vendredi 26 juillet 2013

PLACE ! PLACE ! - PLACE ! PLACE !






C'est le mouvement qui agite la foule
s'écartant sur le passage de quelqu'un
d'important, l'ancienne voie royale ouverte
au plus grand nombre pour offrir la
possibilité d'admirer "la" personnalité du
moment, qui ne peut plus se  permettre
d'exister en simple individu.
Extirpée du monde des vivants pour passer
dans celui du virtuel, des médias. Une image
qui s'impose par l'intermédiaire d'un écran
(télé, ordinateur, appareil photo...) et qui
s'imprime dans les têtes, les magazines,
les livres comme l'effigie d'un univers de rêve,
loin de la réalité du quotidien.
Éphémère, elle agonise lorsque l'on ne parle plus d'elle et sa vie n'est plus
remplie que de coups d'éclat ou de scoops extravagants pour se  maintenir
à cette place où il convient de se hausser du cou pour exister, un peu.
Combien de célébrités n'ont pas résisté à cet engouement, cette fièvre venue
de l'extérieur à vivre leur existence par procuration : un rôle taillé sur mesure
et figé sur papier glacé, un monde affligeant de miroirs où il n'y a jamais plus
d'espace personnel.
Certaines en ont perdu la vie, c'est un lourd tribut à payer au succès, elles se
retrouvent dans une spirale qui ne les laisse plus libres d'elles-mêmes.
En effet, en dehors des paparazzis qui les traquent pour alimenter des revues
de plus en plus nombreuses sur leurs frasques, il existe maintenant de
multiples émissions de télévision cherchant à débusquer des nouveaux talents
et il apparaît sans cesse nécessaire de se rappeler au bon souvenir du public,
si elles veulent rester sur une des marches du podium.
Auparavant, on connaissait déjà des publications de ce genre et il y avait aussi
des radios crochets mais il y a eu un coup d'accélérateur impressionnant avec
la crise économique internationale qui s'est confortablement installée sur
plusieurs décennies.
Le monde financier sait bien que lorsque les temps sont trop durs,
misérables, il est indispensable que les populations gardent un semblant
d'espoir et comme il n'est pas question de partager le "pactole", le regard
des masses est dévié vers le joli miroitement des robes en strass, des
spotlights, des jeux d'argent de toutes sortes sans oublier la religion
puisque le sort de chacun atteindra sa plénitude dans l'au delà "si" le
chemin parcouru de son vivant a été assez sordide pour mériter tout ce
merveilleux bonheur à venir.
A ce propos, récemment, j'ai vu le pape au Brésil, là où la population
se soulève et préfère avoir le ventre plein plutôt que de construire les
structures surdimensionnées, jugées indispensables à la prochaine
coupe du monde de football, au  péril de l'économie du pays déjà
fortement éprouvée . Pour ma part, je trouve la coïncidence assez
surprenante.







