vendredi 28 juin 2013

RESERVER SA PLACE - RESERVE HIS PLACE







Cet acte est très couramment
utilisé dans la vie quotidienne.
En échange d'un supplément
à acquitter ou non, on s'offre
un siège dans un moyen de
transport ou dans une salle
de spectacle qui ne sera qu'à
soi, si tout va bien, le jour "J".
Le fait de payer par avance, de prévoir ses déplacements et ses loisirs de
plus en plus tôt, permet aux structures accueillantes de prévoir le nombre
d'entrées ou d'organiser l'affluence mais elle présente aussi  l'avantage de
responsabiliser l'acheteur car s'il change d'avis ou s'il a un contretemps,sa
place est remboursée seulement en  partie ou perdue pour toujours.
La personne se sent ainsi obligée d'aller jusqu'au bout de sa démarche coûte
que coûte.
Ce phénomène fait disparaître, peu à peu, l'envie de dernière minute, cet
espace temps qui est en adéquation avec nos besoins. La planification exigée
nous contraint à nous projeter dans le futur sans vivre la spontanéité du
moment présent.
Le système marchand nous habitue à accepter plusieurs concepts :

                - qu'il y a un prix à payer pour avoir quelque chose

                - que nos désirs doivent être programmés

                - rien de bon ne se vit dans l'immédiat

Et toujours cette notion de devoir effectuer une action pour obtenir une place.
Un amalgame se construit, lentement mais sûrement dans les têtes, entre
les différents sens du mot "place" :

              - Cette place à prévoir est à acheter ? à louer ? En tout cas,
                elle ne semble pas m'être due....

              - De quoi parle-t-on : d'un siège ou de mon espace personnel ?







Notre système économique
permet toutes les dérives
puisqu'il est basé sur une élite
qui s'octroie les privilèges de
son choix. Il n'y a aucune
raison  que la question de
place y échappe, bien au
contraire, car c'est l'élément
déficient dans le monde de l'argent.
Ce que vous ne concevez pas pour les autres, vous ne pouvez pas le concevoir pour vous-même donc cette place nécessaire à la vie, comme tout ce qui les entoure n'a de valeur que si elle a un coût et ils l'achètent. Pour eux, pour leurs enfants, leurs relations dans un petit monde clos où ils tournent en rond (cela me fait toujours penser à un petit aquarium !).
L'appât du gain, ce qui approvisionne les rouages de cette gigantesque
machine, a remplacé leur part d'indivisible (*). Au lieu de se nourrir de
façon énergétique, en évolution dans leur créativité comme cellule humaine,
 ils entretiennent quelque chose de stérile qui ne travaille qu'à sa propre gloire.

C'est la raison pour laquelle, il n'y a jamais d'assouvissement car tant que nous
n'alimentons pas nos besoins réels, nous restons sur notre faim.
Nous devenons comme des souris de laboratoire : nous appuyons sur le
bouton "Money", puisque nous ne connaissons que celui là, pour avoir
quelques graines.
Vivant en cage, nous n'avons pas la liberté d'explorer d'autres manières
de nous restaurer, nous survivons dans un univers de stimuli orchestrés.

Pour ma part, je ne pense pas le monde en places réservées ou à réserver
car ces mécanismes vont à l'encontre de toute créativité qui a besoin de
liberté pour s'exprimer.
Je considère cette place comme unique, inaliénable et due à chacune des
cellules "une et indivisible"(*) de l'espèce humaine.
Ces sont les situations vécues (travail, habitat, vie amoureuse...) qui devraient
être en mouvance pour que nous puissions toujours enrichir notre existence en
évolution, de nouvelles expériences.

J'imagine que cela pourrait rallumer l'étincelle de vie dans nos yeux trop
souvent éteints.


               ....................BON WEEK-END ENSOLEILLE !.....................
                            

