vendredi 13 septembre 2013

REPRENDRE LA PLACE DE QUELQU'UN - TAKE THE PLACE OF SOMEONE


Nous connaissons cette expression dans la vie quotidienne lorsqu'une
personne se lève, nous pouvons nous asseoir à sa place mais ce texte
va aborder la place intime, celle qui détermine notre chemin de vie.


  




Il s'agit d'un processus commun dans le contexte familial de reprendre des activités, des habitudes,  des tics, des modes d'existence sans trop nous demander pour quels motifs nous imitons si bien des comportements par trop connus.
Les parents étant avant tout des enseignants, il paraît normal que leur éducation entraîne une similitude dans les agissements de leurs enfants. Cependant, la finalité de la petite cellule "une et indivisible"(*)  de l'espèce est de transcender ses connaissances pour vivre sa propre évolution.
Ces acquis parentaux doivent être expérimentés par  l'enfant afin d'en connaître la teneur exacte et confronter sa validité avec les exigences de son environnement du moment. Ceci va l'aider à trouver l'adéquation lui convenant le mieux pour la suite de son parcours personnel.
C'est la partie "une" de l'individu, sa créativité, qui prend  le relais et  lui permet
de composer ce mélange sophistiqué, entre les données transmises et les
ressentis de ses propres essais, qui lui offrira la possibilité de mettre en
oeuvre ses besoins  particuliers.
Je pense que s'il existe une réticence des géniteurs à octroyer cette forme
de liberté naturelle à leur progéniture, elle démontre qu'eux-mêmes n'en ont
pas bénéficié et ont été maintenus dans des  procédures rapportées et non
pas éprouvées.
Cette rigidité est désastreuse car elle est source de stagnation et de fatigue.
En effet, il est plus facile de nous laisser porter par le courant en profitant
de ce moment d'inertie pour concentrer nos forces à redevenir maître de la
situation que de s'arc-bouter en résistant farouchement à son assaut  qui
accapare toute notre énergie, nous laissant exsangue.
Le pôle positif de nos aptitudes humaines devient pôle négatif. Le changement
se transforme en ennemi : conserver  un savoir antédiluvien entre de hautes
murailles devient plus important que le bonheur de la petite cellule humaine.
Pour quelles raisons ?

                                                                                 

                                                                                       

    



Notre organisme est conçu pour trouver une
solution à ses problèmes, les anticorps qui en
sont la preuve, font un travail fantastique.
Ils sont partie intégrante du potentiel
indispensable pour l'adaptation au biotope
dans lequel nous évoluons.
En conséquence, nous possédons tout
l'arsenal nécessaire à notre bien-être,  il
semble  incompréhensible de ne pas l'utiliser
et même dans certains cas de le rejeter.
Or reprendre la place de quelqu'un, c'est une
action de notre avenir tournée vers le passé,
il est donc inéluctable de renoncer au
préalable  à l'ensemble des dispositions
innées qui  créent notre essor.
L'individu replie ses ailes pour mieux ajuster à son dos, le fardeau  familial dont
il se charge, il abandonne ainsi l'usage de sa partie "une" et se retrouve noyé
dans l'indivisible.
Ces "missions" sont une épine dans le pied de  l'arbre généalogique, un
cheveu dans la soupe dynastique : une difficulté qui n'a pas été résolue
par les générations antérieures, continuant son petit bonhomme de chemin
dans celle de la descendance.
Ce peut être un métier, une maladie, le sentiment de ne pas mériter de vivre,
un style d'existence qui nous enferme dans un schéma.......
Peu de paroles échangées lors de cette passation de relais d'un membre de
la parenté à l'autre car ces obstacles infranchissables et invisibles sont
essentiellement basés sur des non-dits : pas de mots pour dire le nom des
maux.
Par contre, on "parle" souvent dans ces familles de maladies héréditaires
lorsque la lignée est atteinte sur plusieurs générations et génétiques quand
la science n'y comprend plus rien.
Mais qu'en est-il des animaux dont on rapporte qu'ils reproduisent les
maladies de leurs propriétaires : ici, pas d'hérédité, pas de génétiques.
De quoi s'agit-il ?  de mimétisme ? de magie ? de hasard ?
Les animaux sont sous la dépendance d'un maître comme les enfants
ont des maîtres/enseignants (les parents) dont ils sont totalement tributaires.






