vendredi 20 septembre 2013

LA PREMIÈRE PLACE - THE FIRST PLACE

Ah, cette fameuse première place qui jalonne notre route : dès les premiers temps être le premier à marcher, à parler, à faire du vélo,......autant de challenge à remporter aux yeux des autres et qui petit  à  petit vont devenir le leitmotiv de notre vie.













De la prime enfance remonte les souvenirs des carnets de notes à ramener à la maison en fin de trimestre et à faire signer aux parents. En serrant les fesses, certaines fois,
quand les résultats n'étaient pas fameux.
A l'époque de ma grande soeur, il y avait
des prix : prix d'excellence (pour le meilleur
des meilleurs), prix de lecture, de gymnastique...(par matière ensuite).
Or,  il est important pour que la société garde son organisation  actuelle en
strates que les gens et les choses soient bien classifiées en fonction de ses
propres normes. C'est la base de l'inégalité .
Certaines personnes gardent toute leur vie, accroché à elles, un sentiment
d'échec car elles ne réussissaient pas à l'école alors que  l'aptitude à apprendre
est un élément de base de la cellule "une et indivisible" de l'espèce(*). Il s'agit
de  la condition sine qua non de sa  survie, ses capacités à observer, à analyser
son milieu pour mettre en oeuvre son évolution.
De nombreux individus médiocres à l'école, se sont révélés des petits génies
par la suite, ils sont parvenus hors du contexte scolaire et par leur curiosité
naturelle à se servir de leurs compétences innées d'être  humain.
De là à penser que les premiers de la classe ne sont pas les plus intelligents
mais plutôt ceux qui rentreront le plus facilement dans le moule que la société
leur réserve, il n'y a qu'un pas. Je le franchis allégrement étant persuadée que
c'est pour elle le moyen de se préserver de bouleversements trop importants :
une place sur mesure ( de la haute couture ). Nous semblons cantonner dans
le méritoire pour nous faire accroire à des talents exceptionnels alors qu'ils ne
sont qu'originels et je crois que chacun peut y avoir accès.
Dans les entreprises  également,  il devient courant d'afficher les résultats de l'établissement, des succursales en concurrence, des employés en
compétitions incessantes. On nous impose un stress permanent de la première
place pour presser le citron jusqu'à la dernière goutte.
Et les parents qui  rentrent du travail  n'ont aucun mal à transmettre cette
nécessité de 1ère place à leur progéniture puisqu'ils s'en  alimentent encore
eux-mêmes dans leur quotidien.
N'est-il pas temps de s'interroger sur les nombreux suicides dans le milieu du
travail, sur l'apparition de la drogue à l'école (de plus en plus jeune) comme
dans le sport où la question de la première place est prédominante.
Est-ce bien là l'esprit d'une société en évolution ? Je considère que lorsque
tout est quadrillé, fléché de cette manière, l'innovation,  l'imagination devient
captive des limites imposées. L'homme ne supporte pas la stagnation, il a été
créé pour évoluer







Dans ce concept de "première place", il ne
peut y avoir qu'un vainqueur, les autres
sont maillots jaunes mais conservent l'espoir
de se hisser sur  la première marche du
podium au moindre faux pas du champion.
Il y a  tant de bénéfices à rester au sommet
(pour son propre égo et  les avantages
financiers) que cette place est chèrement
défendue par son propriétaire. Avoir son
poids en notoriété, argent, pouvoir, beauté,
intelligence....,une nourriture créée de toutes
pièces de l'extérieur, une alimentation qui
parait insuffisante ou mal appropriée par
les conduites addictives auxquelles elle entraîne à l'image d'un animal  de laboratoire qui appuyant sur un bouton  reçoit à la fois une décharge électrique et de la nourriture confondant avec le temps la souffrance et ses besoins naturels.
Nous voulons être maîtres de notre destin avec des  ingrédients qui ne sont
pas  faits pour notre bonheur comme si nous ne savions pas nous servir  
de notre intellect pour reconnaître ce qui est bon pour  nous ou s'il  était
plus réceptif aux artifices extérieurs qu'à notre propre évolution.
Par contre, notre  organisme semble jouer son rôle de cellule une et
indivisible (*) à la perfection :

    -partie "une" : les différences de morphologies, de couleurs, de coutumes qui
                        sont autant de mutations nécessaires à l'individu pour
                        s'adapter à son environnement

   - partie "indivisible" : nos ancêtres communs car nos venons tous de la même
                                 racine.

Malgré toutes nos connaissances,  notre "suprématie" mentale sur les
autres espèces, nous mourrons encore de faim, de guerres, d'épidémies ,
maintenant de stress de  la vie, de catastrophes naturelles dues au  mauvais
entretien de la planète sur laquelle nous vivons et dont nous avons pris la
gérance au nom de toutes les autres formes de vie.
Comment encore imaginer que nous sommes sur  la bonne route ?
Jusqu'à quand des "experts" parleront-ils à notre place pour nous faire
l'apologie  d'un monde où l'homme, et le vivant en général, n'a plus sa place ?
L'humain me donne l'impression d'avoir une épine plantée dans le pied : son
système économique basé sur l'argent qui devait structurer et améliorer les
choses de sa vie mais qui maintenant a pris le pouvoir en tenant les rênes
de sa survie dans ses mains crochues.
Je plains l'individu qui va se retrouver premier : riche, intelligent, beau  et
puissant mais seul sur une Terre désertifiée.
Croire en nous, ne serait-ce pas plutôt laisser officier notre vraie nature
(nos besoins intimes, vitaux et non pas manufacturés par la société) pour
s'octroyer une réelle liberté d'être ?



