vendredi 21 juin 2013

GAIN DE PLACE - SAVING OF SPACE

Petit rangement de printemps dans la quantité de choses qui nous entourent

et nous assaillent. Il existe plusieurs tactiques dans ce domaine.






         PAR LE VIDE

Je jette tout par dessus bord sans aucun
ménagement ou demi mesure. Je suis
agacée par ce fatras qui m'encombre et
dont je n'ai pas le temps de goûter la
teneur.
Je suis heureuse de mettre au rebut et de
faire de la place pour me permettre de
mieux profiter de mon espace.
J'oublie pour un moment les raisons qui
m'ont amené à garder cet amoncellement,
je suis toute à la joie de repartir à zéro : c'est
le printemps, le soleil brille, plus rien ne m'est
impossible.
Si je me retournais sur le passé, je verrais  que cela fait de nombreuses années
que je recommence le même stratagème qui aboutit inéluctablement à un
résultat identique : je collectionne de retour objets et émotions jusqu'à ne plus
pouvoir bouger, une sorte d'addiction sans fin comme si je rejouais sans cesse
la même partie.
Je ne garde aucun souvenir des évènements à l'image d'une terre aride
et desséchée, qui ne retient plus l'eau, je suis en catastrophe naturelle :
plus rien ne m'alimente.










 PAR L'EXTENSION


Je ne parviens pas à me
séparer de quoi que ce soit,
la totalité de mes avoirs me
paraît nécessaire ou me sera
utile un jour, j'en suis persuadée.
Je suis environnée, voire cernée de toutes parts et plutôt que de mourir étouffée, j'en viens à penser que je pourrais bien les pousser un peu du pied, sur la place d'à côté, par exemple, qui semble par contraste si vide.
Et si en plus par cet acte, je peux remplir de joie la vie de quelqu'un
avec mon surplus, j'ai la satisfaction de faire un heureux supplémentaire.
Je vais donc apporter, petit à petit, mon fouillis chez cet autre, sans lui
demander son avis, en espérant qu'il accepte ou qu'il y trouve une solution.
Je me nourris sans exclusive de l'ensemble des choses qui passent à portée
de ma main, sans vrai appétit, simplement dans une action compulsive de
remplissage qui m'entraîne à déborder de ma place.
Je sais que je suis en manque de quelque chose et je tente de le combler par
le volume plus que par la qualité car, pour l'instant, je suis incapable de juger
des apports de chacun de ces nutriments.



     


        PAR L'ÉCOLOGIE

Difficile de sortir de cette société de
consommation qui nous impose ses
diktats marchands. Nous les relayons
dans nos têtes et dans notre vie de
tous les jours en automatisme d'achats
que nous capitalisons dans notre
environnement immédiat.
Pour consommer, nous sommes
obligés d'avoir de l'argent : pour acquérir
de plus en plus, nous travaillons de plus
en plus dur et longtemps. Ce mécanisme
nous empêche de savourer pleinement
les objets dont nous sommes possesseurs.
Et si notre avenir, la clé du problème était inverse : il y aurait moins de gens
très riches et des milliards de gens heureux.
L'écologie consisterait à ne garder que ce qui nous est vraiment utile, faire
table rase de tout le reste. Cette même activité appliquée à notre être : savoir
écouter chacun de nos besoins personnels, nous servir de notre expérience
passée pour mettre à jour les fondements de notre nouvelle vie à venir.
Le système économique basé sur la surconsommation de bien est arrivé à un
point de non retour par les  amoncellements de déchets imputrescibles et les
gaz nocifs qui se répandent partout dans la nature et dont la planète se secoue
de plus en plus violemment.
En détruisant notre seul lieu d'habitation, nous sommes la seule espèce à
programmer, sciemment, son extinction pour sauvegarder un lamentable
morceau de papier : l'argent.



     .........A LA SEMAINE PROCHAINE...........BON WEEK END.....





MY TRANSLATION : SAVING OF SPACE
 
Small storage of Spring in the amount of things which surround us and assail us. There are several tactics in this matter.
 
                                                             




                  


                      VACUUM





I throw everything overboard without mercy or half measure. I irritated by this rubbish that clutters me and I do not have time to become familiar with the content. I am happy to discard and make room for me to take better advantage of my place. I forget for a moment the reasons that led me to keep this accumulation, I'm all the joy of a fresh start: it's spring, the sun shines, nothing is impossible.
If I turned on the past, I would see that this is many years I repeated the same strategy that inevitably leads to a same result: I collect objects and emotions back until I could not move , a sort of endless addiction like a constantly game over 
I do not remember any of the events like a barren land and desiccated, which no longer holds water, I am in natural disaster : nothing feeds me.




 






 EXPANSION

I can not separate myself from anything, all of my possessions seem necessary or will help me one day, I am sure.

I'm surrounded or besieged on all sides and rather
than died stifled, I come to think that I might push them a little with my foot, on the place next door, for example, which seems to contrast so empty. 
And if more by this act, I can bring joy into someone's life  with my surplus, I have the satisfaction of making an extra happy. I will bring gradually, my clutter at this time without him ask his opinion, hoping he accepts it or find me a solution. 
I feed without exception of all the things that pass within reach of my hand, no real appetite, just a compulsive action filling causing me to go beyond my place. 
I know I'm missing something and I try to fill it with volume more than quality because, for the moment, I am unable to judge contributions of each of these nutrients






      THE ECOLOGY

 


Difficult to exit the consumer society which imposes its commercial diktats. We are relaying them in our heads and in our lives daily in automatism of purchases that we capitalize on our immediate environment. For consume, we have to need money : to buy more, we work harder and harder and longer. This mechanism prevents us from fully enjoying the objects which we are owners.And if in our future, the problem's key was the opposite: there would be fewer people very rich and billions of people happy.
 Ecology is to keep only what we are really useful, and banish all the rest. This same activity applied to our being : know  listen to each of our individual needs, use our experience past to update the foundation of our new life to come. 
The economic system based on the consumption of goods has reached a point of no return by accumulations of waste rot proof and noxious gases that spread everywhere in nature and that the planet rejects more and more violently. 
By destroying our only place of residence, we are the only species to  program, deliberately, our extermination to save a dismal piece of paper: the money.
 


         .................AT THE NEXT WEEK.................HAPPY WEEKEND...........




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