe 
to this existing innate because it is not recognized by the society of men and its experts.These brakes that were our daily reality and, suddenly, go to save a life, for example, how not to design we could forget permanently if we were allowed to access. But it would also admit that we are all equal and we all have the same rights. 
However, we are taught to have faith in economic, financial systems in  
bankruptcy and not in our own human potential.
Similarly, I do not believe in miracles but I suppose it is a difficulty : an evil, an illness ("hard to say" that prints on us as claimed Jacques Salome) that comes untied in our body.
Faith in the miracle becomes stronger than the evil we suffer as in the rescue of someone we overlook our usual impossibilities to create the time of all our possible.
If we had this conviction in ourselves continuously, we would develop a phenomenal power.



To me we are all one cell "one and indivisible" of the species we are composed of two inseparable parts:

            - The "one" is that our ability to adapt, our creativity

           - The "indivisible" part that connects us to all other members of the species

when one of two components is missing the cell is unbalanced, failing, sick



 



In this case, it is the "one" that dominates the link to the "indivisible" on community does not exist. 
This situation is that of a man of power to make decisions against their own interest and that of his peers must cut his species.







 Here, it is the contrary, it is the "one" that is missing, there are only
"indivisible", that is to say the invisible : the cell is melted in the mass.






 To compensate for this lack, the cell will fall into addiction or illness (some time until its destruction) to communicate this discomfort to others.



                                                 GOOD NIGHT.....AT NEXT WEEK ! 

vendredi 24 mai 2013

CEDER SA PLACE - TO GIVE UP SOMEBODY HIS PLACE

             

EN FRANCAIS ET EN ANGLAIS                                                                                                                                                               
La première idée qui  me vient à l'esprit est
celle des transports en commun.Il était une
période où se lever pour laisser son siège à
quelqu'un d'autre ne posait aucun problème.
J'ai connu ce temps qui allait de pair avec le
plein emploi, des fins de mois sans souci
et une qualité de vie que nous avons perdue
depuis longtemps malheureusement.
Notre époque est vraiment étonnante car
non seulement les personnes qui devraient
avoir le réflexe de se lever pour offrir leur
place ne le font pas mais celles qui en ont
besoin n'osent pas la réclamer.....
Comme s'il y avait une entente "cordiale"
entre tous les acteurs de ce feuilleton
quotidien.

Je sais que la crise nous a renfermé sur nous-mêmes à l'image de malades qui
souffrent et se recroquevillent de douleurs sur leurs plaies. Ne songeant qu'à
une seule chose, ne pas trop bouger pour éviter de rouvrir d'anciennes
blessures mal ou peu cicatrisées.
Il me semble que notre regard ne se porte plus sur ce qui nous entoure ou s'il
glisse sur les évènements, ne s'y arrête plus. Nous paraissons coincés dans des
bulles de savon qu'une simple épingle peut percer, vivant l'unique moment
présent de ce strapontin obtenu, certaines fois, de haute lutte et qui
représente peut-être le seul contentement de notre journée.
Je me suis déjà vue demander à la cantonade une place assise pour une femme
enceinte debout dans le couloir d'un train de grande ligne, un jour de grève.
D'habitude, ma ligne ne pose pas beaucoup de problème de place mais les
jours de perturbation où on regroupe 3 trains dans 1 tout change....Pourtant,
dans la travée du milieu, debout et le ventre bien arrondi, elle ne pouvait
échapper à aucun regard ! Il a fallu mettre des mots sur la situation pour la
débloquer : plusieurs voyageurs se sont alors proposés, semblant recouvrer
la vue. Cela me donne l'impression que nous sommes figés comme arc-boutés
pour faire face à une pression colossale.
D'ailleurs, le terme "céder" se réfère  au barrage dont les parois peuvent
rompre à tout moment sous la force de l'eau.
Notre partie "une" (1) est tellement mise à mal dans ce monde où nous sommes
noyés dans la masse, la multitude, que j'ai le sentiment que nous ressentons
le besoin d'être vu et reconnu dans notre individualité compléte  avant de voir
et reconnaitre les autres nous-mêmes qui vivent à nos côtés journellement.
C'est pourquoi ce simple siège nous donne le sentiment d'être notre place
car pour l'instant c'est la seule conception que nous en ayons.



