vendredi 31 mai 2013

SE FAIRE UNE PLACE - MAKE ONESELF A PLACE



Depuis la plus tendre enfance, nous sommes
notés, jugés, calibrés pour savoir quelle
étiquette nous coller dans le dos comme
un fruit sur l'étal du boutiquier.
Même les enfants en maternelle, pour
lesquels on ne peut pas utiliser le classement
numérique ou  alphabétique, sont "estimés"
par des couleurs plus ou moins vives ou
des symboles différemment sympathiques
pour qu'ils comprennent ce que l'on
attend d'eux.
Ensuite, cela nous accompagne tout au long
de notre vie, tel un boulet que l'on traîne au
pied.
Cette expression explique que la place ne va
pas de soi et qu'il n'y en aura pas pour tout le monde. Elle met en avant un ordre
basé sur le mérite (véritables compétences ou relations), il va falloir montrer
ses aptitudes, mettre de l'huile de coude ou faire fonctionner son réseau de
connaissances.
Cette place donne une impression de combat et décrit l'obligation d'un effort
personnel par le verbe d'action qui l'escorte. Elle laisse imaginer qu'il faut
savoir jouer des coudes pour sortir la tête de la cohue, accepter les conditions
d'une vie à l'image des chaises musicales.
Il est souvent très intéressant de se pencher sur l'utilisation des mots, des
expressions du moment car elles véhiculent beaucoup d'informations sur les
nouvelles missions qui nous incombent et les troubles qu'elles  occasionnent
dans notre vie.
Je prends l'exemple des jeux télévisés où certains candidats sont appelés le
"maillon faible" , ce n'est pas aussi tranché que gagnant ou perdant car on
parle maintenant de personnes "non fiables", en qui nous ne pouvons pas avoir
confiance, alors qu'il ne s'agit que d'un jeu, est-il utile d'avoir recours à ces
termes de jugement et de mépris ?
D'autres sont évincés en fonction de leur faculté à se "vendre". Nous sommes
dans une économie marchande et il  me semble qu'elle rattache à l'être humain
les termes qu'elle emploie pour parler de ses produits manufacturés.
De plus, dans la plupart des émissions se sont les participants qui décident
d'exclure un tel ou tel autre  : la société semble déléguer ses  pouvoirs aux
hommes, leur laissant toute latitude pour choisir les critères qui participent
à leur propre élimination.
Ceci n'est pas anodin car toutes ces choses qui se font autour de nous, que
nous entendons,  nous voyons, nous vivons, nous imprègnent : c'est de la
communication très active. Ce qui est dommage, c'est qu'elle ne va pas dans
le sens de nos besoins mais dans celui d'un système économique qui nous
détruit.


CE QUE JE PENSE
Pour ma part, je considère que
l'homme a une place de droit
lorsqu'il naît comme petite
cellule de la même espèce
humaine. Nous sommes tous
des organismes semblables qui
développons des capacités
identiques  mais nous n'en
avons pas conscience.
Il n'est qu'à voir les possibilités
incroyables développées par un
être humain devant un grand
danger ou une situation d'urgence. Ces facultés se manifestent ,d'ailleurs, plus souvent en faveur
d'autres individus que pour le simple bénéfice de la personne elle-même.
J'imagine que notre inconscient nous empêche de souscrire à cet existant inné
car il n'est pas reconnu par la société des hommes et ces experts.
Ces freins qui étaient notre réalité quotidienne et qui, tout d'un coup,
disparaissent pour sauver une vie, par exemple, comment ne pas concevoir
que nous pourrions les oublier définitivement si  on nous permettait d'y accéder.
Mais, ce serait également admettre que nous sommes tous égaux et que nous
avons tous les mêmes droits. Or, on nous enseigne à avoir foi dans des
systèmes  économiques, financiers en faillite et non pas en notre propre
potentiel humain.
De même, je ne crois pas aux miracles mais je suppose qu'il s'agit d'une
difficulté : d'un mal, d'une maladie ("mal-à-dire" qui s'inscrit sur nous selon
Jacques Salomé) qui se dénoue dans notre corps. La foi dans le miracle
devient plus forte que le mal dont nous souffrons comme dans le sauvetage
de quelqu'un nous faisons l'impasse sur toutes nos impossibilités
habituelles pour nous créer le moment de tous nos possibles.
Si nous avions cette conviction en nous-même de manière continue,
nous développerions une puissance phénoménale.