Cette course frénétique à la notoriété met
notre petite cellule "une et indivisible" (*)
en danger car la nécessité qui lui est faite
dans sa recherche, de mettre une partie de
sa vie en vitrine, l'oblige à entretenir 2 places,
elle devient aussitôt divisible : sécable comme
un comprimé.
Il est déjà  si difficile d'occuper une place
dans la complexité de ses deux composantes,
qu'en avoir une supplémentaire deviendrait
un exploit extraordinaire. Cependant, ce
phénomène de  double place est également
généré par les exigences de la cause. En effet,
pour sortir la majeure partie des gens de la
lassitude de leur quotidien, leur donner une
espérance, en dehors de leur propres besoins
personnels, il est bienvenu de faire miroiter les avantages d'un monde hors du commun (c'est une stratégie de déplacement du regard : au lieu de d'examiner nos appétits intérieurs, nos yeux se portent sur des artifices extérieurs).
Si tout un chacun pouvait mettre oeuvre sa partie créatrice sans restriction,
comme une part inhérente à son individualité, le monde de l'argent perdrait
son pouvoir élitiste et sa propension à choisir le type de société "idéale" pour
l'ensemble de l'espèce.
Je pense qu'il est important de garder à l'esprit qu'en tant qu'être humain nous
communiquons par tous les pores de notre peau et par tous les moyens
connus ou encore ignorés à  nos yeux. Ce microcosme financier, qui est
constitué de petites cellules humaines en perdition, vit si mal son addiction
sans fin à l'argent qu'il montre ainsi son déséquilibre, sa souffrance à travers
sa propre appétence incommensurable (quelque chose qui nourrit apporte la
satiété).
La richesse n'est pas un élément constitutif de la personne, il est extérieur et
travaille à sa propre gloire, la compulsion tient au fait qu'il ne peut pas être
nutritif pour nos appétits essentiellement intérieurs.
Nous portons sur notre dos toutes les désastreuses décisions économiques,
prises au nom du grand capital, au lieu d'entendre ce discours comme un
discours parmi d'autres et de chercher avec l'ensemble de la communauté,
la route qui nous permettrait d'amener le groupe humain vers son évolution
et non sa disparition


(*) je crois que nous sommes tous des cellules "une et indivisible" de la même
espèce et à ce titre nous sommes composés de 2 éléments indissociables :

       - la partie "1" : qui comporte nos aptitudes à nous adapter au mieux à notre
                          environnement

       - la partie "indivisible" : c'est le composant qui nous relie à l'ensemble
                                      des autres membres de l'espèce

Lorsque l'un ou l'autre des constituants est manquant, la cellule est incomplète,
malade.



 ************************   BON WEEK-END   ***************************



MY TRANSLATION



It is the movement that agitates the crowd moving away on the
passing someone important, the old royal road open to largest number to offer opportunity to admire "the" personality of the time, who can no longer afford to exist in single individual. 

Extirpated world of the world of the living to pass in world of the virtual , of the media. 
An image that is edited through a screen (TV, computer, camera ...) and prints in the heads, magazines, books like the effigy of a dream's universe , far from the reality of everyday life.
Ephemeral, is dying when she no longer speaks to her and her life is no longer filled with only strokes of brilliance or extravagant scoops to maintain in that place where it is necessary to raise your neck to exist, a little. 
How many celebrities have not resisted this craze, the fever came outside to live their lives by proxy: a made to measure roleand fixed on glossy paper, a distressing world of mirrors where there are never more personal space.
Some have lost their lives, it is a heavy tribute to pay for success, they trapped in a spiral which does not allow individual freedom. 
Indeed, apart from paparazzi who stalk for supplying more and more journals of their escapades, there are now multiple television seeking to uncover new talent and it is always necessary to remember to the good memory of the public, if they want to stay on the podium. 
Previously, we already knew publications like this and there was also talent shows but there was an impressive boost with international economic crisis that is comfortably installed on several decades.
The financial world knows that when times are too hard,miserable, it is essential that people keep
some hope and as there is no question of sharing the "gold mine", the eyes of the masses is diverted to the pretty dresses very shimmering ,of spotlights, the gambling of all kinds without forgetting religion since the fate of each will reach its fullness in the beyond "if" the traveled path our life was rather sordid to deserve this wonderful future happiness.

In this regard, recently, I saw the Pope in Brazil, where the population rises and prefers to have a full belly rather than build some oversized structures, judged to be indispensable for the next world cup football, at the risk of the country's economy already seriously damaged 
For my part, I find quite incredible this coincidence.













