vendredi 28 juin 2013

RESERVER SA PLACE - RESERVE HIS PLACE







Cet acte est très couramment
utilisé dans la vie quotidienne.
En échange d'un supplément
à acquitter ou non, on s'offre
un siège dans un moyen de
transport ou dans une salle
de spectacle qui ne sera qu'à
soi, si tout va bien, le jour "J".
Le fait de payer par avance, de prévoir ses déplacements et ses loisirs de
plus en plus tôt, permet aux structures accueillantes de prévoir le nombre
d'entrées ou d'organiser l'affluence mais elle présente aussi  l'avantage de
responsabiliser l'acheteur car s'il change d'avis ou s'il a un contretemps,sa
place est remboursée seulement en  partie ou perdue pour toujours.
La personne se sent ainsi obligée d'aller jusqu'au bout de sa démarche coûte
que coûte.
Ce phénomène fait disparaître, peu à peu, l'envie de dernière minute, cet
espace temps qui est en adéquation avec nos besoins. La planification exigée
nous contraint à nous projeter dans le futur sans vivre la spontanéité du
moment présent.
Le système marchand nous habitue à accepter plusieurs concepts :

                - qu'il y a un prix à payer pour avoir quelque chose

                - que nos désirs doivent être programmés

                - rien de bon ne se vit dans l'immédiat

Et toujours cette notion de devoir effectuer une action pour obtenir une place.
Un amalgame se construit, lentement mais sûrement dans les têtes, entre
les différents sens du mot "place" :

              - Cette place à prévoir est à acheter ? à louer ? En tout cas,
                elle ne semble pas m'être due....

              - De quoi parle-t-on : d'un siège ou de mon espace personnel ?







Notre système économique
permet toutes les dérives
puisqu'il est basé sur une élite
qui s'octroie les privilèges de
son choix. Il n'y a aucune
raison  que la question de
place y échappe, bien au
contraire, car c'est l'élément
déficient dans le monde de l'argent.
Ce que vous ne concevez pas pour les autres, vous ne pouvez pas le concevoir pour vous-même donc cette place nécessaire à la vie, comme tout ce qui les entoure n'a de valeur que si elle a un coût et ils l'achètent. Pour eux, pour leurs enfants, leurs relations dans un petit monde clos où ils tournent en rond (cela me fait toujours penser à un petit aquarium !).
L'appât du gain, ce qui approvisionne les rouages de cette gigantesque
machine, a remplacé leur part d'indivisible (*). Au lieu de se nourrir de
façon énergétique, en évolution dans leur créativité comme cellule humaine,
 ils entretiennent quelque chose de stérile qui ne travaille qu'à sa propre gloire.

C'est la raison pour laquelle, il n'y a jamais d'assouvissement car tant que nous
n'alimentons pas nos besoins réels, nous restons sur notre faim.
Nous devenons comme des souris de laboratoire : nous appuyons sur le
bouton "Money", puisque nous ne connaissons que celui là, pour avoir
quelques graines.
Vivant en cage, nous n'avons pas la liberté d'explorer d'autres manières
de nous restaurer, nous survivons dans un univers de stimuli orchestrés.

Pour ma part, je ne pense pas le monde en places réservées ou à réserver
car ces mécanismes vont à l'encontre de toute créativité qui a besoin de
liberté pour s'exprimer.
Je considère cette place comme unique, inaliénable et due à chacune des
cellules "une et indivisible"(*) de l'espèce humaine.
Ces sont les situations vécues (travail, habitat, vie amoureuse...) qui devraient
être en mouvance pour que nous puissions toujours enrichir notre existence en
évolution, de nouvelles expériences.

J'imagine que cela pourrait rallumer l'étincelle de vie dans nos yeux trop
souvent éteints.


               ....................BON WEEK-END ENSOLEILLE !.....................
                            

(*) je crois que nous sommes tous une cellule "1 et indivisible" de l'espèce.
Elle est composée de 2 éléments :

   - la partie "1" : qui correspond à notre besoin de créativité en tant
     qu'individu programmé pour l'évolution

   - la partie "indivisible" : qui traduit le lien indéfectible avec l'ensemble
     des autres membres de l'espèce

Lorsqu'un des constituants vient à manquer, la cellule devient défaillante,
malade, déséquilibrée.














MY TRANSLATION : RESERVE HIS PLACE









 This attitude is very commonly used in daily life. In exchange for an additional to be paid or not, it offers a seat in a means of transportation or
in a playhouse that will be only ours, if all goes well, the "D" day.
The act of paying in advance to predict his movements and leisure,  earlier and earlier, that allows at the welcoming structures to provide the number of entries or organize the influx, but it also offers the advantage to give some responsibilities at the buyer because if he changes his mind or if he has a setback,his place is only partially repaid or lost forever. The person feels so forced to go through with the process whatever happens

Gradually, this phenomenon leads to the disappearance of the last minute envy, this space-time which is in keeping with our needs. The mandatory planning requires us to projecting ourselves into the future without to live the spontaneity of the moment.
The commodity system accustoms us to accepting  several concepts:

                                   - There is a price to pay for something

                                   - That our desires must be programmed

                                   - Nothing good to live in the immediate

And always this notion of having to perform an action to get a place. 

An amalgam is being built, slowly but surely, in the minds between the different meanings of the word "place":

                     - This expected place is to buy? for rent? In any case,
                        it does not seem to belong to me Free

                     - What are we talking about : a seat or my personal space?




                                           






Our economic system allows any abuses since it is based on an elite which provides itself  the privileges of its choice. There is no reason that the question of place escapes , on the contrary, because it is the element deficient
What you can not conceive for others, you can not design it for yourself like that place necessary to life,  everything around them has value only if it has a cost and they must to buy it . For them, their children, their relations in a small enclosed world where they go round and round (it always makes me think of a small aquarium!).
The lure of profit, which supplies the wheels of this gigantic machine has replaced their indivisible portion (*). Instead to eat energetic food for the evolving of their creativity as  human cell, they maintain a  sterile thing that works only its own glory.

This is why there are never  appeasement as long as we do not feed   our real needs, we remain unsatisfied.
We become like laboratory mice, we press on the "Money" button, since we know this one, for have some seeds.
Living in a cage, we do not have the freedom to explore other ways to restore us, we survive in a world of stimuli orchestrated.

For my part, I do not think the world with a reservation or reserved places because these mechanisms are against  any creativity which needs freedom to express itself.
I consider this place as unique , inalienable and due to each cells "one and indivisible" (*) of the human species.
These are the real-life situations (work, home, love life ...)which should be fast moving, so we can always enrich our  lives in evolving of new experiences.

I imagine it could rekindle the spark of life in our eyes too often dull.



                           ...................HAPPY WEEKEND...............................



(*) I think we're all a cell "one and indivisible" of the species. It is composed of two elements:

                          - The part "1" which is our need for creativity
                            as an individual programmed for the evolution


                         - The part "indivisible" : that reflects the unbreakable link with all
                            the other members of the species

When one of the components is missing, the cell becomes defective, sick, unbalanced.


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