vendredi 27 septembre 2013

LA NOTION DE PLACE ELLE-MËME - THE NOTION OF PLACE ITSELF

J'ai tenté de faire le tour de la "place", avec vous, à travers les nombreuses
expressions qui  peuplent notre langue et qui déterminent notre exigence à
en découvrir la teneur exacte. Je vous remercie de m'avoir accompagnée
tout au  long de ces recherches.
Aujourd'hui, dernier jour, c'est moi qui vient vous voir !











Qu'y mettrais-je moi même ?

C'est un lieu non délimité, personnel,
que l'ensemble de l'espèce humaine me
reconnait et dans lequel j'ai tous loisirs
de mettre en oeuvre ma créativité.
Une place existe pour chacune des petites
cellules "une et indivisible" qui composent
 le groupe humain (*).
Il est intéressant de noter que nous créons
des zones dimensionnelles dont nous n'avons
pas conscience mais seulement l'apprentissage par le positionnement de notre
corps dans l'espace que nous occupons, en regardant évoluer les autres
membres de notre communauté.
A titre d'exemple, dans certains pays , lors d'une première rencontre, les
personnes ont des relations très proches et dans d'autres des distances
minimales à respecter. Il y a des codes à connaître en fonction de notre
passage sous telle ou telle latitude du globe. Certaines peuplades font une
accolade ou un baiser de bienvenue, ici, on tend le bras  pour créer un
écartement conventionnel des corps, là on ne supporte pas du tout de
contact physique....Ce sont des normes que nous utilisons sans y penser,
par mimétisme. Je n'avais  jamais songé à cet acte banal de la vie  comme
à une expression collective avant de lire une étude sur le sujet.
J'espère qu'un jour la "place" en sera une également !

Qu'est-ce qui peut nous faire peur dans ce concept de place ?

L'inconnu, bien sûr,car lâcher la proie pour l'ombre n'est pas aisé en
sachant que l'organisation actuelle de la société ne nous octroie que
très peu d'autonomie.
Partout, la crise crée un frein à une véritable indépendance car resserrer
l'emprise économique autour de l'individu afin d'éviter qu'il ne s'arrête et
ne prenne le temps de réfléchir au sens de sa vie, c'est aussi une stratégie
de pouvoir : une main mise sur l'autre. Une autre tactique consiste à faire
comprendre à celui qui aurait la velléité de tourner dans le sens  inverse
des autres que la marginalisation n'est pas un bon choix.
Il n'est qu'à  considérer la situation des personnes trop âgées, des malades,
des SDF.. tous ces hommes et femmes qui  gravitent dans un monde où il n'y
a plus de consommation faute de goût pour cela ou de moyens  et dont on ne
retient que le coût. Actuellement, la polémique sur les camps de "roms",
qui semblent gêner les rouages de la machine politique mais défendent et
préservent la liberté de circulation sur la Terre des Hommes.
Le fait de nous rendre sédentaires, taxables et corvéables à merci ( rien n'a
changé dans les idées depuis le temps les plus reculés sauf peut-être le
vocabulaire utilisé qui a une saveur de modernité...) nous enchaîne à des
choses qui n'ont rien à voir avec nos besoins vitaux. Nous nous éreintons
chaque jour un peu plus pour ce système économique en  perdition et les
bénéfices vont toujours dans les poches d'un  même petit groupe.

 Quel avenir pour la place ? 

Pendant une période plus ou moins longue nous sommes "tuteurés" durant
notre parcours (parents, enseignants...) de hauts murs au milieu desquels
est tracée une route bien droite sur laquelle nous circulons en aveugle.
Pour certains,ces hautes murailles sont ensuite défendues par d'autres acteurs
(la société, le mari, la femme...) qui vont se charger de penser à leur "place".
Ce chemin, je l'ai suivi moi-même pendant un long moment jusqu'au jour où je
suis parvenue, en mettant les livres que je lisais les uns sur les autres, à me
hisser au dessus  de ces fortifications.
J'ai envie de continuer  expérimenter ma vie afin de me rendre compte, ainsi
qu'à vous, de l'immensité de mes, de nos aptitudes d'êtres humains et
continuer à  revendiquer l'égalité et la liberté sur cette planète commune pour
chaque cellule "une et indivisible "  de l'espèce (*).



(*) Je considère que nous sommes tous cellules " 1 et indivisible" de l'espèce,
nous sommes constitués de 2 parties :

    - la partie "1"qui est notre potentiel de créativité,d'évolution nous
      permettant de nous adapter à notre environnement

    - la partie "indivisible" qui nous rattache à l'ensemble des autres
      membres de l'espèce

Si l'un des constituants vient à manquer, la cellule est incomplète,
elle devient malade, déficiente, déséquilibrée.


                                      G°°D BYE


MY TRANSLATION  



I tried to get around the "place" with you through the many expressions that populate which language and which determine our requirement to discover its exact content. Thank you for accompanying me throughout this research. 
Today, the last day, it's me who comes to see you!


 










What I would put  in this concept ?
 

This is not a defined area, personal, that the whole species recognized to me and in which I have all leisure to implement my creativity. There is a place for each of the cells "one and indivisible" of the human group (*). 
It is interesting to know that we create around us dimensional areas of which we are not conscious but simply by learning the positioning of the body in
the space we occupy, looking the other members of the community.

For example, in some countries at a first encounter, people have very close relationships and in the others some distances minimum to respect. There are codes to know based on our passage under such or such latitude of the globe. Some peoples have a hug or a kiss of welcome, here we extend our arm to create a conventional separation of body, there, we do not support at all physical contact .... These are standards that we use without thinking, by imitation. I had never thought of this simple act of life as a collective expression before reading a study on the subject.
I hope someday the "place" will be one too!



What can scare us into this concept of place 

The unknown, of course, because the release the prey for the shadow is not easy in knowing that the present organization of society gives us that very little autonomy. 
Throughout the crisis creates a brake on true independence because strengthen economic influence around the individual in order to prevent he stops and takes the time to reflect on the meaning of his life, it is also a strategy power : a hand put on the other. Another tactic consists in making understand that which would have the inclination to turn in the opposite direction of others that marginalization is not a good choice.
It is only consider the situation of too elderly, the sick, homeless people .. all those men and women who gravitate in a world where there is no more consumption by lack of taste for it or money which we remember the only cost. Currently in France, the controversy over the camps "Roma" seems to impede the mechanics of the political machine but they defend and preserve the freedom of movement of the Earth of humans.
Making us sedentary taxable and exploited at endless (nothing has changed in the ideas from the earliest times except perhaps the vocabulary used which has a flavor of modernity ...) binds us to things that are nothing to do with our basic needs. We tire ourselves each day a little more for this economic system in distress and profits are going always in the pockets of a very small group.


 What future for the place?

 
For a period longer or shorter we are "tutored" in our trip (parents, teachers ...) high walls among whom is drawn a straight road in which we move blindly. 
For some, these high walls are then defended by others (society, the husband, the wife ...) that will be responsible to think about their "place". 
This way, I followed myself for a long time until I have succeeded ,in putting the books I read over each other, to raise me above these fortifications. 
I want to continue my life experience to realize for myself, and to you, the immensity of my, our skills as human beings and continue to claim equality and freedom on this common planet for each cell
"one and indivisible" of the species (*).



(*) I think we are all cells "one and indivisible" of the case, we are made up  
      of 2 parts:

          - The part "1" which is our creative and evolution potential, allowing us to adapt with 

             our environment

          - The part "indivisible" that connects us to all other members of the species

If any component is missing, the cell is incomplete : it becomes sick, defective, unbalanced.




                                            G°°D BYE