vendredi 10 mai 2013

UNE PLACE A L'OMBRE - A PLACE IN THE SHADE



Pour la personne qui se trouve dans cette situation, cela implique de vivre dans
un lieu sombre, froid où la lumière du soleil n'est jamais présente.




L'OMBRE

Cette exposition ne peut pas être un choix de
la petite cellule humaine car innovante et en
évolution, elle ne ressent pas le besoin de se
cacher, au contraire, elle éprouve la nécessité
de connaître l'ensemble de son environnement
pour s'y acclimater.
Généralement, tout  le monde préfère la
luminosité à la pénombre, cette dernière reste
réservée aux malades.
Mais de quoi peut-elle bien souffrir ? S'il lui
manquait son indivisible et qu'elle soit trop en
partie "1"(*), elle serait à l'avant sous les feux
des projecteurs pour qu'on la remarque.
Non, dans ce cas précis, la partie "1" est
absente, en détresse, il ne reste que sa partie indivisible.
Vous ai-je déjà dit que dans la plupart des lignées, certains membres qui la
composent portent des fardeaux familiaux : il s'agit de reprendre un flambeau
pour le mener plus loin comme la flamme des jeux olympiques que l'on se
passe de relais en relais jusqu'à destination. Ce sont des actes qui n'ont pas
pu aboutir ou un sacerdoce familial dont on a oublié l'origine. Le descendant
va endosser cette charge pour essayer de résoudre le problème ou de mener
un peu plus loin cette servitude tutélaire.
Un exemple simple celui d'un parent qui n'a pas pu réaliser les études qu'il
aurait voulu faire  et qui semble engager son enfant à réussir sur cette
voie, sans que ce choix n'émane de ce dernier. L'enfant soucieux du bonheur
de sa parenté fera certainement ce qui lui est demandé, certaines fois avec
difficultés, échecs à répétition ( lui aussi communique....) ou pour se
sauvegarder, partira.
Tant qu'il n'aura pas accès à ses désirs personnels, il restera à l'ombre de son
géniteur, il sera incapable de concilier les 2 composantes de la cellule "1 et
indivisible" de l'espèce.
Je parle de cursus scolaire mais  ce peut-être également, une maladie
chronique dans la famille, un métier.....toutes les formes d'assujettissement
sont possibles.








LA DÉTENTION

"Une place à l'ombre" s'utilise aussi
pour parler d'un détenu en prison.
Et en prison, il n'y a pas que des
coupables, loin de là....
Ce n'est pas étonnant que cette
expression fasse référence au milieu
carcéral car l'emprisonnement,
 l'exiguïté des lieux, les gestes
 répétitifs, les activités restreintes,
le manque de liberté, l'individu qui
porte son faix familial les connaît, il les vit tous les jours.
De l'extérieur, on pourrait la prendre pour une cellule équilibrée mais elle vit
en liberté surveillée, son bracelet électronique caché sous ses vêtements.
Elle ne s'appartient plus, elle est en mission pour quelqu'un d'autre. Il est
souvent riche d'enseignement de remonter dans les dynasties pour voir
comment ces structures se mettent en place avec l'assentiment de chacun.

Je prends l'exemple de ma famille : ma grand mère maternelle a été placée
dès l'âge de 5 ans, avec son jeune frère, dans une ferme. L'histoire familiale
racontait qu'elle avait été abandonnée par ses 2 parents. J'ai fait des
recherches généalogiques et en fait, la maman est décédée et le papa
journalier n'a pas pu les garder. C'est un peu différent....Ma grand mère
était lavandière et travaillait pour des familles bourgeoises, ma mère a
travaillé dans les services publics, ma soeur dans différents emplois
de ce genre et moi également....(comme un même souci d'être redevable
de quelque chose, le terme commun à ces activités est "service").
Depuis que j'ai écrit ce livre et pris mon congé sabbatique, le grand édifice
familial se tord, semble trembler sur sa base,  il  pressent mon  besoin de
suivre un autre chemin. Le mien ?..... allez donc savoir.


Je dois vous indiquer, tout de même,  que je ne crois pas qu'un parent puisse
sciemment faire supporter ce poids à sa progéniture, qu'il a désiré dans un
élan d'amour.
Ce sont nos systèmes de communication sclérosés qui permettent cet état de
fait. Il est quasiment impossible de dire ou déposer des émotions sans que l'on
tente de solutionner le problème pour nous ou de nous en décharger.