Dans le monde du travail, cette expression
prend également une place prépondérante.
Les firmes doivent économiser à tous prix,
il est donc important de démontrer que
certains types de salariés ne sont plus
conformes, ne conviennent plus. Ils
deviennent obsolètes à l'instar de vêtements
qui ne sont, plus à la mode.
Ce sont les plus vieux généralement car ils
coûtent "cher" avec tous leurs avantages
acquis tout au long des années d'abondance
et qu'ils ont osé conserver malgré le
grignotage inexorable du coût de la vie.
Mais c'est encore trop car  la récession
permet un marché du travail où son coût
est au plus bas...

Dans ma branche, lors d'un audit fait par un cabinet extérieur qui étudiait les
tenants et aboutissants du métier, il a été mentionné le fait que les employés
auraient à faire face à des problèmes d'éthique personnelle de plus en plus
prégnants dans un avenir proche car ils jouent un rôle équivoque dont ils n'ont
pas encore conscience. On nous apprend à ne pas répondre, à atermoyer,
à faire en sorte que la personne qui entre avec ses idées, en ressortent avec
celles de l'entreprise: elle devient indésirable lorqu'elle s'oppose ou réclame
un droit.
Et, il ne faut pas oublier que nous avons en face de nous d'autres cellules de la
même espèce et se compromettre à ce petit jeu équivaut à en payer le prix
nous mêmes, d'où  le dilemne moral.
C'est un peu comme de creuser sa tombe avec ses propres dents !
Toutes ces situations qui se compléxifient et deviennent confuses créent un
malaise grandissant chez la petite cellule "une et indivisible".(1)

Et, au jour d'aujourd'hui, nous en sommes à repousser l'âge de la retraite
malgré des difficutés sans précédent dans le monde du travail ...............
Est-ce bien logique et raisonnable car dés maintenant, nous semblons
gêner à  50 ans, qu'en sera-t-il à 61, 62....67 ans ?

Je vous laisse en tête à tête avec ce casse tête.... et bon week end !



(1) Je pense que nous représentons tous les cellules "une et indivisible" de l'espèce
      humaine . Nous sommes composés de 2 parties :

          -  une partie "une" ou "1" qui correspond a notre besoin d'évolution,
             de créativité

          - une partie "indivisible" qui nous relie à l'ensemble des autres
             membres de l'espèce

Si l'un des composants vient à manquer, la cellule est déséquilibrée,
malade, déficiente.
Nous avons tous une place inaliènable et personnelle


  MY TRANSLATION IN ENGLISH

 TO GIVE UP SOMEBODY HIS PLACE



The first idea that comes to mind is that public transport . It was a period to get up to leave his seat someone else was no problem.I knew this time went together with the full employment end of months without worry and a quality of life that we have lost long unfortunately. Our time is really surprising because not only the people who should have the habit of getting up to offer site do not but those who need not dare to ask it .....
As if there was a "friendly" agreement between all the actors in this series daily.

I know that the crisis has closed in upon ourselves to the image of patients suffer pain and curl up on their wounds.  
Thinking only one thing, do not move too much to avoid reopening old badly or low wounds healed.
 It seems to me that our eyes will not take on around us or if slides on the events, do not stop there. We seem stuck in soap bubbles a single hairpin can break, living the single moment now, getting the jump seat, at times, hard fought and perhaps is the only satisfaction of our day.
 I already ask for everyone and loudly, a seat for pregnant woman, standing in the corridor of a train mainline, one day strike. Usually, my line does not pose much problem space but 3 days of disruption where 3 trains are grouped in one everything changes .... Yet in the span of middle standing and well rounded belly, she could not look no escape! It took putting words on the situation for unlock: more travelers are then proposed, seemingly recovered sight. This gives me the impression that we are paralyzed by the effort
to face a huge pressure.

Moreover, the term "yield" refers to the dam whose walls can burst at any time under the force of the water.
Our part "1" (1) is so maltreated in this world where we are embedded in the mass, the multitude, I felt that we feel the need to be seen and recognized in our entire individuality before seeing and recognize these other "ourselves" who live with us every day.
 
That's why this single seat gives us a sense of our place because at the moment it is the only design that we have.

 In the world of work, this expression is also an essential place. Firms need to save at all costs, it is important to demonstrate that certain types of employees are not up to standard, not suitable. They become obsolete like clotheswhich are, more fashionable.
These are usually older because they cost "expensive" with all their advantages gained over the years of plenty and all they dared to keep despite the inexorable whittling the cost of living.
But it is still too because the recession makes a labor market where the cost is the lowest ...
 
