vendredi 12 juillet 2013

SE METTRE A LA PLACE DE QUELQU'UN - PUT ONESELF AT THE PLACE OF SOMEONE



Il s'agirait d'échanger de place
afin de vivre un instant à
l'endroit exact où l'autre réside.
Ainsi, il parait plus facile
d'obtenir une vue imprenable
sur son environnement immédiat.
Nous sommes en interaction
instantanée avec toutes les
informations extérieures qui
parviennent jusqu'à son être.
Si nous étions des machines,
nous n'aurions aucune difficulté à collecter,trier, classer, traiter et analyser
toutes ces données, c'est une tâche basique pour un ordinateur.
En tant qu'être humain, nous  possédons des atouts supplémentaires, nous
pouvons non seulement les  quantifier et les qualifier mais également  les
interpréter en les confrontant aux connaissances généralement admises mais
également à notre expérimentation personnelle.
Cependant, malgré tous nos efforts, il nous manquera toujours un élément
incontournable des  différents ressentis : le vécu de l'autre. Ces racines
profondément  ancrées en nous et qui nous font considérer les évènements
de façon étonnante et prendre des  décisions qui semblent parfois incongrues
à nos proches.
C'est pourquoi même des frères et soeurs ayant une enfance commune
auront un regard divergent sur cette période identique car le parcours de
chacun commence au delà de la naissance.
Je pense que dans la plupart des lignées, il existe des fardeaux familiaux,
des missions filiales transmises de génération en génération que nous
endossons lors de notre venue au monde. De plus, nous  naissons
également des attentes des 2 parents qui nous ont conçus.
C'est un second plasma qui nourrit le foetus et dont on ne se débarrasse
pas à l'accouchement.
Par ailleurs se mettre à la place de quelqu'un, revient à occuper 2 places
comme le montre la photo, ce qui est impossible pour la petite cellule
"une et indivisible" de l'espèce (*) car elle deviendrait "divisible".














Il serait si pratique, par exemple, de se mettre
à la place de quelqu'un qui souffre d'une
maladie  et de par notre regard alentour, lui
dire "je sais ce qui te rend malade".
Malheureusement, nos yeux ne portent que
sur la partie visible, la part souterraine,
racinaire nous échappe car il ne s'agit pas de
notre histoire.
Ces liens personnels et familiaux ne peuvent être démêlés et dénoués que par le  malade lui-même, le tissage se trouve à l'intérieur de son propre corps.
Très souvent, une affection se déclenche à partir d'un fait actuel qui ouvre la
porte aux réminiscences d'un évènement du passé lointain.Un nerf resté à vif
dans l'organisme de la personne malade.
De l'extérieur nous ne pouvons appréhender que le moment présent et tenter
de comprendre les raisons de ce mal par rapport à la réalité de l'instant, c'est
un espace temps infime pour un récit débuté depuis bien longtemps.
Un jour, une personne m'a dit que son cancer du sein s'était déclenché à la
date anniversaire où sa soeur avait connu le même problème. Que fête-t-on
ainsi dans cette famille, à cette date ?
Une amie qui ne parvenait pas à avoir d'enfant et qui n'avait pratiquement
pas connu son père : les parents se sont séparés, la maman a gardé l'enfant
et le père est reparti dans son pays,  à l'étranger. Sa mère a refait sa vie et a
eu d'autres enfants. Cette amie a décidé un beau jour de retrouver son père,
avec difficulté, mais elle a réussi et lors de la rencontre son père lui a indiqué
qu'il lui écrivait régulièrement. Elle a compris que c'était sa mère qui jetait les
lettres, pour des motifs qui restent les siens. Peu de temps après son retour,
elle s'est autorisée à avoir 2 filles d'un coup, des jumelles. Je pense qu'enfin,
reconnue comme enfant, elle pouvait elle-même se reproduire.
Le cas  également d'un homme en fauteuil électrique, très mobile car il se
déplace beaucoup et il a 4 filles. Pourquoi que des filles ? Y a-t-il un danger
à se perpétuer en garçon à cause de l'infirmité ? Il faut noter aussi, la
similitude entre être "infirme" et être "infirmé" dans la vie de l'individu.
Pareillement, j'ai vu des peintures où le corps du personnage ou du peintre
lui-même est habité par un autre corps comme s'il n'était pas libre de
lui-même. J'imagine que ce sont, à l'identique, des problèmes dynastiques.
Lorsque que j'essaie de disséquer les situations, je ne porte pas de jugement
sur les attitudes ou les choix de chacun, je tente uniquement de mettre les
choses à plat pour en comprendre la logique. Nous avons très peu
d'informations sur ce relationnel filial et nos systèmes de communication
actuels ne nous permettent pas de repérer cette épine plantée dans le pied
de l'arbre généalogique et de s'en séparer à tout jamais.
Ces quelques cas montrent simplement que la question de la reconnaissance,
et donc de la place, est essentielle pour l'être humain.