The frantic race to notoriety puts our small cell " one and  indivisible "(*) in danger because the need made to it in its research, to a part of his life on shop windows, obliged to maintain two places, it immediately becomes divisible: scored as a tablet. 
It's already so hard to occupy a place in the complexity of both components that have a supplementary, become an feat extraordinary.
However, this phenomenon of double place is also generated by requirements of the case. In fact, for extracting the major part of the people of weariness of their lives, giving them hope, outside their own personal needs, it is time to make shimmering the advantages of a world outstanding (this is a strategy of a look movement : instead of examining our inner desires, our eyes are on external tricks).
If anyone could use his creative party without restriction, as an inherent part of his individuality, the world of money would lose its elitist power and its propensity to choose the kind of society "ideal" for all of the species.
I think it is important to keep in mind that as human beings we communicate through the pores of our skin and by all means known or unknown to us. This financial microcosm, which is composed of small human cells in destress, lives so bad its endless addiction at the money and it shows its imbalance, suffering through its own immeasurable appetite (something that feeds, brings satiety).
Wealth is not a constituent element of the person, it is outside and works in its own glory, compulsion is because it can not be nutritious for our appetites essentially interior. 
We carry on our backs all the disastrous economic decisions taken in the name of big capital, instead of hearing its speech as a speech among others and seek with the whole community, the road that would allow us to bring the human group to its evolution not its disappearance


(*) I think we are all cells "one and indivisible" in the same species and as such we are composed of two inseparable elements:

           - Part "1", which includes our ability to better adapt to our environment

 
          - The part "indivisible" : this is the component that connects us at all other 

                                            members of the species

When one or the other of the components is missing, the cell is incomplete,sick.




*****************************    GOOD WEEKEND   ****************************

vendredi 19 juillet 2013

ENTRACTE



                                                QUELQUES
                                                    SOME
  PHOTOS
PICTURES
DE
OF
LA
THE
                                                  SOMME 
                                                  SOMME    
                                                        A
                                                       TO
 
                                                    AMIENS
                                                    AMIENS   



 A VENDREDI PROCHAIN ET EXCELLENTE SEMAINE


 NEXT FRIDAY AND GREAT WEEK






vendredi 12 juillet 2013

SE METTRE A LA PLACE DE QUELQU'UN - PUT ONESELF AT THE PLACE OF SOMEONE



Il s'agirait d'échanger de place
afin de vivre un instant à
l'endroit exact où l'autre réside.
Ainsi, il parait plus facile
d'obtenir une vue imprenable
sur son environnement immédiat.
Nous sommes en interaction
instantanée avec toutes les
informations extérieures qui
parviennent jusqu'à son être.
Si nous étions des machines,
nous n'aurions aucune difficulté à collecter,trier, classer, traiter et analyser
toutes ces données, c'est une tâche basique pour un ordinateur.
En tant qu'être humain, nous  possédons des atouts supplémentaires, nous
pouvons non seulement les  quantifier et les qualifier mais également  les
interpréter en les confrontant aux connaissances généralement admises mais
également à notre expérimentation personnelle.
Cependant, malgré tous nos efforts, il nous manquera toujours un élément
incontournable des  différents ressentis : le vécu de l'autre. Ces racines
profondément  ancrées en nous et qui nous font considérer les évènements
de façon étonnante et prendre des  décisions qui semblent parfois incongrues
à nos proches.
C'est pourquoi même des frères et soeurs ayant une enfance commune
auront un regard divergent sur cette période identique car le parcours de
chacun commence au delà de la naissance.
Je pense que dans la plupart des lignées, il existe des fardeaux familiaux,
des missions filiales transmises de génération en génération que nous
endossons lors de notre venue au monde. De plus, nous  naissons
également des attentes des 2 parents qui nous ont conçus.
C'est un second plasma qui nourrit le foetus et dont on ne se débarrasse
pas à l'accouchement.
Par ailleurs se mettre à la place de quelqu'un, revient à occuper 2 places
comme le montre la photo, ce qui est impossible pour la petite cellule
"une et indivisible" de l'espèce (*) car elle deviendrait "divisible".