Pour moi nous sommes tous une cellule "une et indivisible" de
l'espèce , nous sommes composés de 2 parties inséparables :

 - la partie "une" qui est celle de notre capacité à nous adapter, notre créativité

 - la partie "indivisible" qui nous rattache à l'ensemble des autres membres de
   l'espèce

lorsque l'un de 2 composants est absent la cellule est déséquilibrée,
défaillante, malade


Dans ce cas là, c'est la partie
"une" qui prédomine, le
 rapport à "l'indivisible", à la
communauté des hommes
est inexistant.
Cette situation est celle d'un
homme de pouvoir qui pour
prendre des décisions contre
son propre intérêt et celui de
ses congénères doit se
couper de son espèce.



Ici, il s'agit du contraire, c'est
la partie "une" qui est
 manquante, il ne reste que
"l'indivisible", c'est-à-dire
l'invisible : la cellule est fondue
dans la masse.






Pour compenser ce manque, la cellule va tomber en addiction ou en maladie (certaines fois jusqu'à
 sa destruction) pour communiquer ce malaise vers les autres.


                                   BONNE NUIT A VENDREDI PROCHAIN



MY TRANSLATION  IN ENGLISH :  MAKE ONESELF A PLACE




 

Since childhood, we assessed, judged and 

graded to determine which label sticking us
in the back as a fruit on the stalls of the 
shopkeeper. 
Even children in kindergarten to  
which can not use the classification 
numeric or alphabetic, are "estimated" 
by colors more or less vivid or symbols
differently friendly to make them 

understand what is expected of them.
When it accompanies us throughout 
our life as a burden that we drag behind us 
This expression says that this place is 
not automatic and there will not be for everyone. It puts forward an order based  
on merit (real skills or relationships), it will have to show abilities, put elbow 
grease or operate our network of knowledge. 
This space gives an impression of battle and describes the obligation of a
personal effort by the action verb that escort. It suggests the need a struggle 
to get out from the crowd, to accept the conditions of a life as musical chairs. 
It is often very interesting to investigate the use of words,expressions of time
because they convey a lot of information on new missions assigned to us and 
the problems they cause in our lives. 
Take the example of televised games where some candidates are called the 
"weak link" is not as clear as winning or losing, because now we are talking 
about people "untrusted", in which we can not have confidence, when it is
only a game, is it useful to use these of judgment and contempt?
Others are squeezed out depending on their ability to "sell". we are
in a market economy and it seems to attribute to human beings the terms  

it uses to speak of its manufactured products.
Moreover, in most programs, it is the responsibility participants to decide
to exclude any other : society seems delegate his powers to men, leaving

them free to choose the criteria involved at their own elimination.
This is not insignifiant because all the things that are around us,we hear, 
we see, we live, we impregnate: it is the  active communication. What is
unfortunate is that it does not go in the sense of our needs but those of 
an economic system which destroyed us.









 WHAT I THINK
 

For my part, I believe that man has a rightful placewhen born as a small cell of the same species human. We are all similar organizations develop similar capacities but we have no conscience. 

It is just to see the incredible possibilities developed by human being to a great danger or emergency.These faculties manifest, moreover, often for others individuals than just for the benefit of the person itself. I guess our unconscious prevents us to subscribe 
to this existing innate because it is not recognized by the society of men and its experts.These brakes that were our daily reality and, suddenly, go to save a life, for example, how not to design we could forget permanently if we were allowed to access. But it would also admit that we are all equal and we all have the same rights. 
However, we are taught to have faith in economic, financial systems in  
bankruptcy and not in our own human potential.
Similarly, I do not believe in miracles but I suppose it is a difficulty : an evil, an illness ("hard to say" that prints on us as claimed Jacques Salome) that comes untied in our body.
Faith in the miracle becomes stronger than the evil we suffer as in the rescue of someone we overlook our usual impossibilities to create the time of all our possible.
If we had this conviction in ourselves continuously, we would develop a phenomenal power.



To me we are all one cell "one and indivisible" of the species we are composed of two inseparable parts:

            - The "one" is that our ability to adapt, our creativity

           - The "indivisible" part that connects us to all other members of the species

when one of two components is missing the cell is unbalanced, failing, sick



 



In this case, it is the "one" that dominates the link to the "indivisible" on community does not exist. 
This situation is that of a man of power to make decisions against their own interest and that of his peers must cut his species.







 Here, it is the contrary, it is the "one" that is missing, there are only
"indivisible", that is to say the invisible : the cell is melted in the mass.






 To compensate for this lack, the cell will fall into addiction or illness (some time until its destruction) to communicate this discomfort to others.



                                                 GOOD NIGHT.....AT NEXT WEEK ! 

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