(*) nous sommes tous cellule "une et  indivisible" de l'espèce et nous
sommes composés de 2 éléments indissociables :

   - une part "1" qui correspond à notre créativité, notre besoin
     d'évoluion

   - une part "indivisible" qui nous rattache à l'ensemble des autre
     membres de l'espèce



                                          FIN

*********************    BON WEEK-END  *************************

                                                                              














MY TRANSLATION IN ENGLISH  


 






It would exchange place to live for a moment exactly where the other resides. Thus, it seems easier to get a breathtaking view of its immediate environment. 
We are instant interaction with all the information that reach outside his being.
If we were machines, we would have no difficulty in collecting, sort, classify, process and analyze these data, it is a basic job for a computer. 
As human beings, we have additional advantages, we can firstly quantify and qualify them and secondly interpreted them by comparing them with generally accepted knowledge but also our personal experimentation.
However, despite our best efforts, he still missed an element inescapable different feelings: the real-life experience of the other. These deep roots anchored in us and make us consider the events in a way amazing and make decisions that sometimes seem incongruous to our loved ones. 
This is why even brothers and sisters with a common childhood have a divergent view of the same period as the path of everyone starts beyond the birth.
I think in most lines, there are family burdens subsidiaries mission handed down from generation to generation we put on when we came into the world. In addition, we are born also the expectations of two parents who conceived us. 
This is a second plasma that nourishes the fetus which we do not get rid to childbirth.
Furthermore put oneself at the place of someone, is to occupy two places as shown in the photo, which is impossible for the small cell "one and indivisible" of the species (*) because it would become "divisible". 


 

                                                                          



It would be so convenient, for example, to put oneself at the place of someone who suffers from a disease and in our surrounding glance, say to him "I know what makes you sick." Unfortunately, our eyes are on the visible part, the underground part, root escapes us because it is not our history.
These personal and family ties can be unraveled and untangled by the patient himself, weaving is inside his own body. 
Very often, a disease is activated from an actual fact which opens the door to reminiscences of an event from the distant past.
Nerve remained alive in the body of the sick person. 

From the outside we can only understand the present and try to understand the reasons of this evil compared to the reality of the moment, this is a small space of time for a story started long ago. One day, someone told me that her breast cancer had triggered the anniversary date where his sister had experienced the same problem.
What party do you well in this family on that date?

 A friend who could not have children and had virtually not known his father:
the parents separated, the mom has kept the child and the father returned to his country abroad. Her mother has a new life and had other children. This friend decided one day to find his father,with difficulty, but it was successful and during the meeting his father told her he wrote to her regularly. She understood that it was her mother who threw the letters, for reasons that are her own. Shortly after her return, she is allowed to have two girls at once, twin. I think finally, recognized as a child, she could reproduce. 
Also the case of a man in an electric chair, very mobile because he moves a lot and he has four daughters. Why only girls? Will he a danger to perpetuate himself as a boy because of the infirmity? Note also the similarity between being "invalid" and be "invalidated" in his individual life.
Similarly, I've seen paints where the character's body or painter himself is occupied by another body as if he was not free for himself. I guess they are, identically, dynastic problems. 
When I try to dissect situations, I do not judge on attitudes or individual choices, I try only to the things flat to understand the logic. We have very little information on this filial relationship and our communication systems present do not allow us to identify the thorn in the foot family tree and dispose of it forever. 
These few cases simply show that the question of recognition, and therefore the place, is essential to human beings.



 (*) We all cell "one and indivisible" of the species and we are composed of two inseparable elements:

          - a part "1" corresponding to our creativity, our need of evolution

          - a part "indivisible" that connects us to all other members of the species



                                             THE END

**********************        GOOD WEEKEND       *************************

 

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