Il serait si pratique, par exemple, de se mettre
à la place de quelqu'un qui souffre d'une
maladie  et de par notre regard alentour, lui
dire "je sais ce qui te rend malade".
Malheureusement, nos yeux ne portent que
sur la partie visible, la part souterraine,
racinaire nous échappe car il ne s'agit pas de
notre histoire.
Ces liens personnels et familiaux ne peuvent être démêlés et dénoués que par le  malade lui-même, le tissage se trouve à l'intérieur de son propre corps.
Très souvent, une affection se déclenche à partir d'un fait actuel qui ouvre la
porte aux réminiscences d'un évènement du passé lointain.Un nerf resté à vif
dans l'organisme de la personne malade.
De l'extérieur nous ne pouvons appréhender que le moment présent et tenter
de comprendre les raisons de ce mal par rapport à la réalité de l'instant, c'est
un espace temps infime pour un récit débuté depuis bien longtemps.
Un jour, une personne m'a dit que son cancer du sein s'était déclenché à la
date anniversaire où sa soeur avait connu le même problème. Que fête-t-on
ainsi dans cette famille, à cette date ?
Une amie qui ne parvenait pas à avoir d'enfant et qui n'avait pratiquement
pas connu son père : les parents se sont séparés, la maman a gardé l'enfant
et le père est reparti dans son pays,  à l'étranger. Sa mère a refait sa vie et a
eu d'autres enfants. Cette amie a décidé un beau jour de retrouver son père,
avec difficulté, mais elle a réussi et lors de la rencontre son père lui a indiqué
qu'il lui écrivait régulièrement. Elle a compris que c'était sa mère qui jetait les
lettres, pour des motifs qui restent les siens. Peu de temps après son retour,
elle s'est autorisée à avoir 2 filles d'un coup, des jumelles. Je pense qu'enfin,
reconnue comme enfant, elle pouvait elle-même se reproduire.
Le cas  également d'un homme en fauteuil électrique, très mobile car il se
déplace beaucoup et il a 4 filles. Pourquoi que des filles ? Y a-t-il un danger
à se perpétuer en garçon à cause de l'infirmité ? Il faut noter aussi, la
similitude entre être "infirme" et être "infirmé" dans la vie de l'individu.
Pareillement, j'ai vu des peintures où le corps du personnage ou du peintre
lui-même est habité par un autre corps comme s'il n'était pas libre de
lui-même. J'imagine que ce sont, à l'identique, des problèmes dynastiques.
Lorsque que j'essaie de disséquer les situations, je ne porte pas de jugement
sur les attitudes ou les choix de chacun, je tente uniquement de mettre les
choses à plat pour en comprendre la logique. Nous avons très peu
d'informations sur ce relationnel filial et nos systèmes de communication
actuels ne nous permettent pas de repérer cette épine plantée dans le pied
de l'arbre généalogique et de s'en séparer à tout jamais.
Ces quelques cas montrent simplement que la question de la reconnaissance,
et donc de la place, est essentielle pour l'être humain.


(*) nous sommes tous cellule "une et  indivisible" de l'espèce et nous
sommes composés de 2 éléments indissociables :

   - une part "1" qui correspond à notre créativité, notre besoin
     d'évoluion

   - une part "indivisible" qui nous rattache à l'ensemble des autre
     membres de l'espèce



                                          FIN

*********************    BON WEEK-END  *************************

                                                                              














MY TRANSLATION IN ENGLISH  


 






It would exchange place to live for a moment exactly where the other resides. Thus, it seems easier to get a breathtaking view of its immediate environment. 
We are instant interaction with all the information that reach outside his being.
If we were machines, we would have no difficulty in collecting, sort, classify, process and analyze these data, it is a basic job for a computer. 
As human beings, we have additional advantages, we can firstly quantify and qualify them and secondly interpreted them by comparing them with generally accepted knowledge but also our personal experimentation.
However, despite our best efforts, he still missed an element inescapable different feelings: the real-life experience of the other. These deep roots anchored in us and make us consider the events in a way amazing and make decisions that sometimes seem incongruous to our loved ones. 
This is why even brothers and sisters with a common childhood have a divergent view of the same period as the path of everyone starts beyond the birth.
I think in most lines, there are family burdens subsidiaries mission handed down from generation to generation we put on when we came into the world. In addition, we are born also the expectations of two parents who conceived us. 
This is a second plasma that nourishes the fetus which we do not get rid to childbirth.
Furthermore put oneself at the place of someone, is to occupy two places as shown in the photo, which is impossible for the small cell "one and indivisible" of the species (*) because it would become "divisible". 