(*) je considère que nous sommes tous des cellules "1 et indivisible" de
l'espèce et nous sommes composés de deux éléments inséparables :

     - la part "1" : qui est la partie créatrice de l'individu, celle qui correspond
                           a notre besoin d'évolution

     - la part " indivisible" : qui nous relie à l'ensemble des autres membres
                                       de  l'espèce

lorsque l'une des 2 parties est manquante, la cellule devient malade,
défaillante, déséquilibrée.


             A LA SEMAINE PROCHAINE....

                                      .....POUR DE NOUVELLES AVENTURES




MY TRANSLATION 

 Ah, the famous first place that punctuates our path: from the earliest times to be the first to walk, talk, biking, ...... to win much challenges at the eyes of others and which gradually go become the leitmotif of our lives.


 







From early childhood goes back memories of notebooks to take home at the end of the quarter and to sign parents. Clenching the buttocks, some time when the results were not famous. 
At the time of my big sister, there was Awards: Excellence Award (for the best of the best) prices reading, gymnastics ... (by then matter). 
Indeed, it is important to ensure that the company keeps
its current structure in strata that people and things are well classified according to its own standards. This is the basis of inequality.

Some people keep all their lives, clinging to them, a feeling of failure because they do not succeed in school while learning ability is a base of the cell "one and indivisible" of the species (*). It is the sine qua non condition of survival, its capacity to observe, analyze its environment to implement its evolution. Many mediocre people in school, have proved to be little geniuses later because they have reached by their natural curiosity to use their innate skills of being human.
From there to think that the first of the class are not the most intelligent but those that will enter most easily into the mold that society reserves to them, there is only one step. I happily crossed being convinced that this approach preserves it from substantial changes : a custom-made place (from fashion design). We seem to confine meritorious to make us believe in exceptional talents while they 
they come to our origins and I think that everyone has access to them.
In business, too, it becomes common to display the results of the establishment, of branches in competition, employed in relentless competition.This constant stress of the first place allows squeeze the lemon to the last drop. 
And parents get home from work have no problem to be transmitted this requires first place at their offspring as they still feed themselves in their daily lives.
Is it not time to consider the many suicides in the workplace, on the emergence of the drug at school (increasingly younger) like in sports where the question in the first place is predominant ?
Is this really the spirit of a changing society ? I believe that when all is squared, arrowed this way, innovation, imagination becomes captive of these limits imposed. The human being does not support stagnation, it was created to evolve.


                                                                                    








In this concept of "first place", it may be only one winner, the others are yellow jerseys but keep hope to climb on the top step of podium at the slightest misstep of the champion.There are so many benefits to stay on top (for his own ego and benefits financial) that this place is dearly defended by his owner.
Have his weight into notoriety,money,power,beauty, intelligence .... a food fabricated from the outside, a diet that seems insufficient or improperly appropriated by addictive behavior that it causes like a laboratory animal that pressing a button receives both a shock and food with time confusing the suffering and natural needs.
We want to be masters of our destiny with ingredients that are not made to our happiness as if we did not know we serve our intellect to recognize what is good for us or if it was more receptive to external tricks at our own evolution. However, our body seems to play its role as one cell "one and indivisible" (*) to perfection:

     -part "one" : differences in morphology, colors, customs
                      many mutations are required for the individual to
                      adapt to its environment

    - Part "indivisible" : our common ancestors because our all come from the same 

                                root

Despite all our knowledge, "supremacy" of the mental on the other species, we still die of hunger, wars, epidemics, now the stress of life, natural disasters due to improper maintenance of the planet on which we live and which we took the management in the name of all other life forms.
How even imagine that we are on the right road? 
So when the "experts" they speak for us to make us praise a world where man and living in general, no longer has a place? 
The human makes me the impression of having a thorn in the foot: its economic system based on money that should structure and improve things in his life but now took power in holding the reins its survival in its hands hooked.
I pity the individual who finds himself first: rich, smart, handsome and powerful but only on a desertified Earth. 
Believe in us, would not rather let our true nature officiate (our intimate, vital needs and not these one manufactured by society ) for to grant ourselves a real freedom to be ?

(*) (*) I consider that we are all cells "one and indivisible" of the species and we are composed of two inseparable elements:

      - the part "1" : it is the creative part of the individual, which corresponds 

                           our need of evolution

      - the part "indivisible" : that connects us to all other members of the species

when one of the two parts is missing, the cell becomes ill, fails, unbalanced.



                             AT THE NEXT WEEK ......
 
                                             
......FOR NEW ADVENTURES


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