vendredi 27 septembre 2013

LA NOTION DE PLACE ELLE-MËME - THE NOTION OF PLACE ITSELF

J'ai tenté de faire le tour de la "place", avec vous, à travers les nombreuses
expressions qui  peuplent notre langue et qui déterminent notre exigence à
en découvrir la teneur exacte. Je vous remercie de m'avoir accompagnée
tout au  long de ces recherches.
Aujourd'hui, dernier jour, c'est moi qui vient vous voir !











Qu'y mettrais-je moi même ?

C'est un lieu non délimité, personnel,
que l'ensemble de l'espèce humaine me
reconnait et dans lequel j'ai tous loisirs
de mettre en oeuvre ma créativité.
Une place existe pour chacune des petites
cellules "une et indivisible" qui composent
 le groupe humain (*).
Il est intéressant de noter que nous créons
des zones dimensionnelles dont nous n'avons
pas conscience mais seulement l'apprentissage par le positionnement de notre
corps dans l'espace que nous occupons, en regardant évoluer les autres
membres de notre communauté.
A titre d'exemple, dans certains pays , lors d'une première rencontre, les
personnes ont des relations très proches et dans d'autres des distances
minimales à respecter. Il y a des codes à connaître en fonction de notre
passage sous telle ou telle latitude du globe. Certaines peuplades font une
accolade ou un baiser de bienvenue, ici, on tend le bras  pour créer un
écartement conventionnel des corps, là on ne supporte pas du tout de
contact physique....Ce sont des normes que nous utilisons sans y penser,
par mimétisme. Je n'avais  jamais songé à cet acte banal de la vie  comme
à une expression collective avant de lire une étude sur le sujet.
J'espère qu'un jour la "place" en sera une également !

Qu'est-ce qui peut nous faire peur dans ce concept de place ?

L'inconnu, bien sûr,car lâcher la proie pour l'ombre n'est pas aisé en
sachant que l'organisation actuelle de la société ne nous octroie que
très peu d'autonomie.
Partout, la crise crée un frein à une véritable indépendance car resserrer
l'emprise économique autour de l'individu afin d'éviter qu'il ne s'arrête et
ne prenne le temps de réfléchir au sens de sa vie, c'est aussi une stratégie
de pouvoir : une main mise sur l'autre. Une autre tactique consiste à faire
comprendre à celui qui aurait la velléité de tourner dans le sens  inverse
des autres que la marginalisation n'est pas un bon choix.
Il n'est qu'à  considérer la situation des personnes trop âgées, des malades,
des SDF.. tous ces hommes et femmes qui  gravitent dans un monde où il n'y
a plus de consommation faute de goût pour cela ou de moyens  et dont on ne
retient que le coût. Actuellement, la polémique sur les camps de "roms",
qui semblent gêner les rouages de la machine politique mais défendent et
préservent la liberté de circulation sur la Terre des Hommes.
Le fait de nous rendre sédentaires, taxables et corvéables à merci ( rien n'a
changé dans les idées depuis le temps les plus reculés sauf peut-être le
vocabulaire utilisé qui a une saveur de modernité...) nous enchaîne à des
choses qui n'ont rien à voir avec nos besoins vitaux. Nous nous éreintons
chaque jour un peu plus pour ce système économique en  perdition et les
bénéfices vont toujours dans les poches d'un  même petit groupe.

 Quel avenir pour la place ? 

Pendant une période plus ou moins longue nous sommes "tuteurés" durant
notre parcours (parents, enseignants...) de hauts murs au milieu desquels
est tracée une route bien droite sur laquelle nous circulons en aveugle.
Pour certains,ces hautes murailles sont ensuite défendues par d'autres acteurs
(la société, le mari, la femme...) qui vont se charger de penser à leur "place".
Ce chemin, je l'ai suivi moi-même pendant un long moment jusqu'au jour où je
suis parvenue, en mettant les livres que je lisais les uns sur les autres, à me
hisser au dessus  de ces fortifications.
J'ai envie de continuer  expérimenter ma vie afin de me rendre compte, ainsi
qu'à vous, de l'immensité de mes, de nos aptitudes d'êtres humains et
continuer à  revendiquer l'égalité et la liberté sur cette planète commune pour
chaque cellule "une et indivisible "  de l'espèce (*).