To despair of former workers, or even suicide as in some large groups, to replace them with younger experienced in the latest techniques and low-paid. In addition, the new recruits have not yet work experience, or entrepreneurial spirit and eventually be replaced by machines.n my business, when an audit by an outside firm who studied ins and outs of the job, it was mentioned that employees
have to deal with personal ethical issues more and more
pressing in the near future as they play an ambiguous role which they have not
conscious. 
We are taught not to respond, to procrastinate, to ensure that the person who comes in with his ideas emerge with those the company: it becomes undesirable when opposes or claims a right
And we must not forget that we have in front of us other cells same species and compromise in this game equates to pay the price ourselves, here is the moral dilemma.

 It's like digging his grave with his own teeth!
All these situations are complex and become confused, create a growing unease in the small cell "one and indivisible." (1)

And To date, we have to push the retirement age despite the problem without precedent in the world of work ............... 
Is it logical and reasonable because as soon now, we seem disturb in 50 years, what will happen at 61, 62 .... 67 years.


I leave you alone with this headache .... and good weekend!



 (1) I think we represent all cells "one and indivisible" of the species
       human. We are composed of two parts:

           - Part "one" or "1", which corresponds to our needs change,

              creativity

           - An "indivisible" part that connects us to all other

              members of the species

If any component is missing, the cell is unbalanced, sick, poor.

We all have an inalienable and personal place

vendredi 17 mai 2013

FAIRE PLACE NETTE - TO MAKE A CLEAN SWEEP

J'imagine un ménage inexorable et minutieux de la place, débarrassant de la
moindre scorie, cet endroit de vie.




 Cette expression implique que la place est
au mérite. L'occupant en titre pouvant être
remercié à n'importe quel moment, sous
n'importe quel  prétexte.
Nous vivons cette situation lorsqu'un
gouvernement décide un remaniement
ministériel au motif que la politique
menée, ne donne pas les résultats
escomptés.
La stratégie consiste à changer quelques
têtes comme des pions sur un échiquier
pour tenter d'avoir un meilleur jeu, une
meilleure main.
Le remplacement de certains hommes par
d'autres nécessitant un grand coup de balai
dans la place afin qu'il ne puisse pas y avoir de  collusion avec l'ancien résident.
Et c'est au  nom de "l'égalité" de traitement que ce même schéma est appliqué
à l'ensemble de la population. La grande différence, c'est que certains ministres
conservent des avantages à vie de leur passage en politique : un gigantesque
" faites ce que je dis, pas ce que je fais ".
Cette conception de la place exige un maître placeur qui choisit les critères de
sélection et le lieu qui nous est imparti.
Nous ne sommes pas très éloignés du "merveilleux" monde évoqué par Orwell
dans son livre "1984" avec son Big Brother et un ministère du bonheur qui
fixent pour tous  ce qui est bon ,  ce qui est bien.








Il existe une autre facette de cette expression
car nettoyer ne suffit pas, elle impose de
retrouver l'endroit tel qu'il était auparavant.
Pour moi, il s'agit de gommer; d'effacer la
moindre trace du passage de l'habitant
précédent comme s'il n'avait jamais existé.
Nous avons connu la petite cellule " 1 et
indivisible" de l'espèce (*) broyée, dénigrée,
précédemment placée et maintenant niée.
Elle n'a  que peu de "place" dans cet univers
où tout est structuré, codifié, régenté par
avance.
Comment concevoir aucun changement dans l'ensemble de la communauté humaine lorsque toutes les portes sont cadenassées? 
Je pense que c'est la raison du désarroi grandissant qui étreint l'homme dans le monde entier. Je crois que lorsque la répression de soi-même devient trop insoutenable le dernier élan de la petite cellule peut aller dans 2 directions pour communiquer son inconfort:

           - vers l'intérieur : elle se détruit (suicide, maladies...)

           - vers l'extérieur : la violence envers les autres (très nombreux cas
              de fusillades dans la foule)

Cependant , dans les deux cas, il s'agit d'une extrême et même souffrance
intérieure.