(*) je crois que nous sommes tous une cellule "1 et indivisible" de l'espèce.
Elle est composée de 2 éléments :

   - la partie "1" : qui correspond à notre besoin de créativité en tant
     qu'individu programmé pour l'évolution

   - la partie "indivisible" : qui traduit le lien indéfectible avec l'ensemble
     des autres membres de l'espèce

Lorsqu'un des constituants vient à manquer, la cellule devient défaillante,
malade, déséquilibrée.














MY TRANSLATION : RESERVE HIS PLACE









 This attitude is very commonly used in daily life. In exchange for an additional to be paid or not, it offers a seat in a means of transportation or
in a playhouse that will be only ours, if all goes well, the "D" day.
The act of paying in advance to predict his movements and leisure,  earlier and earlier, that allows at the welcoming structures to provide the number of entries or organize the influx, but it also offers the advantage to give some responsibilities at the buyer because if he changes his mind or if he has a setback,his place is only partially repaid or lost forever. The person feels so forced to go through with the process whatever happens

Gradually, this phenomenon leads to the disappearance of the last minute envy, this space-time which is in keeping with our needs. The mandatory planning requires us to projecting ourselves into the future without to live the spontaneity of the moment.
The commodity system accustoms us to accepting  several concepts:

                                   - There is a price to pay for something

                                   - That our desires must be programmed

                                   - Nothing good to live in the immediate

And always this notion of having to perform an action to get a place. 

An amalgam is being built, slowly but surely, in the minds between the different meanings of the word "place":

                     - This expected place is to buy? for rent? In any case,
                        it does not seem to belong to me Free

                     - What are we talking about : a seat or my personal space?




                                           






Our economic system allows any abuses since it is based on an elite which provides itself  the privileges of its choice. There is no reason that the question of place escapes , on the contrary, because it is the element deficient
What you can not conceive for others, you can not design it for yourself like that place necessary to life,  everything around them has value only if it has a cost and they must to buy it . For them, their children, their relations in a small enclosed world where they go round and round (it always makes me think of a small aquarium!).
The lure of profit, which supplies the wheels of this gigantic machine has replaced their indivisible portion (*). Instead to eat energetic food for the evolving of their creativity as  human cell, they maintain a  sterile thing that works only its own glory.

This is why there are never  appeasement as long as we do not feed   our real needs, we remain unsatisfied.
We become like laboratory mice, we press on the "Money" button, since we know this one, for have some seeds.
Living in a cage, we do not have the freedom to explore other ways to restore us, we survive in a world of stimuli orchestrated.

For my part, I do not think the world with a reservation or reserved places because these mechanisms are against  any creativity which needs freedom to express itself.
I consider this place as unique , inalienable and due to each cells "one and indivisible" (*) of the human species.
These are the real-life situations (work, home, love life ...)which should be fast moving, so we can always enrich our  lives in evolving of new experiences.

I imagine it could rekindle the spark of life in our eyes too often dull.



                           ...................HAPPY WEEKEND...............................



(*) I think we're all a cell "one and indivisible" of the species. It is composed of two elements:

                          - The part "1" which is our need for creativity
                            as an individual programmed for the evolution


                         - The part "indivisible" : that reflects the unbreakable link with all
                            the other members of the species

When one of the components is missing, the cell becomes defective, sick, unbalanced.


vendredi 21 juin 2013

GAIN DE PLACE - SAVING OF SPACE

Petit rangement de printemps dans la quantité de choses qui nous entourent

et nous assaillent. Il existe plusieurs tactiques dans ce domaine.