(*) Je considère que nous sommes tous cellules " 1 et indivisible" de l'espèce,
nous sommes constitués de 2 parties :

    - la partie "1"qui est notre potentiel de créativité,d'évolution nous
      permettant de nous adapter à notre environnement

    - la partie "indivisible" qui nous rattache à l'ensemble des autres
      membres de l'espèce

Si l'un des constituants vient à manquer, la cellule est incomplète,
elle devient malade, déficiente, déséquilibrée.


                                      G°°D BYE


MY TRANSLATION  



I tried to get around the "place" with you through the many expressions that populate which language and which determine our requirement to discover its exact content. Thank you for accompanying me throughout this research. 
Today, the last day, it's me who comes to see you!


 










What I would put  in this concept ?
 

This is not a defined area, personal, that the whole species recognized to me and in which I have all leisure to implement my creativity. There is a place for each of the cells "one and indivisible" of the human group (*). 
It is interesting to know that we create around us dimensional areas of which we are not conscious but simply by learning the positioning of the body in
the space we occupy, looking the other members of the community.

For example, in some countries at a first encounter, people have very close relationships and in the others some distances minimum to respect. There are codes to know based on our passage under such or such latitude of the globe. Some peoples have a hug or a kiss of welcome, here we extend our arm to create a conventional separation of body, there, we do not support at all physical contact .... These are standards that we use without thinking, by imitation. I had never thought of this simple act of life as a collective expression before reading a study on the subject.
I hope someday the "place" will be one too!



What can scare us into this concept of place 

The unknown, of course, because the release the prey for the shadow is not easy in knowing that the present organization of society gives us that very little autonomy. 
Throughout the crisis creates a brake on true independence because strengthen economic influence around the individual in order to prevent he stops and takes the time to reflect on the meaning of his life, it is also a strategy power : a hand put on the other. Another tactic consists in making understand that which would have the inclination to turn in the opposite direction of others that marginalization is not a good choice.
It is only consider the situation of too elderly, the sick, homeless people .. all those men and women who gravitate in a world where there is no more consumption by lack of taste for it or money which we remember the only cost. Currently in France, the controversy over the camps "Roma" seems to impede the mechanics of the political machine but they defend and preserve the freedom of movement of the Earth of humans.
Making us sedentary taxable and exploited at endless (nothing has changed in the ideas from the earliest times except perhaps the vocabulary used which has a flavor of modernity ...) binds us to things that are nothing to do with our basic needs. We tire ourselves each day a little more for this economic system in distress and profits are going always in the pockets of a very small group.


 What future for the place?

 
For a period longer or shorter we are "tutored" in our trip (parents, teachers ...) high walls among whom is drawn a straight road in which we move blindly. 
For some, these high walls are then defended by others (society, the husband, the wife ...) that will be responsible to think about their "place". 
This way, I followed myself for a long time until I have succeeded ,in putting the books I read over each other, to raise me above these fortifications. 
I want to continue my life experience to realize for myself, and to you, the immensity of my, our skills as human beings and continue to claim equality and freedom on this common planet for each cell
"one and indivisible" of the species (*).



(*) I think we are all cells "one and indivisible" of the case, we are made up  
      of 2 parts:

          - The part "1" which is our creative and evolution potential, allowing us to adapt with 

             our environment

          - The part "indivisible" that connects us to all other members of the species

If any component is missing, the cell is incomplete : it becomes sick, defective, unbalanced.




                                            G°°D BYE

vendredi 20 septembre 2013

LA PREMIÈRE PLACE - THE FIRST PLACE

Ah, cette fameuse première place qui jalonne notre route : dès les premiers temps être le premier à marcher, à parler, à faire du vélo,......autant de challenge à remporter aux yeux des autres et qui petit  à  petit vont devenir le leitmotiv de notre vie.