 

                                                                          



It would be so convenient, for example, to put oneself at the place of someone who suffers from a disease and in our surrounding glance, say to him "I know what makes you sick." Unfortunately, our eyes are on the visible part, the underground part, root escapes us because it is not our history.
These personal and family ties can be unraveled and untangled by the patient himself, weaving is inside his own body. 
Very often, a disease is activated from an actual fact which opens the door to reminiscences of an event from the distant past.
Nerve remained alive in the body of the sick person. 

From the outside we can only understand the present and try to understand the reasons of this evil compared to the reality of the moment, this is a small space of time for a story started long ago. One day, someone told me that her breast cancer had triggered the anniversary date where his sister had experienced the same problem.
What party do you well in this family on that date?

 A friend who could not have children and had virtually not known his father:
the parents separated, the mom has kept the child and the father returned to his country abroad. Her mother has a new life and had other children. This friend decided one day to find his father,with difficulty, but it was successful and during the meeting his father told her he wrote to her regularly. She understood that it was her mother who threw the letters, for reasons that are her own. Shortly after her return, she is allowed to have two girls at once, twin. I think finally, recognized as a child, she could reproduce. 
Also the case of a man in an electric chair, very mobile because he moves a lot and he has four daughters. Why only girls? Will he a danger to perpetuate himself as a boy because of the infirmity? Note also the similarity between being "invalid" and be "invalidated" in his individual life.
Similarly, I've seen paints where the character's body or painter himself is occupied by another body as if he was not free for himself. I guess they are, identically, dynastic problems. 
When I try to dissect situations, I do not judge on attitudes or individual choices, I try only to the things flat to understand the logic. We have very little information on this filial relationship and our communication systems present do not allow us to identify the thorn in the foot family tree and dispose of it forever. 
These few cases simply show that the question of recognition, and therefore the place, is essential to human beings.



 (*) We all cell "one and indivisible" of the species and we are composed of two inseparable elements:

          - a part "1" corresponding to our creativity, our need of evolution

          - a part "indivisible" that connects us to all other members of the species



                                             THE END

**********************        GOOD WEEKEND       *************************

 

vendredi 5 juillet 2013

AVOIR LA BONNE OU LA MAUVAISE PLACE - HAVE THE RIGHT OR THE WRONG PLACE








 AVOIR LA BONNE PLACE   

Cela semble très clair dans notre petit monde.
D'abord, il y a l'expression "une place au
soleil" qui confère à cette situation de la
clarté, de la chaleur...de quoi permettre
à la petite cellule humaine de pousser dans
les meilleures conditions.
Mais c'est aussi l'éclat de l'or qui permet
de s'offrir à peu près tout dans nos
collectivités sauf ce qui correspond
réellement à nos besoins. Il brille de tous
ses feux comme une dent en métal  précieux
dans une bouche, estompant toutes les autres, cariées.
Cette bonne place doit être assez attrayante pour faire envie puisqu'il faut se
battre afin de l'obtenir.
Comment maintenir cette émulation ? L'essentiel est de savoir doser le nombre
de places disponibles pour que l'espoir d'en remporter une, un jour ou l'autre,
ne se transforme pas en désespoir.
Il n'y a pas beaucoup de choix dans les critères mis en exergue par la société,
ce sont le pouvoir, l'argent, les études, la beauté...
En sachant que nous sommes dans une économie marchande et que toutes les
places en relation directe avec cet univers sont de par nature avantagées.
Un exemple : un artiste ,qui met en oeuvre ses capacités de création, va être
largement plus imposé qu'une personne travaillant dans les affaires car ce sont
les pairs mis en place par les rouages du système financier qui décident des lois.
Cependant, malgré tout ses attraits, elle ne semble pas totalement combler les
voeux de ses bénéficiaires. En effet, sous le soleil ambiant, il  existe autant
d'individus en addiction que dans les autres strates de la communauté.
Ce qui me laisse à penser que c'est loin de représenter la panacée universelle.
Voilà de quelle façon j'imagine ce microcosme : pour le reste du groupe humain,
il s'agit d'une glace . Aux yeux des autres, il n'apparait que le côté
miroir, réfléchissant le bonheur et la joie de vivre, alors qu'en fait les "idoles"
sont tapies du côté sans tain, dans l'ombre, à espérer que quelqu'un perce le
rayonnement de la glace pour entendre leurs vraies attentes.