         PAR LE VIDE

Je jette tout par dessus bord sans aucun
ménagement ou demi mesure. Je suis
agacée par ce fatras qui m'encombre et
dont je n'ai pas le temps de goûter la
teneur.
Je suis heureuse de mettre au rebut et de
faire de la place pour me permettre de
mieux profiter de mon espace.
J'oublie pour un moment les raisons qui
m'ont amené à garder cet amoncellement,
je suis toute à la joie de repartir à zéro : c'est
le printemps, le soleil brille, plus rien ne m'est
impossible.
Si je me retournais sur le passé, je verrais  que cela fait de nombreuses années
que je recommence le même stratagème qui aboutit inéluctablement à un
résultat identique : je collectionne de retour objets et émotions jusqu'à ne plus
pouvoir bouger, une sorte d'addiction sans fin comme si je rejouais sans cesse
la même partie.
Je ne garde aucun souvenir des évènements à l'image d'une terre aride
et desséchée, qui ne retient plus l'eau, je suis en catastrophe naturelle :
plus rien ne m'alimente.










 PAR L'EXTENSION


Je ne parviens pas à me
séparer de quoi que ce soit,
la totalité de mes avoirs me
paraît nécessaire ou me sera
utile un jour, j'en suis persuadée.
Je suis environnée, voire cernée de toutes parts et plutôt que de mourir étouffée, j'en viens à penser que je pourrais bien les pousser un peu du pied, sur la place d'à côté, par exemple, qui semble par contraste si vide.
Et si en plus par cet acte, je peux remplir de joie la vie de quelqu'un
avec mon surplus, j'ai la satisfaction de faire un heureux supplémentaire.
Je vais donc apporter, petit à petit, mon fouillis chez cet autre, sans lui
demander son avis, en espérant qu'il accepte ou qu'il y trouve une solution.
Je me nourris sans exclusive de l'ensemble des choses qui passent à portée
de ma main, sans vrai appétit, simplement dans une action compulsive de
remplissage qui m'entraîne à déborder de ma place.
Je sais que je suis en manque de quelque chose et je tente de le combler par
le volume plus que par la qualité car, pour l'instant, je suis incapable de juger
des apports de chacun de ces nutriments.



     


        PAR L'ÉCOLOGIE

Difficile de sortir de cette société de
consommation qui nous impose ses
diktats marchands. Nous les relayons
dans nos têtes et dans notre vie de
tous les jours en automatisme d'achats
que nous capitalisons dans notre
environnement immédiat.
Pour consommer, nous sommes
obligés d'avoir de l'argent : pour acquérir
de plus en plus, nous travaillons de plus
en plus dur et longtemps. Ce mécanisme
nous empêche de savourer pleinement
les objets dont nous sommes possesseurs.
Et si notre avenir, la clé du problème était inverse : il y aurait moins de gens
très riches et des milliards de gens heureux.
L'écologie consisterait à ne garder que ce qui nous est vraiment utile, faire
table rase de tout le reste. Cette même activité appliquée à notre être : savoir
écouter chacun de nos besoins personnels, nous servir de notre expérience
passée pour mettre à jour les fondements de notre nouvelle vie à venir.
Le système économique basé sur la surconsommation de bien est arrivé à un
point de non retour par les  amoncellements de déchets imputrescibles et les
gaz nocifs qui se répandent partout dans la nature et dont la planète se secoue
de plus en plus violemment.
En détruisant notre seul lieu d'habitation, nous sommes la seule espèce à
programmer, sciemment, son extinction pour sauvegarder un lamentable
morceau de papier : l'argent.



     .........A LA SEMAINE PROCHAINE...........BON WEEK END.....





MY TRANSLATION : SAVING OF SPACE
 
Small storage of Spring in the amount of things which surround us and assail us. There are several tactics in this matter.
 
                                                             




                  


                      VACUUM





I throw everything overboard without mercy or half measure. I irritated by this rubbish that clutters me and I do not have time to become familiar with the content. I am happy to discard and make room for me to take better advantage of my place. I forget for a moment the reasons that led me to keep this accumulation, I'm all the joy of a fresh start: it's spring, the sun shines, nothing is impossible.
If I turned on the past, I would see that this is many years I repeated the same strategy that inevitably leads to a same result: I collect objects and emotions back until I could not move , a sort of endless addiction like a constantly game over 
I do not remember any of the events like a barren land and desiccated, which no longer holds water, I am in natural disaster : nothing feeds me.