De la prime enfance remonte les souvenirs des carnets de notes à ramener à la maison en fin de trimestre et à faire signer aux parents. En serrant les fesses, certaines fois,
quand les résultats n'étaient pas fameux.
A l'époque de ma grande soeur, il y avait
des prix : prix d'excellence (pour le meilleur
des meilleurs), prix de lecture, de gymnastique...(par matière ensuite).
Or,  il est important pour que la société garde son organisation  actuelle en
strates que les gens et les choses soient bien classifiées en fonction de ses
propres normes. C'est la base de l'inégalité .
Certaines personnes gardent toute leur vie, accroché à elles, un sentiment
d'échec car elles ne réussissaient pas à l'école alors que  l'aptitude à apprendre
est un élément de base de la cellule "une et indivisible" de l'espèce(*). Il s'agit
de  la condition sine qua non de sa  survie, ses capacités à observer, à analyser
son milieu pour mettre en oeuvre son évolution.
De nombreux individus médiocres à l'école, se sont révélés des petits génies
par la suite, ils sont parvenus hors du contexte scolaire et par leur curiosité
naturelle à se servir de leurs compétences innées d'être  humain.
De là à penser que les premiers de la classe ne sont pas les plus intelligents
mais plutôt ceux qui rentreront le plus facilement dans le moule que la société
leur réserve, il n'y a qu'un pas. Je le franchis allégrement étant persuadée que
c'est pour elle le moyen de se préserver de bouleversements trop importants :
une place sur mesure ( de la haute couture ). Nous semblons cantonner dans
le méritoire pour nous faire accroire à des talents exceptionnels alors qu'ils ne
sont qu'originels et je crois que chacun peut y avoir accès.
Dans les entreprises  également,  il devient courant d'afficher les résultats de l'établissement, des succursales en concurrence, des employés en
compétitions incessantes. On nous impose un stress permanent de la première
place pour presser le citron jusqu'à la dernière goutte.
Et les parents qui  rentrent du travail  n'ont aucun mal à transmettre cette
nécessité de 1ère place à leur progéniture puisqu'ils s'en  alimentent encore
eux-mêmes dans leur quotidien.
N'est-il pas temps de s'interroger sur les nombreux suicides dans le milieu du
travail, sur l'apparition de la drogue à l'école (de plus en plus jeune) comme
dans le sport où la question de la première place est prédominante.
Est-ce bien là l'esprit d'une société en évolution ? Je considère que lorsque
tout est quadrillé, fléché de cette manière, l'innovation,  l'imagination devient
captive des limites imposées. L'homme ne supporte pas la stagnation, il a été
créé pour évoluer







Dans ce concept de "première place", il ne
peut y avoir qu'un vainqueur, les autres
sont maillots jaunes mais conservent l'espoir
de se hisser sur  la première marche du
podium au moindre faux pas du champion.
Il y a  tant de bénéfices à rester au sommet
(pour son propre égo et  les avantages
financiers) que cette place est chèrement
défendue par son propriétaire. Avoir son
poids en notoriété, argent, pouvoir, beauté,
intelligence....,une nourriture créée de toutes
pièces de l'extérieur, une alimentation qui
parait insuffisante ou mal appropriée par
les conduites addictives auxquelles elle entraîne à l'image d'un animal  de laboratoire qui appuyant sur un bouton  reçoit à la fois une décharge électrique et de la nourriture confondant avec le temps la souffrance et ses besoins naturels.
Nous voulons être maîtres de notre destin avec des  ingrédients qui ne sont
pas  faits pour notre bonheur comme si nous ne savions pas nous servir  
de notre intellect pour reconnaître ce qui est bon pour  nous ou s'il  était
plus réceptif aux artifices extérieurs qu'à notre propre évolution.
Par contre, notre  organisme semble jouer son rôle de cellule une et
indivisible (*) à la perfection :

    -partie "une" : les différences de morphologies, de couleurs, de coutumes qui
                        sont autant de mutations nécessaires à l'individu pour
                        s'adapter à son environnement

   - partie "indivisible" : nos ancêtres communs car nos venons tous de la même
                                 racine.

Malgré toutes nos connaissances,  notre "suprématie" mentale sur les
autres espèces, nous mourrons encore de faim, de guerres, d'épidémies ,
maintenant de stress de  la vie, de catastrophes naturelles dues au  mauvais
entretien de la planète sur laquelle nous vivons et dont nous avons pris la
gérance au nom de toutes les autres formes de vie.
Comment encore imaginer que nous sommes sur  la bonne route ?
Jusqu'à quand des "experts" parleront-ils à notre place pour nous faire
l'apologie  d'un monde où l'homme, et le vivant en général, n'a plus sa place ?
L'humain me donne l'impression d'avoir une épine plantée dans le pied : son
système économique basé sur l'argent qui devait structurer et améliorer les
choses de sa vie mais qui maintenant a pris le pouvoir en tenant les rênes
de sa survie dans ses mains crochues.
Je plains l'individu qui va se retrouver premier : riche, intelligent, beau  et
puissant mais seul sur une Terre désertifiée.
Croire en nous, ne serait-ce pas plutôt laisser officier notre vraie nature
(nos besoins intimes, vitaux et non pas manufacturés par la société) pour
s'octroyer une réelle liberté d'être ?



