vendredi 14 juin 2013

RESTER A SA PLACE - REMAIN IN HIS PLACE




Dans notre monde, cela s'apparente à de la
paralysie. Une vie standardisée que rien ne
vient jamais enrichir.
Que n'a-t-on dit sur le métro-boulot-dodo :
ce lieu clos, replié sur lui même, qui fait
de nous des robots en attendant de nous
remplacer par de vraies machines.
Notre système économique et les
personnes qui en tirent les ficelles s'en
servent pour créer un espace de toutes les
confusions.
En effet, pour ce dernier nous ne sommes
que des pions posés sur un grand échiquier,
il convient de rester en place tant que les
systèmes financiers le souhaitent et il faut
apprendre à bouger dans le sens désiré quand
les entreprises se mettent à délocaliser, par exemple.
Dans ce cas là, l'inertie n'est plus au programme et ce qui était bon hier, devient obsolète du jour au lendemain. Il est nécessaire de se déraciner au plus
vite, sans demander son reste, et en disant "merci" pour la sauvegarde
de son emploi.
Mais cette situation va à l'encontre de la nature humaine qui a ses besoins
propres dont le respect de la personne. C'est la raison pour laquelle,
il y a tant de maladies : lorsque la communication ne peut  plus être établie
par la parole ("maladie" = "mal à dire" selon Jacques Salomé), c'est le
corps qui parle en dernier ressort. Il est notre ange gardien, celui qui
connaît sur le bout des doigts nos vraies attentes et nous les rappellent.
Je vous fais partager une expérience vécue : pendant tout un temps, je faisais
des sinusites à répétitions, tout le haut de ma tête était rempli de mucosités
pendant une dizaine de jours à chaque fois. Jusqu'au moment où un mot
m'est venu à l'esprit : "encombrée".
Je me suis aperçue que je n'étais pas seulement envahie de miasmes mais
aussi "encombrée" de propos ou de pensées que je n'avais pas pu rendre
ou discuter.
A partir du moment où j'ai conscientisé ce phénomène lorsque je sentais
venir une crise, je repensais aux jours précédents en essayant de mettre à
l'extérieur les choses non résolues, qui avec le temps formaient une sorte
de pus qui envahissait les canaux de ma tête, en parlant avec la personne
ou en les mettant par écrit, pour les faire sortir quelque soit la manière.
Je n'ai plus de sinusite.
Il me paraît tout à fait anormal que nos anticorps nous abandonnent en cours
de route sauf si nous leur donnons notre accord en raison de la nécessité à
solutionner un problème. Il s'agit avant tout d'une communication
interne.
Quand on licencie une personne : on la coupe de la vie professionnelle
et sociale qu'elle connaît le mieux, on réduit ses revenus d'une façon
drastique, on installe la peur du lendemain pour elle et sa famille ou
si elle est un peu âgée, une désespérance infinie car le marché du
travail est inexistant.
Comment croire qu'avec tout ce qui lui arrive, l'individu puisse rester
en bonne santé. Il est une cellule "une et indivisible" de l'espèce (*)
mis au monde pour être en évolution mais tout d'un coup sa route est
jalonnée de régression, il est mis sur le banc de touche de sa communauté.




SAVOIR RESTER A SA PLACE

C'est en usage dans certains milieux de la
société.
La classification des personnes se fait dès
le plus jeune âge par le choix des écoles,
privées en général, des lieux fréquentés
où le droit d'entrée  est prohibitif afin que
tout le monde ne puisse y accéder.
En ce qui concerne la stratification de
la collectivité, il est souvent question de
l'Inde avec les Intouchables mais nous
aussi nous avons nos ségrégations basées
sur les revenus de chacun.
Nous pourrions croire que cette classe
agit pour le bien-être de sa progéniture,
la mettre à l'abri de prédateurs quand il me semble que le loup est déjà à
l'intérieur de la bergerie.
Pour couper court aux pensées "subversives" qui pourraient les contaminer,
on les condamne à l'isolement ou du moins à rester entre eux.
L'argent est un "dieu" exigeant qui fait payer cher ses adeptes : corps et âmes,
pas moins. Cette caste a besoin de petits soldats pour continuer à défendre
les places fortes du monde de la finance.
Le système économique adopté leur demande des sacrifices sur l'autel du
grand capital, "leurs rejetons", qui devront devenir des boucliers en cas
de conflit avec ceux qui n'ont plus rien
Ces enfants sont élevés à la manière militaire, à l'extérieur de la communauté
pour apprendre les valeurs de leur groupe, et avec des oeillères comme
les chevaux de trait : ne pas aller à droite, ne pas aller à gauche......aller tout
droit sans réfléchir.
Il ne faut surtout pas qu'ils conçoivent leurs propres faim et soif de l'existence
sous peine d'exclusion de leur parenté. Il s'agit là encore d'un fardeau
familial.