 






 EXPANSION

I can not separate myself from anything, all of my possessions seem necessary or will help me one day, I am sure.

I'm surrounded or besieged on all sides and rather
than died stifled, I come to think that I might push them a little with my foot, on the place next door, for example, which seems to contrast so empty. 
And if more by this act, I can bring joy into someone's life  with my surplus, I have the satisfaction of making an extra happy. I will bring gradually, my clutter at this time without him ask his opinion, hoping he accepts it or find me a solution. 
I feed without exception of all the things that pass within reach of my hand, no real appetite, just a compulsive action filling causing me to go beyond my place. 
I know I'm missing something and I try to fill it with volume more than quality because, for the moment, I am unable to judge contributions of each of these nutrients






      THE ECOLOGY

 


Difficult to exit the consumer society which imposes its commercial diktats. We are relaying them in our heads and in our lives daily in automatism of purchases that we capitalize on our immediate environment. For consume, we have to need money : to buy more, we work harder and harder and longer. This mechanism prevents us from fully enjoying the objects which we are owners.And if in our future, the problem's key was the opposite: there would be fewer people very rich and billions of people happy.
 Ecology is to keep only what we are really useful, and banish all the rest. This same activity applied to our being : know  listen to each of our individual needs, use our experience past to update the foundation of our new life to come. 
The economic system based on the consumption of goods has reached a point of no return by accumulations of waste rot proof and noxious gases that spread everywhere in nature and that the planet rejects more and more violently. 
By destroying our only place of residence, we are the only species to  program, deliberately, our extermination to save a dismal piece of paper: the money.
 


         .................AT THE NEXT WEEK.................HAPPY WEEKEND...........




vendredi 14 juin 2013

RESTER A SA PLACE - REMAIN IN HIS PLACE




Dans notre monde, cela s'apparente à de la
paralysie. Une vie standardisée que rien ne
vient jamais enrichir.
Que n'a-t-on dit sur le métro-boulot-dodo :
ce lieu clos, replié sur lui même, qui fait
de nous des robots en attendant de nous
remplacer par de vraies machines.
Notre système économique et les
personnes qui en tirent les ficelles s'en
servent pour créer un espace de toutes les
confusions.
En effet, pour ce dernier nous ne sommes
que des pions posés sur un grand échiquier,
il convient de rester en place tant que les
systèmes financiers le souhaitent et il faut
apprendre à bouger dans le sens désiré quand
les entreprises se mettent à délocaliser, par exemple.
Dans ce cas là, l'inertie n'est plus au programme et ce qui était bon hier, devient obsolète du jour au lendemain. Il est nécessaire de se déraciner au plus
vite, sans demander son reste, et en disant "merci" pour la sauvegarde
de son emploi.
Mais cette situation va à l'encontre de la nature humaine qui a ses besoins
propres dont le respect de la personne. C'est la raison pour laquelle,
il y a tant de maladies : lorsque la communication ne peut  plus être établie
par la parole ("maladie" = "mal à dire" selon Jacques Salomé), c'est le
corps qui parle en dernier ressort. Il est notre ange gardien, celui qui
connaît sur le bout des doigts nos vraies attentes et nous les rappellent.
Je vous fais partager une expérience vécue : pendant tout un temps, je faisais
des sinusites à répétitions, tout le haut de ma tête était rempli de mucosités
pendant une dizaine de jours à chaque fois. Jusqu'au moment où un mot
m'est venu à l'esprit : "encombrée".
Je me suis aperçue que je n'étais pas seulement envahie de miasmes mais
aussi "encombrée" de propos ou de pensées que je n'avais pas pu rendre
ou discuter.
A partir du moment où j'ai conscientisé ce phénomène lorsque je sentais
venir une crise, je repensais aux jours précédents en essayant de mettre à
l'extérieur les choses non résolues, qui avec le temps formaient une sorte
de pus qui envahissait les canaux de ma tête, en parlant avec la personne
ou en les mettant par écrit, pour les faire sortir quelque soit la manière.
Je n'ai plus de sinusite.
Il me paraît tout à fait anormal que nos anticorps nous abandonnent en cours
de route sauf si nous leur donnons notre accord en raison de la nécessité à
solutionner un problème. Il s'agit avant tout d'une communication
interne.
Quand on licencie une personne : on la coupe de la vie professionnelle
et sociale qu'elle connaît le mieux, on réduit ses revenus d'une façon
drastique, on installe la peur du lendemain pour elle et sa famille ou
si elle est un peu âgée, une désespérance infinie car le marché du
travail est inexistant.
Comment croire qu'avec tout ce qui lui arrive, l'individu puisse rester
en bonne santé. Il est une cellule "une et indivisible" de l'espèce (*)
mis au monde pour être en évolution mais tout d'un coup sa route est
jalonnée de régression, il est mis sur le banc de touche de sa communauté.