(*) je considère que nous sommes tous des cellules "1 et indivisible" de
l'espèce et nous sommes composés de deux éléments inséparables :

     - la part "1" : qui est la partie créatrice de l'individu, celle qui correspond
                           a notre besoin d'évolution

     - la part " indivisible" : qui nous relie à l'ensemble des autres membres
                                       de  l'espèce

lorsque l'une des 2 parties est manquante, la cellule devient malade,
défaillante, déséquilibrée.


             A LA SEMAINE PROCHAINE....

                                      .....POUR DE NOUVELLES AVENTURES




MY TRANSLATION 

 Ah, the famous first place that punctuates our path: from the earliest times to be the first to walk, talk, biking, ...... to win much challenges at the eyes of others and which gradually go become the leitmotif of our lives.


 







From early childhood goes back memories of notebooks to take home at the end of the quarter and to sign parents. Clenching the buttocks, some time when the results were not famous. 
At the time of my big sister, there was Awards: Excellence Award (for the best of the best) prices reading, gymnastics ... (by then matter). 
Indeed, it is important to ensure that the company keeps
its current structure in strata that people and things are well classified according to its own standards. This is the basis of inequality.

Some people keep all their lives, clinging to them, a feeling of failure because they do not succeed in school while learning ability is a base of the cell "one and indivisible" of the species (*). It is the sine qua non condition of survival, its capacity to observe, analyze its environment to implement its evolution. Many mediocre people in school, have proved to be little geniuses later because they have reached by their natural curiosity to use their innate skills of being human.
From there to think that the first of the class are not the most intelligent but those that will enter most easily into the mold that society reserves to them, there is only one step. I happily crossed being convinced that this approach preserves it from substantial changes : a custom-made place (from fashion design). We seem to confine meritorious to make us believe in exceptional talents while they 
they come to our origins and I think that everyone has access to them.
In business, too, it becomes common to display the results of the establishment, of branches in competition, employed in relentless competition.This constant stress of the first place allows squeeze the lemon to the last drop. 
And parents get home from work have no problem to be transmitted this requires first place at their offspring as they still feed themselves in their daily lives.
Is it not time to consider the many suicides in the workplace, on the emergence of the drug at school (increasingly younger) like in sports where the question in the first place is predominant ?
Is this really the spirit of a changing society ? I believe that when all is squared, arrowed this way, innovation, imagination becomes captive of these limits imposed. The human being does not support stagnation, it was created to evolve.


                                                                                    








In this concept of "first place", it may be only one winner, the others are yellow jerseys but keep hope to climb on the top step of podium at the slightest misstep of the champion.There are so many benefits to stay on top (for his own ego and benefits financial) that this place is dearly defended by his owner.
Have his weight into notoriety,money,power,beauty, intelligence .... a food fabricated from the outside, a diet that seems insufficient or improperly appropriated by addictive behavior that it causes like a laboratory animal that pressing a button receives both a shock and food with time confusing the suffering and natural needs.
We want to be masters of our destiny with ingredients that are not made to our happiness as if we did not know we serve our intellect to recognize what is good for us or if it was more receptive to external tricks at our own evolution. However, our body seems to play its role as one cell "one and indivisible" (*) to perfection:

     -part "one" : differences in morphology, colors, customs
                      many mutations are required for the individual to
                      adapt to its environment

    - Part "indivisible" : our common ancestors because our all come from the same 

                                root

Despite all our knowledge, "supremacy" of the mental on the other species, we still die of hunger, wars, epidemics, now the stress of life, natural disasters due to improper maintenance of the planet on which we live and which we took the management in the name of all other life forms.
How even imagine that we are on the right road? 
So when the "experts" they speak for us to make us praise a world where man and living in general, no longer has a place? 
The human makes me the impression of having a thorn in the foot: its economic system based on money that should structure and improve things in his life but now took power in holding the reins its survival in its hands hooked.
I pity the individual who finds himself first: rich, smart, handsome and powerful but only on a desertified Earth. 
Believe in us, would not rather let our true nature officiate (our intimate, vital needs and not these one manufactured by society ) for to grant ourselves a real freedom to be ?

(*) (*) I consider that we are all cells "one and indivisible" of the species and we are composed of two inseparable elements:

      - the part "1" : it is the creative part of the individual, which corresponds 

                           our need of evolution

      - the part "indivisible" : that connects us to all other members of the species

when one of the two parts is missing, the cell becomes ill, fails, unbalanced.