                                     COUP


                                       DE


                                 CHAPEAU



Je tiens à nous rendre hommage, en tant
qu'êtres humains, qui malgré toutes ces
exactions contre nous, maintenons notre
tête hors de l'eau.
Il faut une volonté et une force incroyable
pour résister à ce rouleau compresseur permanent.
Ce n'est pas l'homme qui doit être formaté mais le monde de
l'argent dans lequel il évolue qui ne correspond pas aux besoins
de sa nature.
L'individu est placé devant un miroir déformant qui l'empêche de
concevoir sa propre image.
Pour l'instant, la société, c'est-à-dire une poignée d'hommes,
a décrété que l'inanimé (l'argent) prévalait sur le vivant (l'espèce
humaine, les autres espèces).
Toutefois, il paraît que nous n'utilisons que 10% de notre potentiel
intellectuel, gageons que lorsque la partie en sommeil va se mettre
en oeuvre, notre histoire pourra prendre un cours complètement
différent.



   A BIENTOT POUR DE NOUVELLES AVENTURES .....



(*) Je conçois pour chaque membre de l'espèce une place personnelle,
inaliénable et chaque individu comme une cellule "1 et indivisible"
de l'espèce composée de 2 éléments indissociables :

         - La partie "1" qui correspond à sa créativité, ses capacités
            à évoluer

         - La partie "indivisible" qui la relie à l'ensemble du groupe
            humain

Quand l'un des 2 constituants est manquant, la cellule est défaillante,
malade, déséquilibrée.
(voir si vous le désirez les messages qui précédent)



MY TRANSLATION IN ENGLISH : TO MAKE A CLEAN SWEEP


I imagine a inexorable and meticulous cleaning of the place, ridding of any slag, this living space.




This expression implies that the place is
on merit. The occupant can be as dismissed 
at any time, under any pretext. We live this
situation when  government decided a
ministerial reshuffle on the ground that the 
policy conducted, does not give results 
expected. 
The strategy is to change some heads like
pawns on a chessboard to try to have a
better game, a best hand.
The replacement of some men by others 
requiring a clean sweep in place in order it 
can not be collusion with the former resident. 
And it is in the name of "equality" of treatment that same scheme is applied to the whole population. The big difference is that some ministers retain  lifetime benefits from their stay in political life : a gigantic "Do as I say, not as I do." 
This conception of the place requires a master "Selling Agent" who chooses selection criteria and place allotted to us. 
We are not very far from the "wonderful" world evoked by Orwell in his book "1984" with his Big Brother and Department of happiness that secure for what is good, what is right.


         



There is another facet of this term as cleaning is not enough, she needed to find the place as it was before. 
For me, it is to rub out, erase any trace of the passage of the inhabitant precedent as if it had never existed. 
We had small cell "one and indivisible" of the case (*) crushed, denigrated, previously placed and now denied. 
It has little "place" in this universe where everything is structured, codified, regulated in advance.
How to conceive any changes to the entire human community when all the doors are padlocked? 
I think this is the reason of the growing confusion that grips the man around the world. I believe that when the repression of oneself becomes too unbearable, the last pulse of the small cell can be 
2 directions to communicate its discomfort:

         - towards the inside: it destroyed itself (suicide, illnesses ...)

        - towards the outside: violence against others (many cases of shootings 

           in the crowd)

However, in both cases, it is of an extreme and same inner suffering




 



                   HATS OFF  TO



                          THE



                  HUMAN BEING











 I wish to pay tribute at ourselves, as human beings, that despite all these exactions against us , keep our heads above water.
It takes a will and an incredible force to stand up to this ongoing road roller.
This is not the man to be formatted but the world of money in which it operates that does not correspond the needs of his nature.
The individual is placed in front of a distorting mirror that prevents design his own image. For now, the society, that is to say, a handful of men, decreed that the inanimate (money) prevailed over the living (species
human, other species).
However, it seems that we only use 10% of our potential intellectual, we expect that when the party sleeps will wake, our history may take a full course different.




                                          SOON FOR NEW ADVENTURES .....

 

(*) I design for each member of the species a personal and inalienable place and each individual as a cell "one and indivisible" of the species composed of two inseparable elements:

             - The part "1" corresponding to its creativity, its capacity to evolve

            - The part "indivisible" that connects it to the whole group human

When one of the two components is missing, the cell is defective, sick, unbalanced. 

(see if you like the previous messages)

vendredi 10 mai 2013

UNE PLACE A L'OMBRE - A PLACE IN THE SHADE



Pour la personne qui se trouve dans cette situation, cela implique de vivre dans
un lieu sombre, froid où la lumière du soleil n'est jamais présente.