Dans ce genre de relation, il y a 2 perdants :

      - Le parent : cellule qui n'est pas parvenu à résoudre son problème

      - L'enfant qui porte une charge indue

Pourtant, je considère que  les choses ne sont pas inéluctables, loin de là,
des études ont été faites sur ces mécanismes, les solutions trouvées
et expérimentées sont simples à mettre en oeuvre, il s'agit uniquement
de se concevoir dans une parole différente, pour soi et pour l'autre.



Nous voilà arrivés à la fin....bonne semaine !



(*) Je pense que nous sommes tous une cellule "1 et indivisible"
de  l'espèce, composée de 2 parties

      - La partie "1" qui est celle de notre créativité, de nos besoins
        particuliers

      - La partie "indivisible" qui nous rattache à l'ensemble des
        autres cellules de l'espèce

Si l'un des 2 éléments vient à manquer, la cellule est défaillante,
malade, déséquilibrée.




MY TRANSLATION IN ENGLISH : A PLACE IN THE SHADE

 For the person who is in this situation, it means to live in a dark and cold site where the sunlight is never present.







THE SHADOW

This exposure can not be a choice of the small human's cell because it is innovative and evolving , it does not feel the need to hide, on the contrary she feels the need to know the whole environment to become acclimatized to it. Generally, everyone prefers the luminosity to the darkness, this latter is reserved for patients.
But what could it suffer? If it missed its indivisible and that too in part "1" (*), it would be in the front under the spotlights for being noticed.


No, in this case, the part "1" is absent , in distress, leaving only its inseparable part.
Have I already told you that in most lineages, some members who constitute it, carry familial burdens : it is to take a torch to conduct it further as the flame of the Olympic Games that we transmits in a relay race to the destination. These are acts that do not have been able to reach or family priesthood which we have forgotten the origin. The descendant will assume this charge to try to resolve the problem or conduct it
a little further this tutelary servitude.

A simple example that of a parent who was unable to carry out studies he wanted to do and that seems to take his child to succeed in this means, without this choice does not emanate of the latter.
The child concerned about the happiness of his kinship will make certainly what is asked to him, at times with difficulties, repeated failures (he communicates too ....)
or to save, it will go away. 
As it will not have access to his personal desires, he will remain in the shadow of his progenitor, it will be unable to reconcile the two components of the "cell 1 and indivisible "of the species. 
I'm talking about school career but may also chronic illness in the family, a job ..... all forms of subjectionare possible.

 




           


DETENTION

"A place in the shade" is also used to refer to a prisoner. 

And in prison, there is not that guilty, far away .... 
It is not surprising that this phrase refers to the prison environment because imprisonment, lack of space, gestures repetitive, restricted activities, the lack of freedom, the individual who bears his burden heh he lived them every day.                      
From the outside, we could take it for a balanced cell but it lives on probation, its electronic bracelet hidden under his clothes. It no longer belongs, it is on a mission to someone else. there is often very instructive to go back in the dynasties, to see how these structures are put in place with the consent of each.
I take the example of my family: my maternal grandmother was placed from the age of 5 years with his younger brother on a farm. The family history said that she had been abandoned by its two parents. I made
genealogical research and in fact, the mother died and dad had a job roaming could not keep them. This is a little different .... My grandmother was a washerwoman and worked for bourgeois families, my mother worked in the public service, my sister in different jobs like this .... and me equally.... (as the same desire to be accountable for something, the common term for these activities is "Service ").
Since I wrote this book and took my sabbatical, the large familial building twists, seems to tremble on its base, it sensed my need to follow a different path. Mine? ..... who knows it !.

I must tell you, in any case, that I do not think a parent to knowingly make this weight to his progeny,
that he desired in a burst of love. 

It is our sclerosed systems of communication which allow this state fact. It is practically impossible to say or describe emotions without it trying to solve or discharge of the problem for us

In this kind of relationship, there are two losers:

- The parent : a cell which is not able to resolve its problem

- The child who bears an unfair burden

Yet, I believe that things are not inescapable, far from it studies have been done on these mechanisms,
solutions found and experienced, they are simple to implement, it is only be conceived oneself in a different speech ant the other too.



                                HERE, WE ARE AT THE END......GOOD WEEK !



 
(*) I think we are all a cell "one and indivisibleof the species. We are made of two parts :

                                - The part "1" is that our creativity, our individual needs to evolve

                               - The part "indivisible" that connects us all others cells of the species

If one of the two elements is missing, the cell is failed, sick, unbalanced.

                       

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