                             AT THE NEXT WEEK ......
 
                                             
......FOR NEW ADVENTURES


vendredi 13 septembre 2013

REPRENDRE LA PLACE DE QUELQU'UN - TAKE THE PLACE OF SOMEONE


Nous connaissons cette expression dans la vie quotidienne lorsqu'une
personne se lève, nous pouvons nous asseoir à sa place mais ce texte
va aborder la place intime, celle qui détermine notre chemin de vie.


  




Il s'agit d'un processus commun dans le contexte familial de reprendre des activités, des habitudes,  des tics, des modes d'existence sans trop nous demander pour quels motifs nous imitons si bien des comportements par trop connus.
Les parents étant avant tout des enseignants, il paraît normal que leur éducation entraîne une similitude dans les agissements de leurs enfants. Cependant, la finalité de la petite cellule "une et indivisible"(*)  de l'espèce est de transcender ses connaissances pour vivre sa propre évolution.
Ces acquis parentaux doivent être expérimentés par  l'enfant afin d'en connaître la teneur exacte et confronter sa validité avec les exigences de son environnement du moment. Ceci va l'aider à trouver l'adéquation lui convenant le mieux pour la suite de son parcours personnel.
C'est la partie "une" de l'individu, sa créativité, qui prend  le relais et  lui permet
de composer ce mélange sophistiqué, entre les données transmises et les
ressentis de ses propres essais, qui lui offrira la possibilité de mettre en
oeuvre ses besoins  particuliers.
Je pense que s'il existe une réticence des géniteurs à octroyer cette forme
de liberté naturelle à leur progéniture, elle démontre qu'eux-mêmes n'en ont
pas bénéficié et ont été maintenus dans des  procédures rapportées et non
pas éprouvées.
Cette rigidité est désastreuse car elle est source de stagnation et de fatigue.
En effet, il est plus facile de nous laisser porter par le courant en profitant
de ce moment d'inertie pour concentrer nos forces à redevenir maître de la
situation que de s'arc-bouter en résistant farouchement à son assaut  qui
accapare toute notre énergie, nous laissant exsangue.
Le pôle positif de nos aptitudes humaines devient pôle négatif. Le changement
se transforme en ennemi : conserver  un savoir antédiluvien entre de hautes
murailles devient plus important que le bonheur de la petite cellule humaine.
Pour quelles raisons ?

                                                                                 

                                                                                       

    



Notre organisme est conçu pour trouver une
solution à ses problèmes, les anticorps qui en
sont la preuve, font un travail fantastique.
Ils sont partie intégrante du potentiel
indispensable pour l'adaptation au biotope
dans lequel nous évoluons.
En conséquence, nous possédons tout
l'arsenal nécessaire à notre bien-être,  il
semble  incompréhensible de ne pas l'utiliser
et même dans certains cas de le rejeter.
Or reprendre la place de quelqu'un, c'est une
action de notre avenir tournée vers le passé,
il est donc inéluctable de renoncer au
préalable  à l'ensemble des dispositions
innées qui  créent notre essor.
L'individu replie ses ailes pour mieux ajuster à son dos, le fardeau  familial dont
il se charge, il abandonne ainsi l'usage de sa partie "une" et se retrouve noyé
dans l'indivisible.
Ces "missions" sont une épine dans le pied de  l'arbre généalogique, un
cheveu dans la soupe dynastique : une difficulté qui n'a pas été résolue
par les générations antérieures, continuant son petit bonhomme de chemin
dans celle de la descendance.
Ce peut être un métier, une maladie, le sentiment de ne pas mériter de vivre,
un style d'existence qui nous enferme dans un schéma.......
Peu de paroles échangées lors de cette passation de relais d'un membre de
la parenté à l'autre car ces obstacles infranchissables et invisibles sont
essentiellement basés sur des non-dits : pas de mots pour dire le nom des
maux.
Par contre, on "parle" souvent dans ces familles de maladies héréditaires
lorsque la lignée est atteinte sur plusieurs générations et génétiques quand
la science n'y comprend plus rien.
Mais qu'en est-il des animaux dont on rapporte qu'ils reproduisent les
maladies de leurs propriétaires : ici, pas d'hérédité, pas de génétiques.
De quoi s'agit-il ?  de mimétisme ? de magie ? de hasard ?
Les animaux sont sous la dépendance d'un maître comme les enfants
ont des maîtres/enseignants (les parents) dont ils sont totalement tributaires.