L'OMBRE

Cette exposition ne peut pas être un choix de
la petite cellule humaine car innovante et en
évolution, elle ne ressent pas le besoin de se
cacher, au contraire, elle éprouve la nécessité
de connaître l'ensemble de son environnement
pour s'y acclimater.
Généralement, tout  le monde préfère la
luminosité à la pénombre, cette dernière reste
réservée aux malades.
Mais de quoi peut-elle bien souffrir ? S'il lui
manquait son indivisible et qu'elle soit trop en
partie "1"(*), elle serait à l'avant sous les feux
des projecteurs pour qu'on la remarque.
Non, dans ce cas précis, la partie "1" est
absente, en détresse, il ne reste que sa partie indivisible.
Vous ai-je déjà dit que dans la plupart des lignées, certains membres qui la
composent portent des fardeaux familiaux : il s'agit de reprendre un flambeau
pour le mener plus loin comme la flamme des jeux olympiques que l'on se
passe de relais en relais jusqu'à destination. Ce sont des actes qui n'ont pas
pu aboutir ou un sacerdoce familial dont on a oublié l'origine. Le descendant
va endosser cette charge pour essayer de résoudre le problème ou de mener
un peu plus loin cette servitude tutélaire.
Un exemple simple celui d'un parent qui n'a pas pu réaliser les études qu'il
aurait voulu faire  et qui semble engager son enfant à réussir sur cette
voie, sans que ce choix n'émane de ce dernier. L'enfant soucieux du bonheur
de sa parenté fera certainement ce qui lui est demandé, certaines fois avec
difficultés, échecs à répétition ( lui aussi communique....) ou pour se
sauvegarder, partira.
Tant qu'il n'aura pas accès à ses désirs personnels, il restera à l'ombre de son
géniteur, il sera incapable de concilier les 2 composantes de la cellule "1 et
indivisible" de l'espèce.
Je parle de cursus scolaire mais  ce peut-être également, une maladie
chronique dans la famille, un métier.....toutes les formes d'assujettissement
sont possibles.








LA DÉTENTION

"Une place à l'ombre" s'utilise aussi
pour parler d'un détenu en prison.
Et en prison, il n'y a pas que des
coupables, loin de là....
Ce n'est pas étonnant que cette
expression fasse référence au milieu
carcéral car l'emprisonnement,
 l'exiguïté des lieux, les gestes
 répétitifs, les activités restreintes,
le manque de liberté, l'individu qui
porte son faix familial les connaît, il les vit tous les jours.
De l'extérieur, on pourrait la prendre pour une cellule équilibrée mais elle vit
en liberté surveillée, son bracelet électronique caché sous ses vêtements.
Elle ne s'appartient plus, elle est en mission pour quelqu'un d'autre. Il est
souvent riche d'enseignement de remonter dans les dynasties pour voir
comment ces structures se mettent en place avec l'assentiment de chacun.

Je prends l'exemple de ma famille : ma grand mère maternelle a été placée
dès l'âge de 5 ans, avec son jeune frère, dans une ferme. L'histoire familiale
racontait qu'elle avait été abandonnée par ses 2 parents. J'ai fait des
recherches généalogiques et en fait, la maman est décédée et le papa
journalier n'a pas pu les garder. C'est un peu différent....Ma grand mère
était lavandière et travaillait pour des familles bourgeoises, ma mère a
travaillé dans les services publics, ma soeur dans différents emplois
de ce genre et moi également....(comme un même souci d'être redevable
de quelque chose, le terme commun à ces activités est "service").
Depuis que j'ai écrit ce livre et pris mon congé sabbatique, le grand édifice
familial se tord, semble trembler sur sa base,  il  pressent mon  besoin de
suivre un autre chemin. Le mien ?..... allez donc savoir.


Je dois vous indiquer, tout de même,  que je ne crois pas qu'un parent puisse
sciemment faire supporter ce poids à sa progéniture, qu'il a désiré dans un
élan d'amour.
Ce sont nos systèmes de communication sclérosés qui permettent cet état de
fait. Il est quasiment impossible de dire ou déposer des émotions sans que l'on
tente de solutionner le problème pour nous ou de nous en décharger.

