vendredi 9 août 2013

CHERCHER SA PLACE - SEARCH FOR HIS PLACE

                                                                                                                                                    



 En conscience

C'est tout d'abord l'évolution
de l'état d'esprit de l'individu
qui lui permet d'appréhender
la notion de "place". Il se met
en quête lors d'un déséquilibre
entre son vécu immédiat et ses
nécessités personnelles, vitales.
                     


 Je conçois un être humain à plusieurs dimensions :

     - ce que l'on voit ou ce que l'on a pu disséquer
       depuis les temps les plus reculés et qui existe                - l'intellect
       de manière tangible (représenté par des organes             - le corps
       identifiés)

    - ce qui nous échappe encore, la partie                              - l'inconscient,
      immatérielle, invisible                                                      (ou l'âme )

Les études menées sur la mécanique humaine nous ont permis de mettre en
oeuvre des nourritures extérieures sophistiquées pour les parties organiques
connues et reconnues :

       - la pensée : l'école , l'éducation, l'information, les mass médias...

       - le corps : les aliments, les vêtements , les soins , le sport...

Cependant ces apports, avant d'être nutritifs, doivent d'abord être rentables.
Nous ressemblons à ces oies ou ces canards gavés de force : le mécanisme
naturel du foie de l'animal est dénaturé, pour des raisons commerciales,
et c'est un organe malade, qui a vécu la souffrance qui nous régale les jours
de fête.
En effet, la société marchande nous alimente en fonction de ses propres
impératifs du moment car la finalité n'est pas notre bien être, ni celle de
l'humanité mais la pérennité ou la survie d'un système économique (toujours
cette hégémonie du non vivant sur le vivant).
Seul l'inconscient a échappé aux scalpels et aux rationalisations : c'est
l'électron libre, celui qui résiste à l'asservissement.
Cet insoumis, irréductible, incorruptible, insaisissable, incontrôlable...moi, je
l'appelle notre ange gardien, cet  endroit est le dépositaire de nos gênes de
survie (en tant que cellule de l'espèce), il agit comme un bienheureux filtre
qui tire la sonnette d'alarme quand notre entité est en danger. C'est le lieu
le plus anciennement intime et naturel de notre personne, celui de notre
sauvegarde.
Freud,  dans son livre sur "la psychopathologie de la vie quotidienne" en a
fait maintes fois l'expérience, tous nos actes sont parfaitement réfléchis :
lapsus de toutes sortes (oraux, écrits), actes manqués, oublis... Ils sont
l'expression "irrépressible" d'un problème et plus généralement d'une
communication réprouvée par le conscient, lui-même alimenté par un
relationnel édicté par la société.
Je pense que les besoins prennent naissance dans l'inconscient jusqu'à se
faire entendre par la conscience lorsque nous n'acceptons plus d'être une
marchandise dont on choisit la destination.
C'est dans cette démarche que s'inscrit la recherche de sa place.






En actions

C'est une prospection qui n'est pas simple
à envisager quand tout nous pousse à rester
statique  (emploi, logement, famille, crédits...)
Malheureusement,  la société ne conçoit la
mobilité qu'en fonction de ses exigences
économiques.
Dans cette vie, sans cesse en rotation,
il devient difficile de prendre du temps
pour réfléchir à ses envies.
Dans un article sur le stress, il était
conseillé de consacrer rien  que 3 minutes
par jour  pour penser à soi. Cela parait tout
à fait possible et pourtant j'en ai fait l'expérience lorsque je travaillais, sans y arriver.
Peut-être la peur de découvrir quelque chose : une part de moi-même en oubli, m'apercevoir que j'avais d'autres faims et me trouver dans l'obligation de les réaliser pour ne pas me perdre.
Cependant, mes besoins ont cheminé cahin-caha car c'est une année entière
que je me suis offerte et en bouquet final : le reste de ma vie.
Dans mon  histoire, mon initiative est longtemps restée inconsciente pour
ne pas effrayer mon conscient conditionné et mon entourage proche
pour qui tout mouvement de ma part conduit à une remise en cause de
sa propre inertie.
A cet égard, le film  "into the wind" de Sean Penn est une belle illustration
de réalisation personnelle même si la fin semble triste, le regard heureux
du personnage est suffisamment éloquent. Vivre intensément ses propres
choix demeure le meilleur moyen de mettre en oeuvre sa part de créativité
en tant que cellule "une et indivisible" de l'espèce (*) pour libérer notre
imagination sans limite, le coeur de notre évolution comme être humain.
Je prends pour exemple ce que je connais, un peu, les mots : depuis le temps
que  nous les utilisons, les croisons, les entrecroisons, les mêlons, ils se
réinventent chaque jour pour créer de nouvelles idées dans une infinitude de
possibilités, un kaléidoscope sans fin.
Je crois qu'il en va de même pour chaque chose. La faculté de penser, de
nous exprimer et d'agir en toute autonomie pourrait être la libération d'une
énergie inconnue et bienfaisante pour l'ensemble de la communauté humaine.