                                                                



LA MAUVAISE PLACE

Dans la mesure où les places
n'ont pas la même valeur, il est
indispensable que la médaille
ait son revers sinon il n'y a
plus de stimuli.
C'est l'existence de la misère
qui donne tout son poids à la
richesse : les contraires se repoussent.
Je visionne actuellement un reportage (*) qui parle de la guerre contre la
drogue aux États unis C'est un problème récurrent et les hostilités semblent
avoir débutés dans les années 60 avec le président Nixon. Mais on apprend
que la population blanche américaine utilisait les drogues (cocaïne, opium,
chanvre...) depuis très longtemps comme des médications sans que cela
ne pose de problème, elles étaient considérées comme palliatif aux difficultés
de la vie.
Les Etats unis ont toujours eu des périodes migratoires où d'autres peuples,
essentiellement de la main d'oeuvre bon marché, sont venus travailler sur des
gros chantiers. C'est au moment où le travail devient en recession que la
chasse à la drogue commence :

              - Les chinois pour l'opium
              - Les mexicains pour la marijuana
              - Les afro-américains pour la cocaïne et toutes les plus récentes

Ainsi on évite de parler de conflit racial.
La migration intérieure de la population noire s'est déroulée dans les années
50, du sud vers le nord pour trouver du travail dans les grandes villes.
Cela a duré une dizaine d'année et une autre crise s'est installée créant les
ghettos et petit à petit, la revente de drogue pour survivre.
Personnellement, je vois 2 intérêts à cette situation, d'une part maintenir une
frange de la population dans la mauvaise place et d'autre part servir des enjeux
économiques pour le monde de l'argent.
Voilà les résultats des mesures prises depuis 50 ans pour lutter contre la drogue :

              - L'argent considérable investit dans cette lutte ne crée aucun emploi
                autre que gardien de prison

             -  Les lois permettent de ne s'attaquer qu'aux petits trafiquants d'où
                le taux d'emprisonnement le plus élévé au monde avec des budgets
                faramineux pour construire des prisons

             -  Dans la police, les primes liées à l'arrestation de délinquant
                détenant de la drogue font que les autres délits deviennent
                peu rémunérateur entrainant une hausse de la criminalité

             -  Il est échangé de la main à la main des millions de dollars
                jamais réinvestis dans l'économie

             -  aucune mesure de réinsertion ou de formation et le dossard
                ancien détenu dans le dos à la sortie de prison. Or tant qu'ils
                n'auront pas la possibilité d'obtenir un travail ils se cantonneront
                aux activités qu'ils connaissent depuis toujours, la consommation
                et la revente

             -  une réserve de dealers potentiels toujours disponible avec les
                frères, les soeurs, les femmes, les enfants restés au ghetto et
                devant survivre.

             -  pendant que l'on parle de la guerre contre la drogue, on aborde
                pas les vraies difficultés du pays

Un des intervenants, médecin, précise que le problème n'est pas de soigner
l'accoutumance à la drogue mais d'enrayer les souffrances de toute une
population laissée pour compte qui utilise la drogue pour oublier.

C'est vraiment l'exemple type d'une mauvaise place qui se perpétue de
génération en génération comme une fatalité incontournable alors qu'elle est
orchestrée.