Cette comparaison m'amène à penser que
nous sommes encore dans l'ignorance  de
l'ensemble des moyens de communication
qui peuvent exister et que nous utilisons à
notre insu. Dans ces échanges familiaux
malheureux, il n'y a ni coupable,ni victime,
mais simplement un espace de
compréhension, une relation parlante et
vivifiante dont nous n'avons pas encore
l'usage, qui reste à découvrir......







(*) je crois que nous sommes tous une cellule "une " et "indivisible"
de l'espèce humaine, composée de 2 parties interdépendantes :

        - la part "une": qui est le coeur de notre créativité, nos  aptitudes
                             à nous adapter, à évoluer

        - la part "indivisible": qui nous relie à l'ensemble des autres membres
                                     de l'espèce

lorsque l'un des 2 élements vient à manquer, la cellule devient défaillante,
malade, déséquilibrée


                       B°N  WEEKEND




MY TRANSLATION




We know this expression in daily life when a person stands up, you can sit in his place but this text will discuss the intimate place, that determines our way life.

 






It is a common process in the family context to take back activities, habits, mannerisms, ways of life without too much ask on what grounds we imitate behavior overly known.
Parents are primarily teachers, it seems natural that education leads to similarity in the behavior of their children. However, the finality of the small cell "and a indivisible "of the case is to transcend his knowledges to live his own evolution.
These parental acquired must be experienced by the child to know the exact content and compare its validity with the requirements of the current environment. This will help him to find the most suitable adequacy for later of his personal path.
This is the "one" of the individual, his creativity, which takes over and allows him to compose this sophisticated mix between the transmitted data and the feelings of his own tests, which provide an opportunity to implement their specific needs. 
I think if there is a reticence of parents to to grant this form of natural liberty their offspring, it shows that they have not benefited from it and have been maintained in reported and not proven procedures.
This rigidity is disastrous because it is a source of stagnation and fatigue. Indeed, it is more easy to let us go with the flow and enjoy the moment of inertia to concentrate our forces to become master of the situation rather than to lean against fiercely and resisting its assault because this last action takes up all our energy, leaving us bloodless. 
The positive pole of our human abilities becomes negative pole. The change turns into enemy : maintain an antediluvian knowledge between high walls becomes more important than the happiness of human small cell.

For what reasons?



 





Our body is designed to find a solution to its problems, antibodies that are proof, do a fantastic job. They are part of the essential potential for adaptation to biotope in which we evolve.
As a result, we have all the infrastructure needed for our well-being, it seems incomprehensible not to use it and in some cases even to reject it. Or take the place of someone, it is an action of our future directed towards the past , it is inevitable to give beforehand to all our innate dispositions that create growth. 
The individual folds its wings to better adjust to his back, the family burden which he is responsible, and he abandoned the use of his party "one" and finds himself drowned in the indivisible.
These "missions" are a thorn in the side of the family tree, a hair in the dynastic soup: a problem that has not been resolved by previous generations, continuing his merry way in one of the offspring. 
It may be a job, illness, the feeling of not deserving to live, a style of life that locks us in an outline .......Few words were exchanged during the transmission of relay from a relationship member to another because these impassable and invisible barriers are essentially based on unspoken: no words to say the name of evils.
However, we "speak" in these families often hereditary diseases when the lineage is reached over several generations and genetic when science does not understand anything. 
But what about animals that are reported to reproduce their diseases owners : here, no heredity, no genetic. What is it? mimicry? magic? chance? 
The animals are under the control of a master like children have masters / teachers (parents) they are totally dependent.






This comparison suggests to me that we are still in ignorance of all the means of communication that may exist and we use without our knowing . 
In these unhappy family exchanges, there is neither culprit nor victim, but simply a space of understanding, speaking and vitalizing relationship which we do not have the use,
to be discovered ......