SAVOIR RESTER A SA PLACE

C'est en usage dans certains milieux de la
société.
La classification des personnes se fait dès
le plus jeune âge par le choix des écoles,
privées en général, des lieux fréquentés
où le droit d'entrée  est prohibitif afin que
tout le monde ne puisse y accéder.
En ce qui concerne la stratification de
la collectivité, il est souvent question de
l'Inde avec les Intouchables mais nous
aussi nous avons nos ségrégations basées
sur les revenus de chacun.
Nous pourrions croire que cette classe
agit pour le bien-être de sa progéniture,
la mettre à l'abri de prédateurs quand il me semble que le loup est déjà à
l'intérieur de la bergerie.
Pour couper court aux pensées "subversives" qui pourraient les contaminer,
on les condamne à l'isolement ou du moins à rester entre eux.
L'argent est un "dieu" exigeant qui fait payer cher ses adeptes : corps et âmes,
pas moins. Cette caste a besoin de petits soldats pour continuer à défendre
les places fortes du monde de la finance.
Le système économique adopté leur demande des sacrifices sur l'autel du
grand capital, "leurs rejetons", qui devront devenir des boucliers en cas
de conflit avec ceux qui n'ont plus rien
Ces enfants sont élevés à la manière militaire, à l'extérieur de la communauté
pour apprendre les valeurs de leur groupe, et avec des oeillères comme
les chevaux de trait : ne pas aller à droite, ne pas aller à gauche......aller tout
droit sans réfléchir.
Il ne faut surtout pas qu'ils conçoivent leurs propres faim et soif de l'existence
sous peine d'exclusion de leur parenté. Il s'agit là encore d'un fardeau
familial.

Voilà ce que représente "rester à sa place" pour moi : une photo en négatif,
l'absence d'autonomie et de vie. En sachant que j'imagine la place comme
un espace unique et inaliénable pour chacun, ce sont les situations (emplois,
relations amoureuses, habitats....) qui devraient être evolutifs.


                      A BIENTÔT ET BON WEEK END



(*) Je considère que nous sommes tous cellules " 1 et indivisible" de l'espèce,
nous sommes constitués de 2 parties :

    - la partie "1"qui est notre potentiel de créativité,d'évolution nous
      permettant de nous adapter à notre environnement

    - la partie "indivisible" qui nous rattache à l'ensemble des autres
      membres de l'espèce

Si l'un des constituants vient à manquer, la cellule est incomplète,
elle devient malade, déficiente, déséquilibrée.