Voilà ce que représente "rester à sa place" pour moi : une photo en négatif,
l'absence d'autonomie et de vie. En sachant que j'imagine la place comme
un espace unique et inaliénable pour chacun, ce sont les situations (emplois,
relations amoureuses, habitats....) qui devraient être evolutifs.


                      A BIENTÔT ET BON WEEK END



(*) Je considère que nous sommes tous cellules " 1 et indivisible" de l'espèce,
nous sommes constitués de 2 parties :

    - la partie "1"qui est notre potentiel de créativité,d'évolution nous
      permettant de nous adapter à notre environnement

    - la partie "indivisible" qui nous rattache à l'ensemble des autres
      membres de l'espèce

Si l'un des constituants vient à manquer, la cellule est incomplète,
elle devient malade, déficiente, déséquilibrée.



MY TRANSLATION IN ENGLISH : REMAIN IN HIS PLACE





In our world, this is akin to the paralysis. 
A standardized life that nothing ever  
comes disturbed. What has not been told  
the "metro-work-sleep": this enclosed 
area, folded on itself, making us robots  
waiting to be replace with real machines. 
Our economic system and people who 
pull the strings use it to create a space 
for all confusion.
Indeed, for this latter we are only pawns 
placed on a large chessboard, it should 
stay in place until financial systems want 
it and we must to learn how to move in 
the desired direction when companies start 
to delocalize, for example.
In this case, the inertia is no longer in the program and what was good yesterday becomes obsolete overnight. It is necessary to uproot ourselves the most quickly, without seek our  rest, and saying "thank you" for backup of our employment.

But this situation goes against human nature which has its own needs including the respect for the person. This is why, there are so many illnesses : when communication can not be established by speech  ("disease" = "hard to say" according to Jacques Salome), it is the body that speaks in the
last resort. It is our guardian angel, it knows our real expectations and reminds them to us. I am sharing a lived experience: for quite a while, I was of recurrent sinusitis, all the top of my head was full of mucus for ten days each time
Until a word came to my mind : "congested".
I realized that I was not only invaded but miasmas as "to be encumbered by" of words or thoughts that I was not able to return or discuss. As from moment I raises awareness this phenomenon when I felt an attack coming, I thought back to the previous days trying to put outside the unresolved things, which over time formed a kind of pus that filled the canals of my head, talking to the person or putting them in writing, to get them out whatever way. 
Now, I have no longer sinusitis.
It seems quite unusual that we abandon our antibodies during the road except we give them our agreement because of the need to solve a problem. It is first and foremost an internally communication. 
When you dismisses a person : she is cut off from professional and social life that she knows the best, her revenues are reduced in a manner drastic, fear of the future is installed for herself and her family or if she is a little old, endless despair because the market work is non-existent.
How can we believe that with all that happens to him, the individual may remain healthy. It is a cell "one and indivisible" of the species (*) born into the world to be evolving but suddenly
his road is punctuated  with the regression, he is outlawed from his community.








LEARN TO REMAIN IN HIS PLACE

It is used in some areas of society. The classification of people is done at an early age by the choice of private schools generally,
places frequented where the entry fee is prohibitive ensure that everyone can not access it. 

Regarding the stratification of community, it is often a question of India with the Untouchables but we also have our segregation based on incomes of each. 
We might think that this class is for well being of its offspring,
remove them into safety from predators when it seems to me that the wolf is already inside the sheepfold.
 

To cut short to the "subversive" thoughts that could contaminate them they are condemned in solitary confinement or at least to remain together. 
Money is a requiring "god" that makes pay dearly for its followers: body and soul, not less. This caste has need little soldiers to continue defending the strongholds from the world of finance. 
The economic system adopted requires sacrifices of them upon the altar of big capital, "their youngsters" who will become shields in case of conflict with those who have nothing.
These children are brought up in a military way, outside of the society to learn the values ​​of their group, and with blinders as the workhorses : do not go right, do not go left ...... go all right without thinking. 
It should not especially they conceive their own hunger and thirst for existence under threat of exclusion from their relationship. This is still a familial burden.

This is what is "remain in his place" for me : a shadow of oneself , the absence of autonomy and  life.Knowing that I imagine the place as a unique and inalienable space for each , these are the situations (jobs, love relationships and housing....) should be dynamically evolving.

             
                      SOON AND GOOD WEEKEND

 

(*) I think we are all cells "one and indivisible" of the case, we are made up  

of 2 parts:

          - The part "1" which is our creative and evolution potential, allowing us to adapt with 

             our environment

          - The part "indivisible" that connects us to all other members of the species

If any component is missing, the cell is incomplete : it becomes sick, defective, unbalanced.





 
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