 








 (*) I think we're all a cell "a" and "indivisible" of the human species, composed of two interrelated parts :

      - the part "one" which is the heart of our creativity, our ability 

                            to adapt,to evolve

      - the part "indivisible" : that connects us to all other members 

                                       of the species

when one of the two elements is missing, the cell becomes defective, sick, unbalanced




                       G°°D WEEKEND

vendredi 6 septembre 2013

CONNAITRE SA PLACE- KNOW HIS PLACE



Le plus difficile est de mettre un nom sur le malaise que nous ressentons. Bien
souvent, il nous arrive de rester soumis à nos tortures plutôt que de penser à
l'amorce d'un changement. Le poids du connu face à la peur de l'inconnu.
Être bloqué dans une certaine position pendant des années, déforme le corps,
l'image de soi , de ses possibles.
Dans ces conditions, du mot liberté nous ne pouvons en savourer le plaisir
que lettre par lettre comme un estomac demeuré trop longtemps affamé
réapprend l'appétit.
Pour moi, cette démarche comporte plusieurs aspects :











LE CONTENANT

Le fait d'envisager la notion de place nous permet d'en ressentir le droit, de l'exiger, de la réclamer, pour qu'elle prenne toute sa dimension pour nous-mêmes et les autres. Nous voilà devenus bâtisseurs, érigeant des plans , songeant à des structures jamais ébauchées même dans les plus beaux de nos rêves.
Notre imagination enfin débridée nous fait découvrir une partie de nous qui a survécu à l'ombre de notre ancienne vie.

Captive depuis très longtemps,  elle a la crainte de déployer ses ailes, de se
considérer souveraine. Les progrès ne sont pas linéaires.
Pour l'instant, quelqu'un a toujours choisi la texture de ce que nous vivions
(parents, conjoint, société....) et pourtant, c'est notre corps que nous y lovons.
Agencerons-nous cette nouvelle place en tissus rares et chatoyants, en coton
doux et confortable, en matière simples et utiles....? Chacun va tâtonner à sa
manière, à son rythme car l'important n'est pas de ne faire aucune erreur mais
de remettre en route un mécanisme lié au besoin de l'intime qui a subsisté à
l'état végétatif jusqu'à présent.
Les échecs sont formateurs si nous savons en retirer la substance, en saisir les
tenants et aboutissants à l'instar d' une étape nécessaire à la compréhension.
Ils deviennent alors une strate enrichissante : le levain de la prochaine réussite.
En prenant soin d'étudier chaque chose comme une expérience personnelle
de nos possibilités et de notre environnement, nous nous dirigeons chaque
jour un peu plus vers une place personnelle, celle de la cellule "une et
indivisible" (*) de l'espèce, celle de notre évolution.



                                                                             


LE CONTENU

Une fois la notion de place adoptée et la structure déterminée, encore faut-il choisir l'ameublement. De quoi allons nous l'alimenter  ?

en moderne : Avec les multiples moyens de
communication et d'expression mis à notre
disposition tout paraît réalisable. Cependant,
la plupart d'entre eux laisse l'autre au loin,
une relation par écran interposé.
Les rapports ne semblent plus charnels et
intimistes mais virtuels et exhibitionnistes.
Le regard de l'autre est devenu l'oeil de la
caméra, un lien particulièrement impersonnel
et froid.

en ancien : Du solide, du  lourd, des matériaux "nobles" qui ont faits leurs
preuves et qui viennent de la nuit des temps. Certains objets oeuvrés dans
des essences rares dont la nature n'a plus que très peu de réserves.
Avec, en prime, la singulière impression de vivre dans le passé. Réconfortés,
comme l'étaient nos pères, par l'assurance d'une grande résistance du matériel
car porté au pinacle de l'investissement s'amortissant dans la durée par de
générations en générations : lucratif et sûr en quelque sorte.

de manière écologique : Une ouverture sur l'inconnu, du naturel, les
nouvelles matières : le carton par exemple. Afin de participer au recyclage,
économiser nos stocks de bois et offrir à ces objets devenus inutiles, une
seconde vie. Rendus solides par une construction utilisant une mise en
oeuvre particulièrement ingénieuse et simple, ils sont modulables en se
prêtant à toutes les formes, ils peuvent ainsi habiller chaque recoin de la place.

Quelque soit notre choix des premiers moments, l'action d'avoir conscientisé
le droit à la place, nous fera analyser les implications de notre option pour la
confronter petit à petit à nos envies réelles, nos besoins vitaux.
A chaque fois que la science connaît des avancées, c'est lors d'un mélange
sophistiqué d'éléments observés, reconnus ainsi que d'autres qui sont le fruit
de la curiosité, de l'expérimentation et de l'imagination d'un individu et ces
découvertes se font souvent par inadvertance quand l'esprit est en liberté,
en récréation (1).
Un peu d'hier et d'aujourd'hui pour sculpter l'avenir.
Je pense qu'il en va de même pour chacun de nous car nous avons
tous les mêmes aptitudes en tant que cellule une et indivisible (*) de
l'espèce humaine, il suffit de croire en nous.