Cette comparaison m'amène à penser que
nous sommes encore dans l'ignorance  de
l'ensemble des moyens de communication
qui peuvent exister et que nous utilisons à
notre insu. Dans ces échanges familiaux
malheureux, il n'y a ni coupable,ni victime,
mais simplement un espace de
compréhension, une relation parlante et
vivifiante dont nous n'avons pas encore
l'usage, qui reste à découvrir......







(*) je crois que nous sommes tous une cellule "une " et "indivisible"
de l'espèce humaine, composée de 2 parties interdépendantes :

        - la part "une": qui est le coeur de notre créativité, nos  aptitudes
                             à nous adapter, à évoluer

        - la part "indivisible": qui nous relie à l'ensemble des autres membres
                                     de l'espèce

lorsque l'un des 2 élements vient à manquer, la cellule devient défaillante,
malade, déséquilibrée


                       B°N  WEEKEND




MY TRANSLATION




We know this expression in daily life when a person stands up, you can sit in his place but this text will discuss the intimate place, that determines our way life.

 






It is a common process in the family context to take back activities, habits, mannerisms, ways of life without too much ask on what grounds we imitate behavior overly known.
Parents are primarily teachers, it seems natural that education leads to similarity in the behavior of their children. However, the finality of the small cell "and a indivisible "of the case is to transcend his knowledges to live his own evolution.
These parental acquired must be experienced by the child to know the exact content and compare its validity with the requirements of the current environment. This will help him to find the most suitable adequacy for later of his personal path.
This is the "one" of the individual, his creativity, which takes over and allows him to compose this sophisticated mix between the transmitted data and the feelings of his own tests, which provide an opportunity to implement their specific needs. 
I think if there is a reticence of parents to to grant this form of natural liberty their offspring, it shows that they have not benefited from it and have been maintained in reported and not proven procedures.
This rigidity is disastrous because it is a source of stagnation and fatigue. Indeed, it is more easy to let us go with the flow and enjoy the moment of inertia to concentrate our forces to become master of the situation rather than to lean against fiercely and resisting its assault because this last action takes up all our energy, leaving us bloodless. 
The positive pole of our human abilities becomes negative pole. The change turns into enemy : maintain an antediluvian knowledge between high walls becomes more important than the happiness of human small cell.

For what reasons?



 





Our body is designed to find a solution to its problems, antibodies that are proof, do a fantastic job. They are part of the essential potential for adaptation to biotope in which we evolve.
As a result, we have all the infrastructure needed for our well-being, it seems incomprehensible not to use it and in some cases even to reject it. Or take the place of someone, it is an action of our future directed towards the past , it is inevitable to give beforehand to all our innate dispositions that create growth. 
The individual folds its wings to better adjust to his back, the family burden which he is responsible, and he abandoned the use of his party "one" and finds himself drowned in the indivisible.
These "missions" are a thorn in the side of the family tree, a hair in the dynastic soup: a problem that has not been resolved by previous generations, continuing his merry way in one of the offspring. 
It may be a job, illness, the feeling of not deserving to live, a style of life that locks us in an outline .......Few words were exchanged during the transmission of relay from a relationship member to another because these impassable and invisible barriers are essentially based on unspoken: no words to say the name of evils.
However, we "speak" in these families often hereditary diseases when the lineage is reached over several generations and genetic when science does not understand anything. 
But what about animals that are reported to reproduce their diseases owners : here, no heredity, no genetic. What is it? mimicry? magic? chance? 
The animals are under the control of a master like children have masters / teachers (parents) they are totally dependent.






This comparison suggests to me that we are still in ignorance of all the means of communication that may exist and we use without our knowing . 
In these unhappy family exchanges, there is neither culprit nor victim, but simply a space of understanding, speaking and vitalizing relationship which we do not have the use,
to be discovered ......

 








 (*) I think we're all a cell "a" and "indivisible" of the human species, composed of two interrelated parts :

      - the part "one" which is the heart of our creativity, our ability 

                            to adapt,to evolve

      - the part "indivisible" : that connects us to all other members 

                                       of the species

when one of the two elements is missing, the cell becomes defective, sick, unbalanced




                       G°°D WEEKEND

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