MY TRANSLATION IN ENGLISH : REMAIN IN HIS PLACE





In our world, this is akin to the paralysis. 
A standardized life that nothing ever  
comes disturbed. What has not been told  
the "metro-work-sleep": this enclosed 
area, folded on itself, making us robots  
waiting to be replace with real machines. 
Our economic system and people who 
pull the strings use it to create a space 
for all confusion.
Indeed, for this latter we are only pawns 
placed on a large chessboard, it should 
stay in place until financial systems want 
it and we must to learn how to move in 
the desired direction when companies start 
to delocalize, for example.
In this case, the inertia is no longer in the program and what was good yesterday becomes obsolete overnight. It is necessary to uproot ourselves the most quickly, without seek our  rest, and saying "thank you" for backup of our employment.

But this situation goes against human nature which has its own needs including the respect for the person. This is why, there are so many illnesses : when communication can not be established by speech  ("disease" = "hard to say" according to Jacques Salome), it is the body that speaks in the
last resort. It is our guardian angel, it knows our real expectations and reminds them to us. I am sharing a lived experience: for quite a while, I was of recurrent sinusitis, all the top of my head was full of mucus for ten days each time
Until a word came to my mind : "congested".
I realized that I was not only invaded but miasmas as "to be encumbered by" of words or thoughts that I was not able to return or discuss. As from moment I raises awareness this phenomenon when I felt an attack coming, I thought back to the previous days trying to put outside the unresolved things, which over time formed a kind of pus that filled the canals of my head, talking to the person or putting them in writing, to get them out whatever way. 
Now, I have no longer sinusitis.
It seems quite unusual that we abandon our antibodies during the road except we give them our agreement because of the need to solve a problem. It is first and foremost an internally communication. 
When you dismisses a person : she is cut off from professional and social life that she knows the best, her revenues are reduced in a manner drastic, fear of the future is installed for herself and her family or if she is a little old, endless despair because the market work is non-existent.
How can we believe that with all that happens to him, the individual may remain healthy. It is a cell "one and indivisible" of the species (*) born into the world to be evolving but suddenly
his road is punctuated  with the regression, he is outlawed from his community.








LEARN TO REMAIN IN HIS PLACE

It is used in some areas of society. The classification of people is done at an early age by the choice of private schools generally,
places frequented where the entry fee is prohibitive ensure that everyone can not access it. 

Regarding the stratification of community, it is often a question of India with the Untouchables but we also have our segregation based on incomes of each. 
We might think that this class is for well being of its offspring,
remove them into safety from predators when it seems to me that the wolf is already inside the sheepfold.
 

To cut short to the "subversive" thoughts that could contaminate them they are condemned in solitary confinement or at least to remain together. 
Money is a requiring "god" that makes pay dearly for its followers: body and soul, not less. This caste has need little soldiers to continue defending the strongholds from the world of finance. 
The economic system adopted requires sacrifices of them upon the altar of big capital, "their youngsters" who will become shields in case of conflict with those who have nothing.
These children are brought up in a military way, outside of the society to learn the values ​​of their group, and with blinders as the workhorses : do not go right, do not go left ...... go all right without thinking. 
It should not especially they conceive their own hunger and thirst for existence under threat of exclusion from their relationship. This is still a familial burden.

This is what is "remain in his place" for me : a shadow of oneself , the absence of autonomy and  life.Knowing that I imagine the place as a unique and inalienable space for each , these are the situations (jobs, love relationships and housing....) should be dynamically evolving.

             
                      SOON AND GOOD WEEKEND

 

(*) I think we are all cells "one and indivisible" of the case, we are made up  

of 2 parts:

          - The part "1" which is our creative and evolution potential, allowing us to adapt with 

             our environment

          - The part "indivisible" that connects us to all other members of the species

If any component is missing, the cell is incomplete : it becomes sick, defective, unbalanced.





 
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vendredi 7 juin 2013

FAIRE A LA PLACE DE L'AUTRE - TO DO INSTEAD THE OTHER

Cette action est toujours menée dans l'optique de rendre service ou de gagner
du temps et donc pour des raisons positives : pour le bien ou le bien-être
de l'autre

Mais qu'en est-il réellement ?