(*) je considère que nous sommes tous cellules "une et indivisible" de l'espèce
humaine et  composés de 2 éléments inséparables :

                  - la partie "une" qui celle de notre créativité, celle qui  participe
                    à notre évolution et à nos capacités d'adaptation à notre milieu

                  - la partie "indivisible" qui nous rattache à  l'ensemble des autres
                    membres de l'espèce

lorsque l'une des 2 composantes vient à manquer, la petite cellule humaine devient
malade, déficiente, déséquilibrée.

(1) " le cri d'Archiméde" un livre passionnant d'Arthur Koestler


()()()()()()()()()()()()()()()()()() BON WEEK-EN()()()()()()()()()()()()()()()() 



MY TRANSLATION



The challenge is to put a name on the discomfort we feel. Although often, we sometimes prefer to remain subject to our torture rather than think of the beginning of a change. It is the weight of the known against the fear of the unknown. 
Be blocked in a certain position for many years, distorts the body, self-image, of his possibilities.
Under these conditions, of the word freedom we can only enjoy the pleasure letter by letter as a  stomach remained hungry too long , learns appetite. 
For me, this approach has several aspects :













THE CONTAINER

The fact to consider the concept of the place allows us to feel the right, to require it , to claim it so that it takes all its dimension for ourselves and others. 

Here we become builders, erecting plans, thinking structures never drafted even in our dreams.
Finally, our imagination unbridled lets us discover a part of us that survived in the shade of our old life.

 Captive for so long, it fears to spread its wings, to considered sovereign. Progress is not linear. 
For now, someone has always chosen the texture that we live (parents, spouse, society ....) and yet it is our body that we coil up .
We will arrange the new place with rare and shimmering fabrics, with cotton soft and comfortable, with simple and useful material ....?
Everyone will grope around his own way, at his own rhythm because the important thing is not to make any mistake but to put in motion a mechanism associated the need of our intimacy that subsisted in a vegetative state so far.
 
Failures are instructive if we know to extract the substance, grasp the ins and outs like a necessary step to understanding. They become an enriching stratum: the leaven of the next success. Taking care to study every thing as a personal experience of our possibilities and of our environment, we move every day a little more towards a personal place, this one of the cell "one and indivisible" (*)of the species, this one of our evolution.


                                                                                                 


                                                                           



 


 THE CONTENT

After adopted the concept of space and defined the structure still need to choose the furniture. What will we feed it
?

in modern : With multiple ways to communication and expression made available to us all seem feasible. However, most of them leaves the other off, relationship interposed by a screen. 
The reports seem more carnal and intimate but virtual and exhibitionists.  The look on the other has become the eye of the camera, especially impersonal link and cold.

 in ancient : From solid, heavy, "noble" materials that have made
proven and come from the dawn of time. Some objects in works rare species whose nature has only very few reservations. 

With a bonus, the unique feeling of living in the past. comforted, as were our fathers, by the assurance of a high strength material. Indeed, it is brought to the pinnacle of the investment by several generations because a good long-term pecuniary report : profit and safer in some way.

in environmentally friendly manner : Opening of the unknown, the natural, the new materials : cardboard for example. To participate in recycling, save our wood stocks and offer these objects become useless , a second life. Solid construction made ​​by using an implementation particularly ingenious and simple, they are flexible suitable for all forms, they can dress up every corner of the place.

Whatever our choice of the first moments, the action raises awareness of having the right of the place, we will analyze the implications of our option for gradually confront with our real desires, our vital needs. 
Every time science is advancing, it is in a mixture sophisticated of elements observed, recognized and others that are the result of curiosity, experimentation and imagination of an individual and the discoveries often occur inadvertently when the mind is free, in recreation (1).
A bit of yesterday and today to sculpt the future. 
I think it is the same for each of us as we all the same abilities as an indivisible cell "one and indivisible" (*) of the human species, it just need to believe in us.

 (*) I think we are all cells "one and indivisible" of the human species and composed of two inseparable elements:

      - The part "one" that one of our creativity, which involved our development and 

        our adaptive capacities to our environment 
  
     - The part "indivisible" that connects us to all other members of the species

when one of the two components is missing, the small human cell becomes sick, poor, unbalanced.

(1) "the cry of Archimedes" a fascinating book by Arthur Koestler




()()()()()()()()()()()()()()()()()() GOOD  WEEKEN()()()()()()()()()()()()()()()()