Dans ce genre de relation, il y a 2 perdants :

      - Le parent : cellule qui n'est pas parvenu à résoudre son problème

      - L'enfant qui porte une charge indue

Pourtant, je considère que  les choses ne sont pas inéluctables, loin de là,
des études ont été faites sur ces mécanismes, les solutions trouvées
et expérimentées sont simples à mettre en oeuvre, il s'agit uniquement
de se concevoir dans une parole différente, pour soi et pour l'autre.



Nous voilà arrivés à la fin....bonne semaine !



(*) Je pense que nous sommes tous une cellule "1 et indivisible"
de  l'espèce, composée de 2 parties

      - La partie "1" qui est celle de notre créativité, de nos besoins
        particuliers

      - La partie "indivisible" qui nous rattache à l'ensemble des
        autres cellules de l'espèce

Si l'un des 2 éléments vient à manquer, la cellule est défaillante,
malade, déséquilibrée.




MY TRANSLATION IN ENGLISH : A PLACE IN THE SHADE

 For the person who is in this situation, it means to live in a dark and cold site where the sunlight is never present.







THE SHADOW

This exposure can not be a choice of the small human's cell because it is innovative and evolving , it does not feel the need to hide, on the contrary she feels the need to know the whole environment to become acclimatized to it. Generally, everyone prefers the luminosity to the darkness, this latter is reserved for patients.
But what could it suffer? If it missed its indivisible and that too in part "1" (*), it would be in the front under the spotlights for being noticed.


No, in this case, the part "1" is absent , in distress, leaving only its inseparable part.
Have I already told you that in most lineages, some members who constitute it, carry familial burdens : it is to take a torch to conduct it further as the flame of the Olympic Games that we transmits in a relay race to the destination. These are acts that do not have been able to reach or family priesthood which we have forgotten the origin. The descendant will assume this charge to try to resolve the problem or conduct it
a little further this tutelary servitude.

A simple example that of a parent who was unable to carry out studies he wanted to do and that seems to take his child to succeed in this means, without this choice does not emanate of the latter.
The child concerned about the happiness of his kinship will make certainly what is asked to him, at times with difficulties, repeated failures (he communicates too ....)
or to save, it will go away. 
As it will not have access to his personal desires, he will remain in the shadow of his progenitor, it will be unable to reconcile the two components of the "cell 1 and indivisible "of the species. 
I'm talking about school career but may also chronic illness in the family, a job ..... all forms of subjectionare possible.

 




           


DETENTION

"A place in the shade" is also used to refer to a prisoner. 

And in prison, there is not that guilty, far away .... 
It is not surprising that this phrase refers to the prison environment because imprisonment, lack of space, gestures repetitive, restricted activities, the lack of freedom, the individual who bears his burden heh he lived them every day.                      
From the outside, we could take it for a balanced cell but it lives on probation, its electronic bracelet hidden under his clothes. It no longer belongs, it is on a mission to someone else. there is often very instructive to go back in the dynasties, to see how these structures are put in place with the consent of each.
I take the example of my family: my maternal grandmother was placed from the age of 5 years with his younger brother on a farm. The family history said that she had been abandoned by its two parents. I made
genealogical research and in fact, the mother died and dad had a job roaming could not keep them. This is a little different .... My grandmother was a washerwoman and worked for bourgeois families, my mother worked in the public service, my sister in different jobs like this .... and me equally.... (as the same desire to be accountable for something, the common term for these activities is "Service ").
Since I wrote this book and took my sabbatical, the large familial building twists, seems to tremble on its base, it sensed my need to follow a different path. Mine? ..... who knows it !.

I must tell you, in any case, that I do not think a parent to knowingly make this weight to his progeny,
that he desired in a burst of love. 

It is our sclerosed systems of communication which allow this state fact. It is practically impossible to say or describe emotions without it trying to solve or discharge of the problem for us

In this kind of relationship, there are two losers:

- The parent : a cell which is not able to resolve its problem

- The child who bears an unfair burden

Yet, I believe that things are not inescapable, far from it studies have been done on these mechanisms,
solutions found and experienced, they are simple to implement, it is only be conceived oneself in a different speech ant the other too.



                                HERE, WE ARE AT THE END......GOOD WEEK !



 
(*) I think we are all a cell "one and indivisibleof the species. We are made of two parts :

                                - The part "1" is that our creativity, our individual needs to evolve

                               - The part "indivisible" that connects us all others cells of the species

If one of the two elements is missing, the cell is failed, sick, unbalanced.