Tout apprentissage pour avoir quelque peu
d'efficacité doit être expérimenté non pas
par celui qui enseigne mais bien par celui
qui apprend.
Dans notre enfance, nous avons tous connus
ces tristes moments où nous n'allions jamais
assez vite pour lacer nos souliers ou nous
habiller, nos parents en dernier recours le
faisaient à notre place. Je n'ai jamais rien
retenu des choses faites dans l'urgence ou
lorsque l'on me disait que je n'y arriverai
jamais.
Pour les enfants dont l'imagination est un
élément fondamental de leur existence, le
temps n'a pas de consistance, l'essentiel
étant d'engranger les gestes de son autonomie de petit d'homme.
Dès  que le mécanisme est assimilé, c'est la répétition qui provoquera
l'automatisme et la rapidité.
L'urgence n'est vécue que par les adultes dont la vie "active" est
devenue de plus en plus stressante. D'ailleurs, j'entends très souvent
parler du phénomène grandissant des enfants "hyperactifs" : serait-ce
une conséquence alarmante de notre propre quotidien ?
Dans le travail également, il m'est déjà arrivé de vivre cette expression.
Par exemple, lors d'une manipulation sur l'ordinateur : on me prend la
souris et clic, clic, clic.....c'est fini et alors la personne se recule d'un
air satisfait en semblant dire " ça y est, je t'ai montré !". Non maintenant,
toi tu sais à 200% mais moi, je ne sais toujours rien.  Tu es le plus fort,
le plus grand mais moi, je n'ai rien appris.

Nous sommes composés de 2 parties en tant que cellule "une et indivisible"
de l'espèce :
 
            - notre partie "1" qui correspond à notre créativité, nos aptitudes
              à évoluer

           - notre partie "indivisible" étant les liens indéfectibles qui nous
             relient aux autres

Si un constituant vient à manquer, la cellule est incomplète, malade,
déficiente.

Dans le cas de mon exemple, la manière dont la formation est pratiquée
implique la situation suivante :

          - moi : je deviens cellule simplement "indivisible" ce que j'apprends
            ne m'est d'aucune utilité et ne fait que m'apporter de la confusion
            (être seulement indivisible = être invisible)

         -  mon formateur se transforme en cellule uniquement "1", il se
            coupe de l'indivisible, il n'est plus en échange avec la communauté

Ce dernier même s'il croit connaître "le bon bout" de la relation, aujourd'hui,
accepte tacitement  d'en supporter "le mauvais bout" pour lui même , demain.








De plus, "faire à la place de quelqu'un" impose
de tenir 2 places, la sienne et celle de l'autre :
le premier s'épuise et le second se désespère.
Cette situation est inconfortable car elle n'est
pas en adéquation avec nos besoins. Si dans
chacune de nos interactions, nous parvenions
à déterminer où nous en sommes par rapport
à nos vraies envies, nous serions enfin sur le
chemin de notre évolution. A l'instar d'un
spéléologue, descendre en rappel dans notre
corps et à la pile electrique observer comment
notre organisme réagit dans certaines
circonstances : sommes-nous en contrainte
(maux d'estomac, de ventre, mal-être diffus....)
ou complétement décontractés, en osmose ;
de quoi s'alimente-t-on à ce moment précis  : de substances amères, acides
ou appétentes et nutritives ?
Nos besoins sont extrêmement présents dans notre vie de cellule, il n'est
qu'à voir les yeux de quelqu'un à qui on dit "j'ai besoin de toi" : ses yeux
se réveillent, semblent sortir de la torpeur, ce mot lui est bien connu et
se réfère à la partie la plus intime de son individualité. Cela va au delà de
n'importe quel mot d'amour.
Mais gardons-nous de jouer avec ce sentiment vital au risque de nous
perdre nous-mêmes.
D'autre part, "faire à la place de l'autre", c'est empêcher que toute la
communauté avance à un rythme identique. Garder pour soi une
compétence ou une information c'est faire mourir la vie.
Scléroser une équipe de travail ou l'éspèce en lui interdisant de porter
à l'unisson pour transformer et améliorer.
L'omnipotence est excessivement contraignante pour l'omnipotent car il
doit réaliser un effort de tous les jours pour conserver ce pouvoir
(cellule "1"= épuisant) et aussi pour le sujet dominé car il lui devient impossible
de mettre sa créativité en oeuvre (cellule "indivisible"= désespérant)