(*) je considère que nous sommes tous des cellules "1 et indivisible" de
l'espèce et nous sommes composés de deux éléments inséparables :

     - la part "1" : qui est la partie créatrice de l'individu, celle qui correspond
                           a notre besoin d'évolution

     - la part " indivisible" : qui nous relie à l'ensemble des autres membres
                                       de  l'espèce

lorsque l'une des 2 parties est manquante, la cellule devient malade,
défaillante, déséquilibrée.


§§§§§§§§§§§§§      BON WEEK-END A TOUS      §§§§§§§§§§§§§





MY TRANSLATION IN ENGLISH



 In all conscience
                                                                      

This is firstly the changing state of mind of the individual that allows him to understand the notion of "place". He starts looking at an imbalance between his immediate experience  

and his personal and vital necessities.    





I conceive a human being in several dimensions:

           - What we see or what we could dissect  since the             

             most remote times and which exists in a tangible                      - the intellect           
             way (represented by the organs identified)                               - the body                                       
         - Which still escapes us the part                                                 - the unconscious,            immaterial, invisible                                                                    (or the soul)          

the studies conducted on human mechanics allowed us to implement sophisticated foods for the organic parts known and recognized:

                          - Thought : school, education, information, mass media ...

                          - Body : food, clothing, health care, sports ...


However, these intake before being nutritious, must first be profitable. We are like these ducks and these geese force-fed : the natural mechanism of their
livers is distorted, for commercial reasons, and it is a diseased organ, which lived suffering that treats us the festive days.
Indeed, the market society feeds us according to its own imperatives of the moment because the finality is not our well being nor that of humanity but the sustainability and survival of an economic system (always the hegemony of non-living on the living). 
Only the unconscious escaped the scalpel and rationalizations : it is a free electron, one that resists enslavement.
 This rebellious, irreducible, incorruptible, elusive, uncontrollable ... I call our guardian angel, this place is the depositary of our survival's genes (as cell of species) , it acts as a blessed filter that sounds the alarm when our body is in danger. This is the place the most intimate and natural formerly known of ourselves, the one of our safeguard.
Freud, in his book on "the psychopathology of everyday life" has done many times experience, all our actions are fully thoughtful : lapse of any kind (oral, written), subconsciously deliberate mistake, oversights ... they are the expression "irrepressible" of a problem and more generally a communication
frowned upon by the conscious, itself fed by a relational enacted by the society. 

I think the needs are born in the unconscious until they be heard by consciousness when we no longer accept to be a merchandise of which you choose the destination. 
It is in this process that the search for his place comes.


 





 Into action

This is a prospecting that is not easy to consider when everything encourages us to remain static (employment, housing, family, credits ...) 

Unfortunately, the company designs mobility only in terms of its economic demands. 
In this life, constantly in rotation, it becomes difficult to take timeto reflect on their desires. In an article on stress, it was advised to spend just 3 minutes a day to think about yourself. It seems quite possible and yet I made experience when I was working, without success.
 Perhaps the fear of discovering something, a part of myself in oblivion realize that I had other hungers and find myself obliged to achieve, not to risk losing me.

However, my needs have walked chugging because it is a full year that I offered myself and final flourish : the rest of my life. 

In my story, my initiative has long been unconscious for not to scare my conditioned conscious and my close entourage to which any movement on my part led to a questioning of its own inertia.

In this respect, the film "Into the wind" Sean Penn is a good example personal achievement even if the end seems sad, happy look of the personage speaks for itself. Intensely live his own choices, is the best way to implement his share of creativity as a cell "one and indivisible" of the species (*) to release our limitless imagination, the heart of our evolution as a human being. 
Take, for example, I know a little, the words from the time that we use them , cross them , intersect them , mix them, they are reinventing every day to create new ideas in an infinitude of opportunities, an endless kaleidoscope.
I believe it's the same for everything. The ability to think, express ourselves and act independently could be the release of an unknown and beneficial energy for the whole human community .
 

(*) I consider that we are all cells "one and indivisible" of the species and we are composed of two inseparable elements:

      - the part "1" : it is the creative part of the individual, which corresponds 

                           our need of evolution

      - the part "indivisible" : that connects us to all other members of the species

when one of the two parts is missing, the cell becomes ill, fails, unbalanced.


§§§§§§§§§§§§§      GOOD WEEKEND AT ALL      §§§§§§§§§§§§§














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