 (*) Le documentaire a été diffusé le 2 juillet par Arte,
 il s'appelle "les Etats unis et les drogues"


............................................... BON WEEK-END...................................................................




  

MY TRANSLATION 

 


          


HAVE THE RIGHT PLACE


It seems very clear in our little world.
First, there is the phrase "a place in the sun" which gives this situation clarity,warmth ... enough to allow the human small cell
grow in the best conditions. But it is also the

luster of gold can afford just about anything  
in our communities except that which is really 
our needs. It shines in all its glory as a tooth  
metal valuable in a mouth, blurring all the others, decayed. 
The right place must be attractive enough for the motivation to fight to get it.
How to keep this emulation? The essential thing is know how to balance the number of places available for the hope of winning a one day or the other,do not turn into despair. 
There is not much choice in the criteria put forward by society, these are the power, money, education, beauty ...
Knowing that we are in a market economy and all places directly related to this universe are advantaged . An example: an artist who uses his creative abilities, will be more widely imposed that a person working in the business because they are peer set up by the machinery of financial system who decide laws. 
However, despite all its attractions, it does not seem completely fill wishes of its beneficiaries. Indeed, under the ambient sun, there are as individuals in addiction than in other strata of the community.
Which leaves me to believe that this is far from being the universal panacea. 
That's how I imagine this microcosm : for the rest of the human group, it is a mirror. The eyes of others watch the side mirror, reflecting the happiness and joy of life, when in fact the "idols" are hidden side without silvering in the shadows, hoping someone pierces its reflection to hear their true expectations.

                                                                                         






 THE WRONG PLACE

To the extent that the place does not have the same value, it is essential that the medal has its reverse otherwise there is no stimuli. 

It is the existence of misery that gives full weight to the wealth : opposites repel. 
I am currently viewing a reportage (*), which speaks of the war against the  drugs in the United States This is a recurring problem and hostilities seem having begun in the 60s with President Nixon. But we learn the white American population used drugs (cocaine, opium, hemp ...) for a long time as this medication without problem, they were considered palliative to the difficulties of life .
The United States has always been migration periods where other peoples, essentially labor cheap, came to work on large projects. This is when the work becomes in recession that the hunt for the drug begins:

               - Chineses for opium 

               - Mexicans for marijuana
               - Afro-americans for cocaine and all the latest

This prevents talking about racial conflict. 

Internal migration of the black population took place in the years 50, from south to north to find work in the big cities. It lasted ten years, and another crisis was installed creating ghettos and gradually, drug dealing to survive. 
Personally, I see two interests with this situation, on the one hand maintain segment of the population in the wrong place and secondly serve economic issues for the world of money. 
These are the results of actions taken 50 years to fight against drugs:

                  - The considerable money invested in this fight does not create
                     jobs other than a prison guard

                  - The laws allow only tackle small dealers with the result most 

                     High incarceration rate in the world with astronomical budgets 
                     to build prisons

                  - In the policy, the bonus linked to the arrest of delinquent
                    holding of drugs make other crimes become
poorly paid
                    causing an increase in criminality

                  - It was traded from hand to hand millions of dollars never  

                     reinvested in the economy

                 -  Any measures or rehabilitation training and  former inmate 

                    written in the back to release. But they  will not have the ability
                    to get a job so they will remain in the activities they have always 
                    known,consumption and resale

                 -  A reserve of potential dealers always available with brothers, 

                    sisters, women, and children stayed in the ghetto forced 
                    survive.

                 -  While we talk about the war against drugs the real problems  

                    of the country are not addressed

One of the speakers, doctor, says that the problem is not treated addiction to drugs, but to stop the suffering of an entire left behind people who use drugs to forget. 

It really is a typical example of a bad place that continues to generation to generation as an inevitable fate when she is orchestrated.



(*) The documentary was aired on July 2 by Arte
 it's called "the United States and Drugs"



......................................................GOOD WEEKEND.......................................................