                     C'EST LA FIN : BON WEEK-END




MY TRANSLATION :  TO DO INSTEAD THE OTHER

This action is always performed in the context of help or
save time and therefore for positive reasons: for good or well-being 

of the other

But what is it really?










All apprenticeship to be somewhat effective 
should not be experienced by the one who 
teaches but rather by the learner.
In our childhood we have known all these 

sad times when we never went fast enough
to tie our shoes or dress ourselves, our 
parents as a last resort did  for us. I've never 
retained of the things made in a  hurry or  
when you told me that I'll never make it. 
For children whose imagination is a 
fundamental  part of their existence, time 
has no substance,  it being essential to 
assimilate the actions of his autonomy 
as a human child. Once the mechanism is understood, it is the repetition that 
cause automatism and speed.
The urgency is experienced by adults with "active" life is become more and 
more stressful. Besides, I hear very often about the growing phenomenon
of "hyperactivechildren : would it an alarming consequence of our own day?
In the work also it happened to me to live this expression. For example, when

manipulation on the computer : it takes me the mouse and click, click, click .....  
it's over and then the person with a satisfied air seeming to say "that's it,  
I showed you".  Not now, you know 200% but I still do not know.  
You are the strongest, the greatest but I have learned nothing.

We are composed of two parts as cell "one and indivisible" of the species:

             - Our part "1" which corresponds to our creativity, our abilities
               to evolve

             - Our part "indivisible" being
unwavering  links that
                connects us to the others members of species

If a component is missing, the cell is incomplete, ill, deficient.


In the case of my example, the way the formation is done involves the 
following situation:

     - Me : I get cell simply "indivisible" what I learned is useless for me and  

       only brings the confusion be only indivisible = unseen

     - My trainer turns into a cell only "1", he cuts himself of the the indivisible,

       he is no longer exchange with the community

This latter even if he believes to know "the right end" of the relationship today 

tacitly to support the "wrong end" for himself tomorrow.



 


However, "to do instead of someone" needed to keep two places, his own and that of the other : the first is exhausted and the second is in despair. 
This is uncomfortable because it is not in adequacy with our needs. If in every interaction, we could determine where we are in relation to our true desires, we would finally on the path of our evolution.
Like a caver, descend with an abseiling rope into our body and with an electric battery observe how our body reacts in certain circumstances : are we under stress (stomach ache, belly ache, discomfort diffuse ....) or completely relaxed, in harmony;what we eat at this time of bitter , acids substances or appetizing and nutritive substances?

Our needs are very present in our lives cell just look at the eyes of someone who is told "I need you" his eyes wake up, look out of the torpor, this word is well known and it refers to the most intimate part of his individuality.  
This goes beyond any word of love.
But let us not play with this vital feeling we risk  to lose ourselves.
Furthermore, "do instead of the other," that is preventing all community advance at the same speed. To keep itself a competence or an information is to kill life.
Fossilized a work tea
m or species by prohibiting the to carry in unison to transform and improve.
Omnipotence is
excessively binding because the omnipotent must make an effort every day to keep the power (cell "1" = exhausting) and also for the dominated subject because he feels the impossibility to put his  creativity at work (cell "indivisible" = despairing)


                                IT IS THE END : GOOD WEEKEND